• LES SENEGALAIS

    LES PEUPLES DU SENEGAL

    Il existe au Sénégal de nombreuses ethnies. Certaines sont depuis longtemps installées dans la région, d’autres sont venues plus tard au gré des guerres, conquêtes, sécheresses, etc... Le recensement de la population est extrêmement difficile en Afrique du fait de la grande mobilité des habitants et d’un Etat-civil naissant. Sur cette page 22 communautés principales sont présentées. Mais à l’intérieur de chaque ethnie, il existe souvent des sous-groupes qui parlent des langues parfois très différentes des autres sous-groupes de la même ethnie. Ces «patois» sont assez souvent régionaux. On pourrait parler des Sérères de Thiès qui ne parlent pas exactement le même Sérère que les Fadiouths. On pourrait parler des Diolas Fognys, Diolas Essils, Diolas Floup, Diolas Karolinkas, Diolas Bayot, etc... qui chacun parlent une langue assez différente des autres. C’est avec ces différences que l’on voit la complexité du paysage social des ethnies et surtout sa richesse.
    NB : le pourcentage de répartition des différentes communautés est indiqué ci-dessous "à titre indicatif", selon des estimations ou des recensements parfois discutables. Senegalaisement.com reçoit régulièrement des emails de membres de la plupart des ethnies qui affirment leur nombre sous-estimé. Comme il est peu probable qu'il y ait 300% de Sénégalais, on s'en tient donc aux chiffres indiqués ci-dessous...

    Fête du Roi à Oussouye (Diolas)
    Rassemblement de Diolas lors de la
    Fête du Roi à Oussouye

    Voir la page sur les prénoms et noms de famille au Sénégal
    Voir aussi le site sur l'espéranto au Sénégal
    Voir la page sur l'architecture traditionnelle au Sénégal.

    & Peuples du Sénégal 
    & Sénégal. Les ethnies et la Nation de M. Diouf  

    o Les Peulhs, Toucouleurs, Sarakolés

    Ce groupe présent sur l’ensemble du territoire est néanmoins originaire des régions les plus désertiques du Sénégal et du Mali. Nomades par excellence on les retrouve dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest malgré leur progressive sédentarisation. Ils sont à l’origine de l’islamisation des autres ethnies du pays.

    Les traits fins d'une mère Peulhe o Les Peulhs (5%) : C’est incontestablement une des ethnies les plus connues d’Afrique et sûrement la plus disséminée : ils représentent un pourcentage non négligeable de la population dans les pays suivants : Mauritanie, Sénégal, Mali, Tchad, Guinée, Guiné-Bissau, Sierra-Léone, Libéria, Burkina, Niger, Nigéria mais sont descendus durant leurs conquêtes jusqu’en Centrafrique ou au Cameroun ! A travers les pays, on les appelle de nombreuses manières : les Peulhs, les Fulas, les Fulanis, les Pulaars, les Haal-Pulars, ....mais la langue reste la même et les coutumes sont inchangées depuis les ancêtres. Musulmans orthodoxes ou membres de la confrérie Tidjane, leur activité traditionnelle est l’élevage. Mais au fil des années, les difficiles conditions climatiques et l’explosion démographique les ont forcés à exercer d’autres professions : coiffeur, taximan et petit marchand sont les principales. Leur petite taille, leur teint clair et leurs traits fins les font souvent passer pour des métis. Les légendes touchant à l’origine des Peulhs sont très nombreuses. On dit par exemple qu’ils viendraient d’Éthiopie ou d'Egypte! Leurs similitudes avec les guerriers Massaïs du Kenya sont nombreuses : peuple nomade vénérant les bovins qui font leur richesse à tel point qu’en tuer ou en vendre un est un acte impensable. Cette vénération fait la pauvreté des Peulhs ruraux car leur travail ne leur rapporte pas de quoi vivre. Les troupeaux devant rester dans la famille il n’est pas rare de voir se concrétiser des mariages entre proches cousins. Les bovins de plus en plus nombreux n’ont plus de quoi se nourrir et meurent de faim durant les mois secs de l’année (ça a été le cas durant le terrible pré-hivernage 1998). On accuse pour cela les Peulhs d’appauvrir le pays et de contribuer à la désertification par l’appauvrissement des sols. Les régions où le pourcentage de Peulhs est le plus important sont comprises à l’est d’un ligne Podor-Kolda. Les noms de famille sont très rares : plus de la moitié des Peulhs s’appellent BA ou Diallo ! Ba est cependant plus courant en Guinée. Les prénoms masculins sont les mêmes que les autres ethnies musulmanes (Mamadou, Abdoulaye, Lamine...). Les prénoms féminins ont eux plus tendances à ajouter le suffixe «mata» : Oulymata, Fatoumata, .... NénéGalé est également assez courant chez les Peulhs. Les Peulhs sont assez peu scolarisés et on les retrouve rarement aux hautes places en politique comme en affaires. L’exode rural les a également touché et on retrouve ainsi des dizaines de milliers de Peulhs à Dakar.
    Voir le lexique Peulh-Français que nous envoie Christophe Baudoin.
    Voir la page sur l'architecture traditionnelle au Sénégal.

