• LE NORD DU CAMEROUN

    Nord Cameroun

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    Le grand Nord : première région agricole et touristique du Cameroun?!!

     Le climat tropical qui berce les trois provinces septentrionales du Cameroun (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), est loin d’avoir desservi  cette partie du pays. En effet l’immensité et la diversité de sa production agricole viennent battre en brèche, chaque année, l’opinion qui veut qu’une pluviométrie faible entraîne forcément de piètres récoltes. Bien que bénéficiant seulement de trois mois de pluie sur les douze que compte l’année, le septentrion camerounais s’en sort plutôt très bien. Grâce  à des conditions naturelles exceptionnelles, à une longue tradition agro-pastorale adaptée aux conditions du milieu ainsi qu’à un encadrement exemplaire des paysans , le Grand-Nord est devenu la première région agricole du Cameroun.

    Ici, le premier atout naturel est l’incroyable fertilité du sol. Constitué essentiellement de carat et d’argile, ce sol ingrat en apparence  -  puisque très souvent desséché et fendillé par le soleil - enfante pourtant chaque année des tonnes de vivres à l’hectare. Ici également  les techniques culturales restent ancestrales, mais, ouvertes à la modernité chez les Toupouri, les guiziga, les Moundang, les Mousgoum, les Mandara etc.

    Tenez à titre d’exemple : les feux de brousse dont la voracité est décriée à travers la planète sont utilisés chez nous  sans débordement sur la savane, ceci dans le but de nettoyer les parcelles cultivables avant les semailles. Ainsi, la corvée du débroussaillage plus connue dans les régions forestières, est épargnée aux paysans locaux. Grâce à cette  technique, les agriculteurs du septentrion peuvent aménager des surfaces cultivables à perte de vue.

    Mariage entre l’agriculture et l’élevage

    Lorsque la saison culturale est lancée en juillet avec l’apparition des premières pluies, toutes les énergies animale et humaine sont mises à contribution afin de réaliser des exploitations toujours plus vastes. Ainsi, le mariage entre l’agriculture et l’élevage est célébré au grand jour : chevaux, ânes et gros  bétail sont utilisés pour le transport des semences et pour le labour ; les déjections d’animaux sont aussi mises à contribution.

     La bouse de vache et autres excréments de petit bétail sont transformés sur-place  en engrais et utilisé comme  fertilisants. En retour, les feuilles de maïs, de mil et de sorgho servent d’aliments pour le bétail.

    Les semences agricoles quant à elles viennent généralement de l’IRAD (Institut de Recherche Agricole pour le Développement) et mises à la disposition des paysans par le PNVA (Programme National de Vulgarisation Agricole). Sous la houlette de nombreuses Ong, de nouvelles techniques agricoles sont inculquées aux  agriculteurs ainsi que des financements en soutien à l’entreprenariat paysan. Le résultat de cette synergie est souvent spectaculaire dans cette partie du pays où des champs de maïs, de mil, de sorgho, d’oignon, d’arachide, de coton, de patate, de riz, de haricot ou de manguiers donnent habituellement  des vertiges aux voyageurs de la région au mois de septembre. Ici, le Sahel  souvent  presque sans vie en saison sèche est rendu vert par l’agriculture, le temps d’un trimestre de pluies.

    Moutourwa

    La production est souvent abondante au point où  les greniers débordent dans les Saré (concessions familiales) de Touloum ou de Goudoum-Goudoum. Ainsi, l’excédant de la production est acheminé à environ 1200 kilomètres de la région, vers le sud du pays, notamment en direction de Douala et de Yaoundé, les deux plus grandes métropoles du Cameroun.

    Parmi les denrées agricoles produites au Nord et commercialisées dans la partie méridionale du pays, l’arachide, l’oignon et l’huile de coton figurent en bonne place.

     Les produits de l’élevage occupent certainement le haut du pavé : sur 100 kg de viande de bœuf conduits par les Bororo et vendus à Yaoundé, en moyenne, 91 viennent du Nord ! Le petit bétail n’est pas en reste. En effet  dans les marchés de vivres de la capitale, de nombreux hangars hébergent chèvres et moutons élevés au Nord pour être  consommés au Sud. La filière porcine jusque là développée à l’Ouest du pays, est en train de pousser des ailes à l’Extreme-Nord, notamment à Yagoua dans le Mayo Danaï où les éleveurs en majorité  sudistes y développent l’activité. Certains comptent d’ailleurs coupler l’élevage du porc à celui de la volaille pour tenter de combler les besoins sans cesse grandissants du marché national.

             Mais malgré les bons résultats sus évoqués, le potentiel agricole de la région reste pourtant exploité à quelque 40% seulement ! Comme toute bonne fille du Nord – timide et généreuse – la terre du septentrion attend toujours de nouveaux prétendants. Offrez-lui vos bras, elle fera le reste. Certainement à l’image des merveilleux sites touristiques qu’elle  a gracieusement offerts à l’humanité et qui font notre fierté depuis toujours.

    Le Sultanat de Pouss et les pics de Rumsiki : deux sites touristiques à visiter à l’Extrême-Nord.

     

    La Réserve naturelle, ou si vous préférez, le parc animalier de 50 mille hectares de Waza, est assurément le site touristique le plus connu et le plus visité du Cameroun, selon les données disponibles au ministère du tourisme.

