• Librairie  

    L’Afrique au secours de l’Occident

    http://www.monde-diplomatique.fr/livre/afrique/  

    Anne-Cécile Robert

    Et si c’était l’Occident, et non l’Afrique, qui avait besoin d’aide ? Et si c’était au continent africain de venir au secours de l’Occident ? Ce livre, volontairement provocateur, propose de renverser radicalement le regard porté sur notre « monde mondialisé ». Alors que, dans sa version capitaliste globalisée, le modèle occidental est en train de mettre à sac la planète, l’Afrique pourrait, en puisant dans son patrimoine culturel, apporter une vision plus harmonieuse et plus équilibrée du rapport entre les humains et la nature. Sans idéaliser une Afrique mythique ni nier la dramatique situation dans laquelle se trouve souvent le continent noir, le livre suggère que le prétendu « retard » de l’Afrique ne serait que l’expression d’une formidable résistance culturelle à un modèle économique dévastateur. Il propose, en délocalisant le regard en Afrique, une critique radicale de nos modes de vie et des valeurs de la mondialisation libérale.

    Préface de Boubacar Boris Diop
    L’Atelier, Ivry-sur-Seine, 2004
    158 pages, 9 euros

     


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  • Les bons « plants » des Africains


    Et pourtant elle bouge… L’Afrique, depuis le Sommet de la Terre de Rio, en 1992, a compris que son sort et celui de ses populations étaient étroitement liés à l’environnement.

    En savane comme en forêt, des initiatives locales sont nées pour limiter ou réparer les dégâts. De petits pas sur le terrain mais un grand pas dans les têtes…

    Au Rwanda, au Sénégal, au Burkina Faso, au Cameroun, au Bénin, au Niger, en Guinée et à Madagascar… des journalistes africains sont allés à la rencontre de ces pionniers qui, au jour le jour, ont pris simplement leurs problèmes à bras le corps pour protéger leur santé, se nourrir ou sauvegarder les animaux que le monde leur envie… Mais la marge de manœuvre est étroite car le pillage des richesses naturelles de la « pauvre » Afrique n’est pas le fait des seuls Africains.

     

    Environnement : les bons « plants » des Africains
    Syfia International – Publibook - 135 p
    Commande et chèque à l’ordre de : IciLàBas media
    20 rue du Carré-du-Roi –
    34000 Montpellier – France
    Mel :
    contact@syfia.com
    12 € plus 3 € de frais d’envoi pour la France et 4 € pour Europe et Afrique.

     
     

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  • Couverture du livre Algériens, frères de sang / Jean Sénac, lieux de mémoire

    Pour un aperçu du livre (séquence Flash)
    cliquer sur la couverture.


    Algériens, frères de sang / Jean Sénac, lieux de mémoire

    Yves Jeanmougin photographies
    Leïla Sebbar texte

    Livre broché 24 x 22 cm 96 pages 69 photographies en bichromie
    ISBN 2-9514410-3-7

    Détail d’une photo d’Yves Jeanmougin, Plage des Andalouses, Oran, AlgérieAlgériens, frères de sang / Jean Sénac, lieux de mémoire

    D’âme et de cœur, nous étions frères de sang.
    Alors, sur ma pauvre rage s’ouvrit l’éventail
    de la mère et son imagerie d’Orient.

    Jean Sénac

    Béni-Saf. Ces garçons à la pêche, casquette américaine, visière sur la nuque. Troisième millénaire, sous le regard d’Yves Jeanmougin. Ils ont la grâce des garçons de la mer, des villes de la mer, Oran, Alger. On ne les voit pas à la pêche, du haut de la ville, désœuvrés, assis solitaires ou en petites bandes, face à la mer, ils espèrent. […] « La mer, c’est notre maison », Jean Sénac est le poète de la mer, du sable, des jeunes corps, ses soleils et ses tourments, beauté charnelle de sa terre. Oran, de jeunes garçons du haut de la citadelle bavardent, le bateau viendra. Oran, plage Trouville. Les baraques sur la falaise qui glisse, les cabanons en pièce que la mère rafistole, c’est l’été. La ligne d’un pêcheur, son journal, son couffin et le cheval sur la plage des Andalouses. Alger, Pointe-Pescade. La ligne de chemin de fer vers la mer, abandonnée. Les chibanis aussi se tournent vers l’horizon. Le bateau ne viendra pas, ils savent. Ils mourront en Terre d’islam, la terre mère.

