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BAB EL OUED: La Porte de la Rivière
En Hommage à Jacques VILLARD
Président de l'OING AFRICA PAX, natif du quartier.
Ils sont si nombreux, les Français d'Algérie à se souvenir de ce quartier emblématique d'Alger: populaire, hableur,méditerranéen au plus profond de son Ame!
C'est de son coeur que s'est répandu comme une trainée de poudre, le résultat des confluences des peuples de méditerranée: Bien avant la Conquête, ce quartier accueillait les Bysantins, les Juifs, les Espagnols, les Grecs, Maltais... tous plus ou moins pirates à la solde du Dey. Avec la Colonisation française, l'apport européen a amplifié le visage particulier de ce quartier. De condition modeste les habitants constituerons avec le quartier BELCOURT, le petit peuple algérois.Lors des èvénements, BAB EL OUED va devenir un des grands centres de la résistance à "l'abandon" de l'Algérie francaise. Trés à gauche, les habitants vont se muer en soutien de l'OAS et le paieront très cher. Aprés l'échec du Putsh en 1961,le gouvernement du général de Gaulle impose des mesures d'occupation! début 1962, le quartier est assiégé et mitraillé par l'armée française: arrestations arbitraires,victimes civiles,blocus alimentaire: BAB EL OUED est martyrisé. L'armée interdit même l'entrée des ambulances et des médecins qui veulent porter secours à la population.
La population Algéroise va manifester contre ce blocus inhumain, le 26 Mars 1962:Rue d'Isly; l'armée française tire sur la foule. Des morts par centaine vont rougir les pavés, de leur sang: des francais assassinés par leur propre armée.
Ce drame reste dans la Mémoire des Français d'Algérie.
Aujourd'hui BAB EL OUED conserve son image de quartier populaire et reste un centre débordant de vie. L'Histoire a passé avec ses drames: 1962,1988,2001 et BAB EL OUED reste le coeur vivant d'ALGER!
Je vous invite à visiter ce site émouvant fait par un fils de BAB EL OUED:
Un site tendrement nostalgique qui sait faire l'union entre Hier et Aujourd'hui!!! Et qui donne un authentique visage à la réalité.
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La musique de ce film est due à Rachid BAHRI! que j'ai eu le plaisir de rencontrer en 1978 à la Cité d'Orgemont à EPINAY S/SEINE! Je conserve un souvenir ému de cette rencontre ! Un grand musicien au grand coeur!
"BAB EL OUED CITY" Un autre épisode dramatique :les émeutes sanglantes de 1988.
Bab el-Oued City
Nous sommes à Bab el-Oued, quartier historique et populaire d'Alger. Boualem est employé dans une boulangerie du quartier. Il travaille dur la nuit et dort le jour. Un après-midi, alors qu'il se repose après une nuit de labeur, la voix amplifiée du prêche de l'imam Rabah, diffusée par un haut-parleur au volume sonore maximal, réveille Boualem en sursaut. Celui-ci, dans un accès de colère incontrôlable, grimpe sur la terrasse, arrache le haut-parleur, l'emporte et le jette à la mer. Ce geste, que Boualem ne peut expliquer véritablement, va mettre le quartier en émoi. Un groupe de jeunes, dirigé par Saïd, se met à la recherche du coupable pour lui infliger une punition exemplaire pour son acte provocateur.
Ces péripéties nous font découvrir un quartier, Bab el-Oued, avec ses ambiances populaires, parfois attachantes et drôles. Il y a les femmes, vivant avec dérision leur quotidien routinier. Il y a les jeunes dans les rues, sans espoir ni travail, partagés entre la drogue et l'embrigadement, il y a les souvenirs nostalgiques d'une splendeur passée. Il y a l'amour, enfin, entre Boualem et Yamina, la jeune sceur de Saïd...