    & Le troupeau des songes. Le sacrifice du fils et l’enfant prophète dans les traditions des Peulhs. Un livre de Souleymame Balde et Diawne Diamanka
    & Les aventures de Kataboum : conte bilingue français-peul de Pierre Gourou 
    & Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul : peul-français-anglais de Christiane Seydou 
    & Le Fantang, poèmes mythiques des bergers peuls textes de la tradition orale de Siré Mamadou Ndongo. Le Fantang est un long poème lyrique, parfois ésotérique, d'initiation aux divers aspects de la société pastorale peule. C'est au Sénégal qu'il s'est répandu avec le plus de vitalité. Analyses et commentaires, tant historiques que thématiques.
    & Peul : méthode de langue 
    & Les Peuls du Dallol Bosso, coutumes et mode de vie de Boubacar Hama Beïdi. Un Peul explique et raconte tout ce qui fait la vie du peuple peul (peuple originaire de l'Afrique occidentale et établi au Mali, en Guinée et au Sénégal). Les rites de naissance, de mariage, de mort, les habitudes alimentaires et vestimentaires y sont décrits.
    & Classification et représentation des propriétés lexicales en Peul de A. Mohamadou 
    & Le don du fleuve - Poèmes peuls de Christian Seydou
    & De l'origine égyptienne des peuls de Moussa Aboubacry Lam
    & Peul du Ferlo d'Omar Touré et J. Arpaillange

    o Les Toucouleurs (10%) : Très proches historiquement et socialement des Peulhs, ils vivent dans les mêmes régions. Ils sont cependant plus impliqués dans la vie économique du pays. Ce sont les Grands Guerriers du Sénégal. Fiers de leur ancêtre El Hadji Omar Tall qui venu de Halwar à 20 km de Podor, dans l’île à Morphil, a ensuite organisé un groupe de djihad (guerre sainte) qui ont d’abord commencé à agir au niveau de la zone sylvo pastorale du Ferlo, puis en Gambie, en Casamance, à Tamba, au Mali pour finir à Dinguiraye en Guinée ( où il repose aujourd’hui dans le fameux Tata de Dinguiraye dans les montagnes du Fouta Djalon guinéen). Leurs traits sont fins à l’instar des Peulhs mais ils sont de plus grande taille et ont la peau plus noire. Grands commerçants ils détiennent comme les Nars mauritaniens un grand nombre de petites boutiques. Maître dans l’art de la grillade ils ont ouvert en outre un grand nombre de «dibiteries» vendant ainsi la viande des moutons élevés par leur famille.