    Leïla Sebbar
    Écrivaine

    Ces photographies nous révèlent qu’en marchant sur les traces de Jean Sénac, Yves Jeanmougin ravivait sa propre mémoire des lieux. Et l’on devine, dans cette vision des hommes et des sites, une attention particulière et un grand attachement à ce pays de la part du photographe, sentiments qui se mêlent et se confondent avec la passion que Jean Sénac portait lui-même à l’Algérie.

    Annie-Laure Wanaverbecq
    Directrice artistique de la Maison Robert Doisneau

    Lire un extrait du texte de Leïla Sebbar.

    Couverture du livre Algériens, frères de sang / Jean Sénac, lieux de mémoire

    Pour un aperçu du livre (séquence Flash)
    cliquer sur la couverture.


    Algériens, frères de sang / Jean Sénac, lieux de mémoire

    Yves Jeanmougin photographies
    Leïla Sebbar texte

    Livre broché 24 x 22 cm 96 pages 69 photographies en bichromie
    ISBN 2-9514410-3-7

    20 €

    Cet ouvrage est disponible (franco de port
    pour les envois en France métropolitaine)
    auprès de :
     
    Métamorphoses
    Friche la Belle de Mai 41 rue Jobin 13003 Marseille

    meta@metamorphoses-arts.com

    Ouvrage édité à l’occasion de la présentation de l’exposition « Jean Sénac, lieux de mémoire » à la Maison Robert Doisneau à Gentilly du 6 octobre au 24 décembre 2005.

    Le parcours photographique d’Yves Jeanmougin a été réalisé en octobre 2003 dans le cadre de l’hommage rendu à Jean Sénac par les Centres culturels français d’Alger et d’Oran pour le trentième anniversaire de la mort du poète.


    Jean Sénac Né en 1926 à Béni-Saf, il meurt assassiné à Alger en 1973. Ami d’Albert Camus et de René Char, fondateur de la revue Soleil, il produit de 1967 à 1972 pour Radio-Alger la célèbre série d’émissions « Poésie sur tous les fronts ». Défenseur de la révolution algérienne, le poète qui signait d’un soleil est l’auteur d’une œuvre importante : Poèmes (1954), Le Soleil sous les armes (1957), Matinale de mon peuple (1961), Le Torrent de Baïn, Jubilation, Aux héros purs (1962), La Rose et l’Ortie (1964), Citoyens de beauté (1967), Lettrier du soleil (1968), Avant-corps, précédé de Poèmes iliaques et suivi du Diwan du Noûn (1968), Les Désordres (1972). Ses Œuvres poétiques (préface de René de Ceccatty, postface de Hamid Nacer-Khodja) sont parues chez Actes Sud en 1999.


    Éclats poétiques en images


    « Ce parcours photographique,
    réalisé en octobre 2003 à l'occasion
    de l'hommage qui lui a été rendu
    par les centres culturels français
    d'Alger et d'Oran pour le trentième
    anniversaire de la mort du poète,
    rend visible une Algérie blessée et
    comme délaissée. Une photographie
    de Béni-Saf, lieu de naissance
    du poète, donne le ton et l'image
    de couverture du livre. La belle
    silhouette d'un jeune homme,
    cigarette à la main, assis sur
    un rocher, regarde le port, mais il est
    pris de profil. L'immensité de la mer
    au loin s'échappe derrière lui et elle
    ne lui offre pas un horizon de vie.
    Il est là, comme en attente
    d'un événement qui n'advient pas.
    Le parcours dans une Algérie
    volontiers déglinguée se poursuit, et
    puis, ici ou là, une échappée belle :
    un homme danse, un autre joue
    de la guitare, et la joie d'une belle
    soirée est soudain présente grâce à
    l'œil du photographe, qui sait capter
    l'intensité de cet instant qui passe.
    Sur une longue rambarde blanche,
    qui dessine tout un premier plan,
    un jeune homme a posé une chaise
    pour s'asseoir, face à la mer. Il y a
    dans cette image, sans avoir besoin
    de souligner quoi que ce soit,
    une forme de correspondance avec
    l'univers poétique de Jean Sénac.
    Plage des Andalouses à Oran,
    un footballeur se détend, en quête
    d'un ballon dans les airs, et
    son ombre forme sur le sable
    une étrange sculpture qui rappelle
    les tracés de l'art rupestre. Éclats
    poétiques en images, chacun avec
    sa forme d'écriture. Les portraits
    de rue sont souvent saisissants,
    comme ce jeune homme au chapeau,
    rue Sidi-Abderrahmane, qui plante
    un regard de défi devant l'objectif
    du photographe. La casbah paraît
    en bien mauvais état, mais il est
    heureusement quelques images de
    la Pointe-Pescade, au terme du livre,
    qui donnent un envol maritime
    à l'ensemble de la vie de Sénac.
    Sur un bloc de pierre, battu par l'élan
    des vagues, ce graffiti magnifique,
    écrit de la main d'un nouveau
    Sénac : « Rien n'est plus cher que
    la liberté. » Et sur l'image qui suit,
    un muret qui encadre plusieurs
    bicoques à l'abandon avec écrit
    en grand « Parking », comme un pied
    de nez à toute une jeunesse qui
    attend de vivre pleinement sa vie,
    loin de la violence et du mépris. »