Portrait d'une jeunesse perdue, à l'avenir obscurci par une crise économique et une montée de l'extrémisme. «Bab el-Oued City» donne une image universelle d'une génération. Les rêves de la jeunesse algéroise sont les mêmes que ceux de la jeunesse européenne, ce sont les mêmes que la jeunesse du monde entier. Comme partout, le désespoir et l'exclusion sont le terreau idéal pour les fondamentalismes de tout bord.Articles
Vie de quartier
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copyright textes et images: trigon-filmUn film sur BAB EL OUED AUJOURD'HUI: A VOIR ABSOLUMENT!
couleur 1994 - Image: Jean-Jacques Mréjen - Son: Philippe Sénéchal -
Montage: Marie Colonna - Musique originale: Rachid Bahri - Interprètes:
Nadia Kaci dans le rôle de Yamina, Mohamed Ourdache dans le rôle de
Saïd, Hassan Abdou dans le rôle de Boualem, Messaoud Hattou dans le
rôle de Mess, Nadia Samir dans le rôle de Ouardya, Michel Such dans le
rôle de Paulo - Production: Les Matins Films - Flash-Back Audiovisuel
(Algérie), La Sept Cinéma (France), Zdf (Allemagne), Thelma Film AG
(Suisse).
Synopsis
Bab el-Oued City
est avant tout un témoignage poignant réalisédans des condition difficiles: un quartier populaire dAlger au lendemain
des émeutes sanglantes dOctobre 88. Boualem, jeune ouvrier, mitron
dans une boulangerie du quartier, travaille durant la nuit et dort le jour.
Un après-midi, il commet un acte insensé qui va mettre le quartier en
émoi. Alors qu'il se repose après une nuit de labeur, la voix amplifiée du
prêche de l'imam diffusé par un haut-parleur le réveille en sursaut. Dans
un accès de colère incontrôlable, il grimpe sur la terrasse, arrache le hautparleur,
l'emporte et le jette à la mer. Des jeunes, dirigés par Saïd, se mettent
à la recherche du coupable de cet acte provocateur afin de lui infliger
une punition exemplaire. Chronique dun quartier, microcosme de
contradictions, de manipulations, dexclusion et de mal de vivre avec
pour toile de fond la montée de lintolérance. La violence sinstalle et
samplifie brusquement lorsque Yamina, la jeune soeur de Saïd est surprise
rencontrant secrètement Boualem dont elle est amoureuse...
numéro 8 / deuxième trimestre
1994number 8 / second quarter
20
from a glance to another/BAB EL-OUED CITY
f o c u sRevue de presse
(...) Récit dune menace qui éclate au
grand jour,
Bab El-Oued City nest pasun film sur la montée des intégristes,
mais lhistoire dun microcosme, de
jeunes algériens des années 90 selon
Merzak Allouache (...) Le tournage, en
mai-juin 1993, sest déroulé sur fond
de violence et dattentats. Financé par
la France, le Ministère de la culture
algérien, la chaine allemande Zdf et la
chaine européenne La Sept, le film a
été tourné dans lurgence dans les
rues de Bab El-Oued, avec une équipe
française et algérienne. Certaines scènes
de nuit ont été réalisées en Kabylie
à cause du couvre-feu instauré dans la
capitale algérienne.
Quotidien El Watan (Algérie) 23 mai 94
(...) Merzak Allouache a tourné
Bab-el-Oued City
presque clandestinement. Lefait mérite d'être souligné: il explique
le côté passablement distendu du tissu
narratif du début. Ensuite, à force de
détails, l'histoire s'impose: la trame qui
risquait l'opposition manichéenne se
complexifie et l'émotion l'emporte sur
le sourire, et fait de
Bab-el-Oued Cityune belle chronique des jours tristes et
ensoleillés de l'Algérie de l'époque (...)
Extraits de "Allouache dans les rues d'Alger"
par E.W., Libération, 20 mai 1994
(...) Merzak Allouache, un des leaders
des cinéastes beurs, auteur de deux
films-culte (
Omar Gatlato, 1976; Unamour à Paris
, 1986), a voulu filmer àtout prix , "retourner" sur les lieux de
son enfance quinze ans après
OmarGatlato
. Il s'est plongé dans l'actualitéalgérienne sous la forme gauche d'un
western de série B. La précariété quotidienne
et la mise en scène dans de telles
conditions restent "hors champ",
non dites, mais ce contexte choisit
d'autres chemins pour se faufiler et
pour contaminer les images. Dans le
film de Allouche, il manque un point
central, il y a une instabilité du geste et
du regard. Les images sont nerveuses
et sales. La chair et les nerfs sont exposés
à la lumière, à la douleur, à la
Ah, la fiction!
par Saïd Ould-Khelifa
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PHOTOGRAPHIES: BAB EL OUED AUJOURD'HUI!
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