    & Paroles du soir de G. Meyer . Ce recueil de contes nous met à l'écoute de la société des Toucouleurs du Sénégal oriental, que l'on trouve aussi dans le Fouta-Toro, ainsi qu'en Mauritanie, en Guinée et au Mali.
    & Récits épiques Toucouleurs la vache, le livre, la lance de G. Meyer. Treize épopées du Sénégal, où ce genre est encore très vivant.

    o Les Sarakolés (3%) : Cette ethnie au passé glorieux subit depuis le début du siècle une véritable agression des Mauritaniens. Il n’y a aujourd’hui que très peu de communautés Sarakholées, la plupart ayant choisi d’émigrer individuellement vers le Sud. Comme nous le rappelle Ibrahima CISSE, cette ethnie n’est ni sédentaire, ni nomade. Présente, dans le triangle de l’OMVS, elle l’est tout aussi en haute Casamance des deux côtés de la frontière nord de la République de Gambie. M. CISSE nous rappelle également que le conflit qui a opposé la Mauritanie au Sénégal venait notamment des questions litigieuses entre agriculteurs Sénégalais et éleveurs Mauritaniens. Les Sarakholés sont apparentés aux Soninkés.
    Voir le magnifique site ultra-complet sur la communauté Soninké
    Voir la page sur l'architecture traditionnelle au Sénégal.

    o Les Wolofs, Lébous, Sérères

    Ce groupe de trois ethnies rassemble la population du Sénégal Nord. Ils sont majoritaires, en grande partie musulmans et sont au pouvoir depuis l’indépendance.

    La beauté d'une jeune fille wolof o Les Wolofs (27%) : Omniprésents au-dessus d’une ligne Dakar-Tambacounda, leur nombre leur a permis dès l’indépendance d’imposer leur langue comme langue nationale. Juste avant le français, c’est la langue la plus comprise par les différentes ethnies sénégalaises. Les Wolofs sont traditionnellement des cultivateurs sédentaires qui produisent l’essentiel de l’arachide du pays. S’ils ne sont pas commerçants de nature, ils détiennent néanmoins quelques boutiques sur l’ensemble du territoire. Malgré leur majorité en nombre, ils n’ont jamais été au pouvoir autant que l’ont été les Sérères pourtant beaucoup moins nombreux. Grands et élancés ils sont très noirs. Ils sont très accueillants et les ménagères sont les cordons bleus du pays. Soulignons à ce propos que les Wolofs sont à l’origine des desserts au Sénégal avec le Fondé et le Lakh. Ils sont à 90% musulmans et constituent la majorité des Talibés de la confrérie mouride. Parmi leurs noms de famille les plus courants on peut citer SALL, FAYE, DIAGNE, MBACKE, NDIAYE, ... On dit les Wolofs descendants de Sérères et de Sarakolés.
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    & Les griots wolofs du Sénégal d’Isabelle LEYMARIE Descriptif : Détenteurs de l’histoire orale, bardes, hérauts, panégyristes, généalogistes, moralistes, garants des traditions, précepteurs, chanteurs et instrumentistes, maîtres incontestés de la parole et de la musique, les griots hantent l’imaginaire ouest-africain. Ils jouèrent un rôle prépondérant dans l’ancien empire du Mali et les royaumes wolof subséquents et persistent dans la société sénégalaise actuelle. L’essor du mbalax, la nouvelle musique de Dakar, dérivée de rythmes de griots et le succès international de musiciens tels que Youssou N’Dour et Doudou N’Diaye Rose, issus de lignées de griots, témoignent à la fois de l’inventivité du Sénégal et de la vigueur de ses traditions. Tout en maintenant certaines de ces traditions, les griots wolof, en raison des vicissitudes de l’histoire, ont été contraints de s’adapter - non sans parfois des traumatismes à des contextes nouveaux. Ce livre retrace leur saga depuis l’ère des royaumes pré-coloniaux jusqu’à l’époque contemporaine.
    & La société wolof d’Abdoulaye Diop (anthropologie-sociologie)
    & La famille wolof d’Abdoulaye Diop (anthropologie-sociologie)
    & Contes et mythes wolof, du Tieddo au Talibé de Babacar Dieng. Les récits fabuleux recueillis ici contiennent l'héritage du système de valeurs des Tieddo, guerriers nobles et pillards, auquel s'est adjointe la religion musulmane aux principes humanistes.
    & J'apprends le Wolof : Damay Jang Wolof de Jean-Léopold Diouf et Marina Yaguello. A mon avis la meilleure méthode avec 4 cassettes audio.
    & Dictionnaire Français-Wolof de Mamadou Cissé. Ne comptez pas apprendre le Wolof avec ce très bon livre. Il ne s'agit que d'un dictionnaire très complet destiné à ceux qui ont déjà les bases 
    & Le Bossu et le Ninki-Nanka : Ma-Xuuge ak Ninki-Nanka Ba. Édition bilingue wolof-français de Sophie Montdésir, Mamadou Cissé. Pour mettre en pratique vos connaissance ce compte bilingue est très bien construit. 
    & Parlons Wolof, langue et culture (avec cassette) de Sall et Malherbe
    & Seuls les wolofs parlent à la mer - Les enfants de la baleine blanche
    & Guide poche Wolof (méthode Assimil) 
    & L'ombre du baobab / keppaarug guy gi - Poèmes en wolof de Daouda Ndiaye
    & Le Coran en Wolof - Xuraan ci wolof de Pathe Diagne
    & Contes wolof modernes (bilingue wolof / français) de Mamadou Cissé
    & Contes wolof du Baol de J. Copans