    Thierry Fabre
    La Pensée de midi n° 17
    Actes Sud, janvier 2006


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  • Littérature amazighe

    "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal

    "Anzwum" (le souci) est le titre du recueil de poèmes que Moha Mallal vient de publier à Tamazgha occidentale.
    Regroupant 54 de ses poèmes, traduits en français par Omar Akesbi, ce beau livre de 130 pages vient enrichir la littérature amazighe écrite dans la région et permettra sûrement de l’ouvrir sur l’universel.

    Chanteur, poète, compositeur et interprète, Moha Mallal, écrit Ahmed Haddachi dans la préface du livre "fait partie de ces jeunes chanteurs qui ont fait naître l’amour d’un genre nouveau de chansons amazighes dans le coeur de leur génération. Nombreux sont ceux qui ont suivi sa trace".

    Pour sa part, le traducteur de l’oeuvre, M. Omar Akesbi, artiste peintre et nouvelliste constate que dans plus de 60 pc de ses poèmes, Mallal parle à la deuxième personne, et dès le premier ver, s’adressant directement à son interlocuteur pour consoler, calmer, encourager, soutenir, apporter espoir, s’enquérir, quémander, se plaindre, tenir à témoin, et parfois tout simplement pour raconter et rappeler de moindres souvenirs nostalgiques.

    Dans sa poésie, Moha Mallal "a consolé son frère et sa sœur, a consolé Moh (A Muh’ a Muh’ Yuda tallad imett’awen) [1], s’est plaint auprès de son âme sœur qui l’a laissé en pleurs (May ran ak-id irar, adday-k zz’len imett’awen [2], a supplié la vieille qui sauvegarde l’histoire de lui conter le passé (A tamghart a tenna yeh’d’an amezruy, qqis-i may zrin [3]".

    Outre le monde des humains, il s’est adressé spontanément à la fleur (ayedjig), à l’oiseau des cieux (A yagd’id’ n igenwan ikkan nnig tmizar) [4], aux séquelles du coeur (izmulen), à la vallée de Dadès à laquelle il déclare son amour (Tarat-i s imett’awen a yasif n Dads [5], à la figue précoce et au puit (A yanu izwan ibbey-ak ugatu [6]. Moha, s’est aussi adressé à la vie (tudert), au soleil (tafuyt) et au temps comme s’ils se tenaient juste devant lui.

    Plusieurs poèmes de Mallal, écrit le traducteur, "sont des vers libres et sans rimes. Ils sont pour la plupart d’une grande concision et les vers bien que parfois légers, sont d’une grande profondeur, des vers, dont chacun parfois, pris part semble à lui seul résumer tout un poème, des vers qui cachent d’autres".

    Certains poèmes semblent résonner comme des hymnes, d’autres sont d’une légéreté extrême et relatent un monde paisible (Asif n Dads, illis n yigran = fille des champs). De la poésie de Mallal émane un grand espoir, donnant un sens à ce qu’à enduré un peuple colonisé depuis des siècles, sans toutefois ni avoir oublié ni s’être résigné car "viendra un jour, chante Mallal, j’en ai la prémonition, le temps basculera et nous aurons les rênes". Notre espoir est grand.

    Lhoussain Azergui

    Moha Mallal, Anzwum, éditions Publisud, 2006, 130 pages

    [1] Assez pleuré oh Moh ! page 106

    [2] qui ce qui va te ramener quand les larmes te pourchassent ? page 104

    [3] De grâce grand-mère toi qui préserve l’histoire, raconte-moi ton vécu, page 40

    [4] Oh ! Oiseau des cieux qui survole les villages, page 90

    [5] Avec des larmes tu m’as ensorcelé, page 20

    [6] Oh ! Puit desséché à la corde cassée, page 54


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  • "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal
    21 janvier 2007, par Carole Gibelin-Leclère

    Comme le disait Albert Eintein :

    "Toute grande réalisation a d’abord été

    un rêve."