     Si le parc de Waza, comme on aime bien à l’appeler, a acquis une notoriété immense au point de faire ombrage  aux autres merveilles humaine (le sultanat de Pouss) ou naturelle (les pics de Rumsiki) de la région, c’est bien grâce à la cohabitation in situ de près de 20 mille espèces d’animaux et d’oiseaux, mais aussi la proximité de la route nationale numéro1  qui relie le Gabon au Tchad, passant par le Cameroun.

    Cette providence dont bénéficie le parc de Waza n’a pourtant pas entamé la splendeur des massifs de Rumsiki, près de Mokolo, ni l’architeture unique des cases en obus du Sultanat de Pouss, non loin de Yagoua.

    A Rumsiki où un plateau quartzien s’est élevé à près de 1200 mètres du niveau de la mer, l’on reste toujours sans parole face à une superposition inexpliquée de pierres, principal point d’attraction du site. Ici, l’alpinisme est pratiqué par les visiteurs et soutenu par une population toute acquise au tourisme.

    Sorcier aux crabes - Rhumsiki

    Le tissage

     L’artisanat y est aussi pratiqué, notamment : la poterie, le tissage et la tannerie. Ainsi, des pots en terre cuite aux motifs uniques sont exposés à l’intention des visiteurs ; des tissus fabriqués selon des techniques ancestrales y sont aussi commercialisés sous forme de nappes de table ou de boubous. Des sandales et des sacs issus de la tannerie locale y font la fierté des paysans et le bonheur des touristes.

    A Pouss, les visiteurs du Sultan – le maître des lieux – sont hébergés dans des demeures « tropicalisées d’origine ». En effet les fameuses cases en forme  d’obus et recouvertes de terre, de la base au sommet, offrent à leurs hôtes un micro climat doux au cœur d’une région pourtant chaude.

     Une fantasia y est souvent organisée par le Sultan en l’honneur de ses hôtes.

    En somme, aucun reportage, aucun film ne saura décrire fidèlement les merveilles du Grand Nord. Elles sont à vivre pour être appréciées à leur juste valeur. Vous y serez les bienvenus.

    Rémy NDZIE ONDOA

    Correspondant

    Cameroun Guide gie – Grand Nord

     

    © Cameroun Guide GIE - Yaoundé - Douala - Garoua - Maroua - Bordeaux - Email:info@cameroun-guide.com

    L'action humanitaire de "ophtalmos sans frontiéres"

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    <spacer width="1" height="201" type="block" /> <spacer width="206" height="1" type="block" /> <spacer width="24" height="1" type="block" /> <spacer width="378" height="1" type="block" /> <spacer width="116" height="1" type="block" /> <spacer width="85" height="1" type="block" /> <spacer width="9" height="1" type="block" /> <spacer width="68" height="1" type="block" /> juin 2007osf@wanadoo.fr

    http://www.opht-sans-frontieres.org/

     Le Nord Cameroun, qui comprend les provinces du nord et de l’extrême nord du pays, compte 3,1 millions d’habitants pour une superficie de 150 000 km2. Il s’agit d’une population essentiellement rurale, et pauvre. Les deux principales villes de la région sont Garoua et Maroua (100 000 habitants).

    Le relief montagneux des Kapsikis occupe le sud-ouest. C'est une région très aride, difficile d'accès où les populations sont particulièrement pauvres et les conditions sanitaires très précaires (manque d'eau).

    La réserve de WASA est la réserve d'animaux sauvages la plus visitée et la mieux aménagée du Cameroun. Créé en 1934, ce parc s’étend sur 170.000 hectares. Il se visite sous la responsabilité des guides qui ont aussi la fonction de garde-chasse. Il sont chargés en outre d'entretenir les pistes défoncées par la saison des pluies, de rechercher et de pourchasser les braconniers et d'éviter le contact entre les troupeaux de bergers et des animaux sauvages. Des pistes bien entretenues sillonnent la réserve de part en part et conduisent à de vastes points d'eau où se regroupent les différentes espèces animales.

    Le niveau de vie, qui s’était amélioré depuis 30 ans grâce en particulier au développement de la culture du coton, a considérablement chuté depuis 10 ans, en partie à cause de l’effonfrement des cours mondiaux. Pour les populations, il en a résulté une détérioration des conditions sanitaires (impossibilité économique d’accéder aux soins). L’espérance de vie est de 49 ans pour les hommes et 53 ans pour les femmes.

    Les catholiques, les protestants, les musulmans sont à peu près en nombre égal au Cameroun. Les protestants s'établirent en 1845 et les catholiques seulement en 1890 à partir de la mission de Marianne Berg. Plus ancien et plus rapproché géographiquement, l'Islam a pénétré le pays en 1715. En dehors de ces trois religions, l'animisme est très répandu.

    La cécité constitue un problème socio-économique évident dans les pays en voie de développement. Elle atteindrait 1 % des populations en Afrique subsaharienne, et 80 % des cas seraient curables ou évitables si l’on disposait de structures médicales suffisantes. La cataracte représente la moitié des cas et ses conséquences sont lourdes (un enfant est souvent soustrait de l’école pour s’occuper du vieillard aveugle)

    L'absence d'hygiène est responsable de maladies comme le trachome, endémique au Nord Cameroun. Si le traitement chirurgical de l’entropion trichiasis est de réalisation simple (accessible aux infirmiers, en dispensaire rural), sa prévention nécessite l’intervention de nombreux acteurs de santé et une bonne connaissance du mode de vie des populations. L’hygiène est par ailleurs un souci constant dans le suivi postopératoire de la chirurgie endoculaire.

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