    Lutteur sérère à Palmarino Les Sérères (17%) : Ils sont incontestablement l’élite du pays. A la tête des hauts postes de l’administration et chefs de grandes entreprises, le pouvoir leur donne une importance historique. Le premier Président, Léopold Sedar Senghor, était Sérère (né à Djilor et élevé à Joal). Cela est dû sans nul doute à la religion des Sérères. Certes musulmans, les Sérères forment la deuxième communauté catholique du pays. C’est surtout la plus ancienne. Les Sérères sont les premiers africains convertis à cette religion. Aujourd’hui l’action missionnaire est importante et chapelles ou églises ont leur place dans tous les villages. C’est grâce à la communauté catholique que les Sérères forment la matière grise du pays. En fait devant le déficit d’enseignement à l’échelle nationale, les différents diocèses ont créé de nombreuses écoles privées catholiques aussi efficaces que prestigieuses. Les Maristes, Jeanne d’Arc, St Michel... ont formé la plupart des patrons et hauts fonctionnaires sénégalais. Grâce à du matériel performant et à des professeurs de qualité les Sérères ont de loin le meilleur taux d’alphabétisation du pays.
    Culturellement et historiquement les Sérères ont un passé prestigieux de guerriers. Les fameux
    alignements de pierres de Nioro du Rip ont été construits sans doute par ces Sérères plus généralement appelés Saloum-Saloum. Ils sont à l’origine du sport national : la lutte sérère qui fait le plaisir télévisé dominical des sénégalais. La plupart des champions sont sérères bien que des de très bons lutteurs Diolas fassent trembler le Stade Demba Diop ou se déroulent les épreuves nationales. Ainsi trois stars sérères sont à la tête de cette discipline: Manga le Fadiouthien, Mohammed Ndao (Tyson) et Mohammed Ali.
    Ils sont répartis sur la côte de
    Rufisque jusqu’à la frontière gambienne. La pénétration dans le territoire va jusqu’à Kaolack ou Fatick. Photo à droite : lutteur, champion de Fadiouth, en tournoi à Palmarin Ngallou.
    Voir l'article sur l'identité culturelle des Sérères Ndût dans le bulletin n° 30
    Voir la page sur l'architecture traditionnelle au Sénégal.