    Alors, souhaitons que les poètes, de ce

    monde contemporain puissent faire

    entendre la voix des muses angéliques

    pour adoucir les réalités.

    Soyons, nous poètes, les magiciens de

    demain,"panseurs" de mots...

    Carole Gibelin-Leclère

    bibliothécaire CFP Charles Péguy de

    Blois, écrivain, poète, Vice-présidente

    section Lettres de L’Ecole de la Loire-

    Académie-Internationale

    • "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal
      12 juillet 2007
      merci pour votre mot si doux omar akesbi
  •  
  • "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal
    12 octobre 2006, par SOUPAPE

    ( Suite ...)

    Le lecteur est un peu confus et se heurte à une problématique intéressante : Mallal fait-il passer un message porteur d’ espoir ou est-il, en fin de compte, pessimiste ? En réalité, les deux. Mais l’espérance l’ emporte fort heureusement. Révolté mais toujours perséverant, le poète y croit. Et donne envie d’ y croire. J’ avoue qu’ avant d’ avoir lu le recueil, j’ étais un tantinet pessimiste et pensais que jamais notre drapeau serait un jour visible de tous les monts. Mais Mallal m’ a redonné espoir ! Oui, l’ espoir de récupérer nos droits, notre terre et de faire reconnaître notre langue. L’ espoir de vivre notre dignité une bonne fois pour toutes. L’ espoir fait vivre...

    Critique ( virulente mais très franche ! ) à l’égard de la traduction :

    Etant " berberophone " , je n’ ai pas apprécié le travail de traduction de Monsieur Akesbi dans son ensemble. Cela ne regarde que moi mais personnellement, j’ ai senti un vrai décalage entre le sens des vers et de leur traduction. Je pense, en effet, que l’ auteur a tout simplement sur-traduit et a exagéré dans l’ utilisation du lexique soutenu. Des mots plus simples auraient pu être employés. Je n’ ai pas du tout apprécié le terme " fading " par exemple. La pensée du poète est difficile à décrypter ce qui rend laborieuse la compréhension du poème mais pas seulement ; cela incite le lecteur à aller chercher le sens là où il est, à se mettre à la place du poète, à vivre, en fait, ce qu’ il vit. Le traducteur m’ a quand même appris certains termes que je ne connaissais pas et je l’ en remercie :). Ce que je lui reproche, c’ est sa sur-traduction seulement ( Je suis loin de penser qu’il est responsable des fautes d’ orthographe ! Enfin, j’espère ! ). La préface de Haddachi, par contre, est particulièrement riche et indispensable à lire avant de se lancer dans l’ aventure des vers de Mallal. J’ aimerais, par contre, savoir si Monsieur Akesbi s’ est déjà initié à la traduction tamazighte/ français et, si oui, connaître ses ouvrages ? Je tiens à noter que je n’ aurais jamais pu et oser traduire ce recueil, qui doit être une tâche difficile, comme il l’ a dit, de peur de transformer le sens des vers de l’ auteur et donc son message...Bravo à Monsieur Akesbi d’ avoir eu ce courage !

    Je reviens à l’ auteur qui, à travers ce recueil, m’ a redonné l’envie de me battre et de ne jamais baissé les bras. Merci à lui :).

    Difficile d’ avoir un " poème préféré " car tous sont d’ une nostalgie étouffante et d’ une beauté mélancolique unique.

    Le seul qui ait réussi à me faire pleurer, c’ est l’ émouvante Iliss n Tmazirt ( sans parler de son accompagnement musical encore plus larmoyant...). Les poèmes qui ne m’ont pas plongé dans un univers taciturne m’ ont baigné, eux, dans une atmosphère philosophique et harmonieuse. D’ où ma réfléxion au début du commentaire sur l’ état d’ âme qui domine Mallal...Les vers sur la nature placent le lecteur entre ces deux états d’ âme. Une sorte d’ équilibre émotionnelle en quelque sorte. Et vitale pour ne pas sombrer dans le chaos psychologique...

    Nombreux sont les poèmes qui m’ ont fait sourire. Un sourire à la vie. La majorité des poèmes dégagent une émotion si forte, si particulière, en tout cas, pour un Amazigh, que l’ ont lit et relit et multiplie les lectures jusqu’ à s’ épanouir. Quand je lis les poèmes de Mallal, je me sens encore plus forte et encore plus acharnée à me battre pour notre cause, pour notre liberté.

    Mallal peut et doît être très fier de son travail. En tout cas, cet artiste à part entière a réussi, en tout cas, à me réveiller, à réactiver ma conscience.

    Un dernier point ( Pour la pub :) ) : Je vous invite très fortement à lire ce recueil ( sans modération :) ) et à le relire une fois lu pour ceux qui n’ ont pas encore découvert " Mallal l’ écrivain-poète ". Cela en vaut vraiment la peine.

    Tanmirt et Ayuz !

    • "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal
      20 novembre 2006, par Omar AKESBI
      Merci pour votre critique franche et virulente. J ai traduit Mallal en tant qu ami. C est la premiere fois que je me suis essaye a un travail pareil. Mao Tsi Tung a dit que si le tigre gouverne la jungle c est que le lion n est pas la .J espere que des lions surgissent ( des specialistes ayant beneficie d une formation academique) ;et se mettent a l oeuvre .Je n ai traduit qu une petite partie de l oeuvre de mallal .Dailleurs il n ya pas que lui . J espere avoir attise la ferveur des traducteurs specialistes et experimentes. Quand LESHVALEZA s est aventure dans la politique alors qu il n etait que syndicaliste il a dit : Je ne suis pas politicien mais un homme bourre de colere Une autre fois merci pour votre critique franche. N.B :pardon pour les accents et les apostrophes Omar AKESBI
      • "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal
        24 juin 2007

        azul a moha !

        ne te lamente pas si tes traductions sont vues comme étant médiocres !ya que les gens qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs !

        moi, en tant que kabyle d’algerie, ce n’est pas du tout ça que je cherche ! je voudrai trouver ces poémes sur le net pour les lire car je suis un amedyaz (poête).alors je veus lire tamedyazt nelmeroc pour enrichir mes connaissances et connaitre ce qui s’ecrit chez vous.

        • "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal
          12 juillet 2007

          bonjour c est omar le traducteur

          j essaierai de vous faire parvenir les poemes . merci pour votre interet

  •  
  • "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal
    12 octobre 2006, par SOUPAPE

    Azul !

    Merci d’ avoir pensé à cet artiste hors du commun...

    Que dire de ce magnifique recueil de poésie ?

    Malgré les nombreux défauts qu’ abritent l’ ouvrage notemment d’ orthographe et de mise en page, défauts bien-sûr qui ne sont pas l’ oeuvre de l’ auteur, Anzwum est un vrai trésor. Un trésor plein de métaphores magiques d’ une syntaxe et d’ un style exceptionnels.

  •  
  • "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal
    8 octobre 2006, par azergui

    Pour plus d’infos sur l’artiste, visitez son blog :

    http://anazuramazigh.over-blog.com/

    • "Anzwum" : un recueil de poèmes de Moha Mallal
      9 octobre 2006
      azul ihrran , ayenna yak nigh idrus xf muha smi yan unazur amqran ayega yusin anzwum i tmazight d tamazirt , iya aha asafu isididen i waraw n idurar d dadda umazigh .tanmmirt cigan xf twuri na tskart ar nsutur ad isudu y ubrid ulawen negh lan dis aha aqbur

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  • Lorsqu'on rentre dans ce roman, quelque peu auto- biographique,on est saisi par une atmosphére propre aux exilés:Trois amis africains chassés de leurs pays, heureux d'avoir sauvé leur peau et revenus de leurs illusions du monde "libre" aux Etats Unis. On suit l'auteur dans sa quête d'un avenir radieux, plombé par un passé révolu ou transparait le souvenir de son père assassiné par la dictature rouge de Mengistu.De leurs espoirs de réussite sociale, il ne reste pas grand chose;Leur unité se fait par le jeu: se souvenir des noms des dictateurs africains, leurs crimes...

    A lire absolument!!! une écriture vibrante, une émotion qui prend aux tripes!!! un magnifique récit! pour un premier livre c'est une réussite complète.

     


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  • Entre deux mondes

    INTERVIEW DE DINAW MENGESTU


    Premier roman, et débuts remarqués outre-Atlantique pour Dinaw Mengestu. Le jeune écrivain américain né en Ethiopie débarque en France avec ‘Les Belles Choses que porte le ciel’, un roman inspiré de son expérience d’exilé politique et de drames familiaux.


    C’est un jeune Américain branché, cool, qui nous reçoit dans un salon parisien pour nous raconter l’histoire de l’émigration de sa famille éthiopienne, des exactions qui l’ont précipitée et de l’appropriation de cette mémoire douloureuse. Lucide et impliqué, Dinaw Mengestu aborde sans complexe les inégalités sociales aux Etats-Unis autant que le totalitarisme politique en Afrique, qu’il met en scène dans un roman très prometteur.