    &  Riz des villes, mil des champs en pays Sérère  de Lombard 
    &  Médecine traditionnelle, religions et divination chez les Sérères Siné : la connaissance de S. Kalis 
    & La femme Sérère de Issa Liaye Thiaw
    & Sagesse sereer : essais sur la pensée sereer ndut  de Marguerite Dupire

    & Paysans sereer - Dynamiques agraires et mobilités au Sénégal d'André Lericollais
    & Étude des représentations linguistiques des sereer (Mbour, Nianing, Sandiara) de Brigitte Rasoloniaina
    & Proverbes Sérèrs recueillis à Fadiouth de F.J. Ezanno

    o Les Lébous (7%) : Bien qu’ils soient une ethnie à part entière ils sont presqu’entièrement «wolofisés». Ce sont les premiers et principaux occupants de la presqu’île du Cap Vert. Peuple de pêcheurs on les retrouve de Rufisque au Sud à Kayar au Nord. Bien qu’ils habitent la plus grande et la plus moderne ville du pays ils ont un taux d’alphabétisation déplorable et sont accusés par de nombreux membres des autres ethnies d’avoir les villages les plus sales d’Afrique de l’Ouest. Il est vrai que Ngor village, Yoff pêcheur, Rufisque, Kayar, Yérakh, Thiaroye ou Pikine sont défigurés par l’extrême saleté des rues. Chacun nettoie certes chez soi mais la notion de propreté collective a du mal à rentrer dans les moeurs.
    Ainsi ne pensez pas vous baigner sur la plage bordant un village Lébou. Elles servent en effet de lattrines pour les enfants et surtout de poubelles pour les ménagères qui ont pourtant à leur disposition des bennes vidées régulièrement.
    Les Lébous sont en majorité musulmans de
    confrérie Layène. Leurs noms les plus courants sont GUEYE, SAMBOU BAKHOUM.
    On tend de plus en plus à les associer aux Wolofs dont ils ont adopté à quelques mots près la langue.

    & Le peuple Lébou de la presqu'île du Cap-Vert  d'Assane Sylla
    & Étude de quelques crânes Lébou (Sénégal) de Guy Thilmans
    & La confrérie layenne et les Lébous du Sénégal de Claude Laborde 

    o Les Casamançais

    Les Casamançais sont constitués des ethnies habitant la riche zone forestière de Casamance qui annonce les premières zones de forêts pluviales africaines. Toutes ces aires africaines de forêt dense abritent une forte densité d’ethnies. C’est donc aussi le cas pour la Casamance. Les forestiers casamançais sont à majorité catholiques mais ont une lointaine tradition animiste qu’ils souhaitent souvent préserver. Les ethnies forestières casamançaises se retrouvent de la Gambie jusqu’en Guiné-Bissau voir jusqu’en Guinée.

    Initiation chez les Diolas o Les Diolas (9%) : Ils sont de loin l’ethnie majoritaire. En fait les Diolas (Joola) sont divisés en de nombreux sous-groupes qui parfois ne se comprennent même pas : les Essils (vers Thionk), les Fognys (vers Baïla), les Erings, les Bayots(au Sud), les Floups (à Oussouye) ... Ils sont pour la plupart agriculteurs mais les missions catholiques prodiguant un enseignement de qualité, on les retrouve aujourd’hui dans de bonnes places d’administrateur et même dans les hautes sphères du pouvoir. Ils sont discrets et fiers de nature. La forêt et les bolongs n’ont aucun secret pour eux. L’ethnie la plus connue est sans aucun doute les Floups dont le roi, le roi d’Oussouye, exerce encore des pouvoirs traditionnels importants. Cependant il semble que le dialecte Fogny soit le plus répandu. Ils sont en majorité catholiques. Leurs noms de famille les plus courants sont Diatta, Badji, Sagna,Goudiaby, Mane, Sane, Badiatte, Bassene, Himbane,....La photo de droite de Benjamin Bourgoin représente une fête traditionnelle diola à Ekonkone. Cliquez pour agrandir

    & Proverbes Joola de Casamance de Nazaire DIATTA .
    & Parlons Joola. Langue et culture des Diolas. Apprenez le Diola avec le livre de Christian Sina Diatta
    & Les sources du droit chez les Diola du Sénégal : logiques de transmission des richesses et des statuts chez les Diola du Boulouf de F. Ki-Zerbo
    & Retour dans un village diola de Casamance : chronique d'une recherche anthropologique au Sénégal. de P. Palmeri, J. Gazio, B. Bernardi
    & Et le lièvre vint : récits populaires diola de Louis-Vincent Thomas