    Avec ‘Les Belles Choses que porte le ciel’, vous signez l’une des premières fictions sur la diaspora africaine. Selon vous, pourquoi est-ce un sujet si rare dans la littérature américaine ?

    Je crois que l’idée d’une diaspora africaine est encore très nouvelle, surtout aux Etats-Unis. Mes parents ont été parmi les premiers Ethiopiens à devoir quitter leur pays. Ca n’était pas un phénomène courant, aussi il fallait qu’un peu de temps passe. La génération de mes parents, ou la génération précédente, est encore trop proche de ce qui lui est arrivé en Afrique pour en parler ou écrire sur sa vie en Amérique. Aujourd’hui, les jeunes écrivains peuvent aborder ce sujet dans la mesure où ils connaissent la culture américaine de l’intérieur. Je peux parler de ce qui est arrivé à mes parents parce que j’ai plus de recul, plus de perspective.

    Commandez ‘Les Belles Choses que porte le ciel’ sur FNAC.COM

    Vous étiez très jeune quand votre famille a émigré, comment vous êtes-vous approprié l’histoire de vos parents ?

    Cela m’a pris beaucoup de temps parce qu’il ne me racontaient pas ce qu’ils avaient vécu en Ethiopie, ce qui était arrivé à d’autres membres de ma famille. J’ai grandi en sachant simplement qu’un de mes oncles avait été tué, qu’un autre était en prison. Ce n’est qu’à l’âge de vingt ans que je leur ai demandé de me raconter. Cela a bien pris un an pour récolter tous leurs souvenirs à l’aide d’un magnétophone. Puis il m’a fallu deux ou trois ans avant de pouvoir écrire une fiction, avant de m’approprier leurs histoires et de les intégrer dans un roman.


    Au final, quelle est la part de fiction et la part de réalité dans le roman ?

    Pour l’essentiel, il s’agit de fiction. Le père du narrateur est arrêté par des soldats, enlevé, avant de mourir sans que l’on sache comment. Je savais qu’il était arrivé une histoire semblable à mon oncle, mais je n’en connaissais pas les détails. C’est là que commence la fiction. Je voulais essayer de montrer ce qui avait pu arriver dans ces circonstances. Alors j’ai commencé à dépeindre la scène de l’enlèvement, comme j’imaginais qu’elle s’était déroulée.


    La vie de Sepha, le personnage principal en Amérique, s’inspire-t-elle plus de votre expérience ou de celle de vos parents ?

    Je crois que les émotions qui le traversent quand il marche dans la ville sont plutôt les miennes. Bien sûr, je ne peux prétendre avoir le même genre de vie parce qu’il est plus vieux que moi, qu’il travaille dans une épicerie, qu’il est pauvre. Mais les sentiments de Sepha sur le monde sont proches des miens. Je peux également imaginer ce qu’il ressent parce qu’il fait partie de moi. Il est très difficile de séparer ce que je suis de ce qu’il est...

    Lire la critique du livre ‘Les Belles Choses que porte le ciel’ de Dinaw Mengestu

    Votre roman traite également des relations interraciales. Ce sujet est-il encore tabou aux Etats-Unis aujourd’hui ?

    Je crois que c’est compliqué, mais d’une manière très différente. Il y a trente ans il était quasiment impossible pour un Noir et un Blanc d’entretenir une relation. Vous deviez supporter l’incompréhension des gens. L’hostilité était beaucoup plus visible. Aujourd’hui l’intolérance est beaucoup plus subtile. On peut facilement imaginer que tout se passe parfaitement, mais c’est faux. Les difficultés reposent plus sur des questions de classe. Les nouvelles préoccupations sociales tournent autour de la séparation des gens en fonction de leur milieu et de leur race. La situation est dans l’ensemble meilleure mais les problèmes se déplacent.


    Sepha vit dans une banlieue où les maisons ont été restaurées, principalement pour une population blanche de classe moyenne. Cette question économique semble incarner les inégalités aux Etats-Unis...

    Je crois que cela va devenir le coeur du problème. C’est la prochaine grande question qui devra être débattue par les Américains. Tout le monde devrait avoir les mêmes opportunités financières, les mêmes droits à l’éducation, mais les inégalités économiques se creusent à mesure que le pays s’enrichit. Il faut rééquilibrer la société. Vous ne devenez pas riche par accident ou parce que vous êtes le plus doué. C’est la structure même de l’économie du pays qui favorise certains plus que d’autres. Si vous venez d’une classe favorisée vous y resterez, sinon, il est très difficile de s’élever.