      Voir la page sur la fête du Roi à Oussouye en septembre 2003 avec de nombreuses photos.
      Voir l'article sur le nouveau Roi des Floups, Roi d'Oussouye dans le bulletin n°15
      Voir aussi la rubrique «Diola» sur l’habitat traditionnel des Diola.
      Voir aussi la page de Marie-Louise Moreau sur le langage sifflé des Diolas d'Oussouye

    o Les Balantes (2%) : C’est une ethnie dont la plupart des membres sont en Guinée Bissau. C’est d’ailleurs l’ethnie la plus importante de ce pays. Ils sont cultivateurs dans toute la région frontalière. Leur spécialité est la culture d’anacardier dont ils tirent de sa pomme le vin de cajou appelé Cadjou. Leur morphologie ressemble à celle des Diolas quoiqu’un peu plus claire. Ils sont connus en Casamance pour être voleurs car un Balante pour prouver son courage à sa future épouse doit voler un bœuf ! Une grande victoire des Balantes en Septembre 2000 est la reconnaissance de leur langue comme langue nationale au Sénégal. Son écriture est désormais normalisée et le Balante sera enseigné à l’école au même titre que le wolof, le Sérère, le Diola, le Peulh et le Mandingue.

    Voir l’article du Soleil sur l'Initiation des Balantes
    Voir l'article sur la reconnaissance du Balante au niveau National dans le bulletin 23

    o Les Manjaks (1%) : A l’instar des Balantes ils vivent principalement en Guinée-Bissau. Ce sont de très bons artisans et leur principal talent se trouve dans la fabrication de pagnes. Ce sont également de très bons sculpteurs. Ils font souvent vivre le pays de l’extérieur car ils ont émigré en masse et occupent dans le monde entier des places très qualifiées. Sans compter nos sportifs champions du monde (Mendy le boxeur, les footballeur Gomis, Mendy etc...). Les noms de famille les plus répandus sont Mendy, Gomis, etc...

    & Rituels divinatoires et thérapeutiques chez les Manjaks de Guinée-Bissau et de Casamance de Maria Teixeira

    o Les Mankagnes (1%) : Tout comme les Manjaks et les Balantes ils vivent pour la plupart en Guinée-Bissau. Leur principale activité en milieu rural est la culture du riz. Les traditions Mankagnes font que les étrangers sont reçus chez eux avec encore plus d’attention qu’ailleurs. Leur gentillesse n’a d’égal que leur générosité. Ils sont catholiques. Parmi leurs noms de famille les plus courants on peut citer Samy et Badiana.

    o Les Baïnouks (2%) : C’est l’ethnie dont les membres ont la plus petite taille du pays. Ils sont très peu nombreux en Casamance et occupent quelques rares villages ou quartiers. Comme les autres forestiers ils sont souvent agriculteurs. Ils sont aussi souvent catholiques que musulmans. Le nom de famille Baïnouk le plus répandu est Diandy. Il semble selon de nombreux historiens qu’ils soient l’ethnie la plus ancienne de Casamance.

    o Les Karoninkas (1%) : Très proches des Diolas ils vivent principalement au Sud Ouest de la Gambie à la frontière Casamançaise. Mais on en rencontre jusqu’à Diouloulou. Ils sont agriculteurs et catholiques. Les îles Karones auxquelles ils ont donné leur nom sont un dédale de mangroves et d'îles inaccessibles où est cultivée la plus grosse partie de la marijuana du pays. Leur savoir-faire dans ce domaine est d'ailleurs incontestable.

    o Les Pepels (1%) : Nino Veiria, l'ex-Président Bissau-guinéen fait partie de cette ethnie. C’est autour de la ville de Bissau qu’ils sont les plus nombreux et le nombre de Pepels en Casamance est très faible. Contrairement aux autres ethnies, leur principale activité est la chasse. Ils ne peuvent malheureusement pas la pratiquer en Casamance. Ils sont catholiques. Leur nom de famille sont le plus souvent d’origine portugaise (Cunia, Veiria, Ca, Monteiro...)