    Selon vous, quelle est la différence entre l’immigration aux Etats-Unis aujourd’hui et celle du passé ?

    La grande différence, c’est qu’aujourd’hui, la plupart des immigrants viennent de pays en voie de développement ou du Tiers-monde, d’Afrique, d’Asie ou d’ailleurs. La visibilité de ces populations est plus importante, en terme d’accent, de couleur de peau, de religion. Leurs cultures sont plus difficilement assimilables dans la société américaine. Avant, passée une génération, vous deveniez américain. Maintenant vous pouvez être de troisième génération et ne pas vous sentir américain pour autant. Je suis né en Ethiopie mais j’ai été élevé aux Etats-Unis. Pourtant je n’ai pas le sentiment que c’est mon pays comme cela peut être le cas pour un immigrant originaire d’Angleterre, par exemple.


    Vous faites référence à Tocqueville. Croyez-vous que sa vision de l’Amérique soit encore réaliste aujourd’hui ?

    Oui, je trouve ses idées brillantes. Quand j’ai découvert ‘De la démocratie en Amérique’, j’avais 19 ans. Je n’ai pas lu le livre entièrement, mais en parcourant certains chapitres, j’ai trouvé surprenants sa lucidité et ses commentaires sur la pensée américaine. Tocqueville fait une très fine analyse de l’utilisation de la langue anglaise en Amérique, de l’argot, de la musique. On trouve dans son ouvrage les sources de l’Amérique d’aujourd’hui.


    On croise également dans le roman des auteurs comme James Joyce. Est-ce que la littérature de l’exil est une source d’inspiration pour vous ?

    Je crois que la littérature est toujours en conversation avec elle-même. En tant qu’écrivain, vous écrivez à d’autres auteurs, à d’autres livres, autant que vous écrivez pour des lecteurs. Il est très important d’écrire en pensant à d’autres romans car un dialogue s’installe entre les générations et les siècles, avec V.S. Naipaul, Joyce, Saul Bellow... Et bien sûr, le personnage de mon roman se tourne vers ces ouvrages de l’exil parce qu’ils lui apportent du réconfort. C’est également pour cela que je les lis, parce qu’ils m’aident à comprendre mon expérience et celle de mes personnages.


    Vous évoquez les dictatures et les régimes politiques corrompus en Afrique. Quel est votre sentiment sur la situation de ce continent, sur le Darfour notamment ?

    Je voulais montrer des gens qui jouent au jeu des dictateurs parce que ces hommes sont responsables de beaucoup de drames. Quand on parle de la politique en Afrique on a souvent l’impression que c’est un sujet incompréhensible, que règne le chaos et que des sauvages se tuent les uns les autres. Moi je crois que ces quelques petites personnes, ces dictateurs, sont les vrais coupables. Dans le cas du Darfour, ce sont Bashir et le gouvernement soudanais. Si on peut identifier les responsables, alors le problème semble moins difficile à résoudre. Au Darfour, la solution doit être politique. Il ne s’agit pas juste d’envoyer des dizaines de milliers de soldats. Les villages sont détruits et les gens n’ont nulle part où aller. Il faut donner à la population une alternative politique, s’assurer qu’un gouvernement qui tue son peuple ne puisse pas rester au pouvoir. Il y a vingt ans, Bashir était déjà responsable d’un génocide dans le sud du pays. Une intervention au Darfour ne doit pas avoir pour but de déculpabiliser les institutions internationales.


    A la fin du roman, vous écrivez : “Un homme coincé entre deux mondes vit et meurt seul.” Comment expliquez-vous ce sentiment ?

    Le personnage du roman ne sait pas à quelle patrie il appartient. Il ne sait pas s’il doit aller en Ethiopie, parce qu’il ne pourra jamais retrouver ce qu’il a perdu. Son père est mort, et il ressent une forme de honte d’être parti en plus d’un sentiment d’isolement. D’un autre côté, il ne peut accepter sa vie aux Etats-Unis, il ne peut intégrer ce pays. A la fin du roman, il réalise qu’il vit suspendu entre deux mondes, toujours seul dans son incertitude, mais il ne peut se résoudre à faire le choix d’une vie plutôt qu’une autre.


    Propos recueillis par Thomas Flamerion et Monia Zergane pour Evene.fr - Août 2007

    www.evene.fr




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  • Une nouvelle rubrique consacrée à la Lecture, car le web ne dispense pas de rester fidèle à ce moment heureux que constitue, un livre sous les yeux.