    o Les Niaks et Mandingues

    Chasseur malinkéso Les Malinkés (4%): Malgré leur religion musulmane, ils sont considérés comme les grands sorciers du Sénégal. Leur animal fétiche, le lion, est présent dans tous les récits et légendes, et nombreux sont ceux qui paraît-il se transforment en félins sanguinaires. Comme les Bambaras, les Malinkés sont des Mandingues. Assez nombreux dans le Sénégal oriental à la frontière malienne, ils vivent en quartier clos et les vieux sont craints de la population. Si vous voyez un jour un homme recouvert de feuilles et de boue et suivi par un jeune apprenti, soyez certain que c’est un Malinké qui contre quelques pièces va de case en case prédire le futur aux mères de famille à la fois amusées et inquiètes. Dans toutes cette partie de l'Afrique rurale, certains initiés forment des sociétés secrètes et des confréries de chasseurs. Un grand rassemblement de ces chasseurs fétichistes malinkés du Sénégal, du Mali, du Burkina, etc.. s'est tenu fin 2001 à Bamako. Certains ont même ramené en pleine ville leurs animaux de compagnie... des hyènes, des vipères heurtantes ou des chacals... Impressionnant ! Photo à droite : tenue traditionnelle malinké.

    & La confrérie des chasseurs Malinké et Bambara : mythes, rites et récits initiatiques de Youssouf Cissé 
    & Apprenez le Malinké "Parlons Malinké" de M. Camara
    & Groupes d'age et éducation chez les malinké du sud du mali de Tamba Doumbia
    & Contes du pays malinké. Ces contes sont les témoins de la société malinké du Niokolo (Sénégal oriental) qui a su garder sa manière de vivre, ses rites et ses coutumes, ses fêtes et ses traditions.
    & Proverbes malinké (bilingue) de Gérard Meyer 
    & Gens de la parole - Essai sur la condition et le rôle des griots dans la société malinké de Sory Camara

    o Les Bambaras(2%): En dépit de leur très proche parenté avec les Malinkés, les Bambaras sont parfois considérés au Sénégal comme des Niaks c’est à dire des noirs non sénégalais. Il est vrai que le noyau de l’ethnie se trouve au Mali. Les quelques rares Bambaras vivent dans la région de Tambacounda et plus spécialement à l’est du département de Kédougou. Musulmans convaincus ils n’ont pas cette activité de sorciers que cultivent leurs cousins Malinkés.
    Voir la page sur l'architecture traditionnelle au Sénégal.

    & L'Enfant rusé de Gérard Meyer. Contes recueillis à Bamako (Mali), en 1972 et à Sikasso et Tambacounda (Sénégal) en 1973, relatant les traditions et la vie quotidienne des personnages légendaires de ce peuple.

    o Les ethnies autochtones rares

    Masque Bassario Les Bassaris (1%): Connus au Sénégal pour avoir conservé leurs traditions, ils habitent dans les villages les plus inaccessibles du pays. Cachés dans les montagnes, on ne peut souvent les atteindre qu’à pied. Leur langue n’est connue que d’ eux-seuls. Certains ont été évangélisés par les missionnaires présents depuis 1975 (Mission du Père Jean à Salémata). D’Ebarak à Salémata, la hiérarchie est la même qu’au début du siècle lorsque les premières invasions Peulhs les ont poussé sur les plus hauts sommets du Fouta Djalon. Chasseurs émérites, ils sont également d’habiles apiculteurs. Ils n’ont pas plus d’une dizaine de nom de famille (tous commencent par la lettre B) parmi lesquels figurent Bianquinch ou Boubane . La photo de droite montre un Bassari avec un de leur fameux masques de cérémonie d'initiation (photo Nadia GROLIER cliquez pour agrandir).