    Pour le premier numéro de cette rubrique, je me suis permis de laisser la plume à Christophe Mercier qui présente sur Figaro.fr, un nouveau roman pour la rentrée.

    Je viens de commencer sa lecture!!! accrocheur!

    Des Africains revenus de loin

    CHRISTOPHE MERCIER.
     Publié le 23 août 2007
    Actualisé le 23 août 2007 : 15h08
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    Trois amis, un Éthiopien, un Congolais et un Kényan, émigrent aux États-Unis à la suite de coups d'État dans leurs pays. Un roman d'espoir qui signe l'arrivée d'une nouvelle génération d'auteurs.
     
    UN VERS DE DANTE donne son titre américain - et français - au premier roman de Dinaw Mengestu. Mais le titre anglais, The Children of Revolution, lui convient aussi parfaitement, et cet écart souligne la richesse du livre, à la fois histoire des « enfants de la Révolution », émigrés aux États-Unis à la suite des fréquents coups d'État qui secouent l'Afrique, et méditation apaisée sur les promesses de l'avenir - quelque problématique qu'il puisse être - dans un pays qui représente toujours un rêve d'intégration, de « melting-pot ».
     
    Dinaw Mengestu, né en Éthiopie en 1978, a été élevé aux États-Unis, où sa famille est arrivée en 1980. On imagine qu'il y a des échos autobiographiques dans l'histoire de son héros, Sepha, venu en Amérique à la chute du Négus, après avoir vu son père, un riche avocat, battu par les forces révolutionnaires, et emmené pour ne plus jamais revenir.
     
    Sepha vit depuis dix-sept ans à Washington, dans un quartier habité par une population essentiellement noire, mais peu à peu réhabilité à l'intention de « yuppies » blancs. À son arrivée dans son nouveau pays, Sepha a commencé à entreprendre des études, tout en vivant chez son oncle émigré avant lui. Mais il y a renoncé depuis longtemps, et tient maintenant une modeste épicerie de quartier, qui paye difficilement le loyer de son appartement spartiate. Il ne voit pas grand monde : une visite de temps en temps à son oncle, dont l'immeuble est occupé en majeure partie par des Éthiopiens, et des soirées avec Ken le Congolais et Joe le Kényan. Ken croit encore au grand rêve de fortune et d'intégration, mais Joe y a renoncé, et se réfugie dans ses souvenirs d'Afrique. Les trois amis ne sont pas amers : mélancoliques, seulement, et ils passent leurs soirées à un jeu dérisoire : l'un d'eux cite le nom d'un dictateur africain, et les autres doivent trouver à l'histoire de quel pays il appartient, et combien de temps il l'a dirigé.
     
    Mais voilà que Judith, une universitaire blanche qui élève seule sa fille Naomi, s'installe dans la maison voisine de celle de Sepha, et que la fillette prend l'habitude de passer ses après-midi dans son épicerie, où elle se fait lire Les Frères Karamazov. Sepha commence à rêver à l'amour, et à un avenir avec cette belle femme blanche et cette petite fille pour qui il éprouve de la tendresse.
     
    Les belles choses que porte le ciel, salué outre-Atlantique par une presse enthousiaste, marque l'apparition d'une nouvelle génération d'auteurs américains issus de l'émigration : les Africains arrivés depuis vingt ans, à la suite de bouleversements politiques dans leur pays, et qui n'ont rien à voir avec les « Africains Américains » d'origine, lesquels ne voient pas toujours d'un bon oeil ces nouvelles communautés de couleur. Dinaw Mengestu ne propose pas de solution, ne fait pas de théorie. Il se contente de parler de solitude, d'exil, de raconter une histoire d'espoir, malgré tout, et de faire vivre quelques personnages empêtrés entre leurs rêves et leurs souvenirs. Aucun effet de manches, mais une discrétion, une modestie affichées, garantes de l'authenticité de ce récit grave, sobre, lancinant.
     
    Les belles choses que porte le ciel de Dinaw Mengestu traduit de l'américain par Anne Wicke Albin Michel, 300 p., 21,50 euros.
     
     

    "Les belles choses que porte le ciel"
    Le livre de Dinaw Mengestu est en librairie à compter de ce jeudi en France

    Les belles choses que porte le ciel, édité par Albin Michel, sera certainement l’une des belles œuvres étrangères de la rentrée littéraire française de ce jeudi 23 août. Son auteur, Dinaw Mengestu, 29 ans, écrivain américain d’origine éthiopienne invite à la rencontre d’un immigré africain qui porte en lui les stigmates de l’exil et, qui néanmoins, contribue à en donner une autre image.
     
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