    Voir l’article très complet sur les Bassaris
    Voir la page sur l'architecture traditionnelle au Sénégal.
    Site d'un photographe consacré aux Bassaris d'Iwol

    & Les Bassari du Sénégal : fils du caméléon de J. Girard 
    & L'archer Bassari de Modibo S. Keita et Modibo Sounkalo
    & Balafon n°35 d'avril 1977 : les Bassari du Sénégal
    & Les migrations des Coniagui et Bassari de Monique Gessain

    Des dizaines de photos du pays bassari dans la galerie

    o Les Tendas Bediks (1%): Animistes des montagnes du Sénégal oriental, ils ont les mêmes rites que les Bassaris. Très peu nombreux, ils habitent dans des villages perchés sur des montagnes (Landini, Andiel, Bandafassi, Ibel, etc..). Leurs noms de famille ont été calqués sur ceux des Mandingues (Malinkés) qui les ont envahis au début du siècle: Keita, etc..

    & Bedik, les visages de Marie-Paule Ferry, Pierre Rauscher et Jules Tamba Keïta 
    & Bedik, images de savoir-faire de M.-P. Ferry
    & Les dits de la nuit contes Tenda du Sénégal oriental de Marie-Paule Ferry 
    & Les Bedik du Sénégal oriental de Jacques Gomila

    Grand-mère Bédik et son petit-fils à Andielo Les Coniaguis (<1%): De la même famille ethnique que les Tendas et les Bassaris, leurs langues présentent quelques similitudes. Comme ces derniers ils sont très peu nombreux et vivent dans les collines du Fouta Djalon mais plutôt du côté guinéen (Youkounkoun). Complètement animistes c’est un des peuples les moins connus d’Afrique de l’Ouest.

    o Les Diarankés (1%): Ethnie du Sud-Est du Sénégal (ex: village de Samecouta près de Kédougou)

    o Les Niominkas (1%): Ce sont en fait des Sérères habitant le Saloum. Grands pêcheurs on les retrouve jusqu’en Casamance dans le village d’Elinkine.

    o Les Soninkés (3%): Ethnie Mandingue du Mali et du Nord est du Sénégal apparentée au Sarakholés.
    Voir le magnifique site ultra-complet sur la communauté Soninké

    & Parlons soninké de Christian Girier 
    & La Société Soninké (Dyahunu, Mali) de Eric Pollet, Grace Winter 
    & Chants traditionnels du pays soninké de Ousmane Moussa Diagana 
    & Contes et légendes Soninké de Ondiary Makan Dantioko

    o Les étrangers

    o Les Nars : "Nar" est la dénomination générale des habitants d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ils ont au Sénégal une très grande importance puisqu’ils constituent la première communauté étrangère juste avant les Français. Les deux nationalités les plus représentées sont les Libanais et les Maures de Mauritanie néanmoins très différents. On peut également constater depuis 2 ou 3 ans une arrivée massive d’Algériens qui se sont installés dans la Région de Dakar pour fuir soit les islamistes soit le gouvernement... Il est vrai que le Sénégal est un riche parmi les pauvres et qu’il est démocratique. La vie y étant bon marché ces Algériens y ont trouvé une quiétude qu’il n’ont plus dans leur pays. Les Marocains sont peu nombreux mais très appréciés puisqu'ils sont les seuls membres du monde arabe à respecter le peuple Noir et à ne pas faire montre de racisme envers les Sénégalais. L'amour entre le Maroc et le Sénégal est vieux de plusieurs centaines d'années puisque le Sénégal dans son histoire a eut de nombreux échange avec ce pays. Aujourd'hui, le Maroc et le pays non occidental à recevoir le plus d'étudiants sénégalais. Les Maures restent néanmoins les Nars les plus nombreux. Il sont facilement reconnaissables puisqu’ils portent presque tous une longue Djelabbah bleue et une barbe. Avares de parole leur mode de vie et leurs activités peuvent paraître étranges aux yeux des européens. Ils ne se mélangent que rarement aux Sénégalais et vivent le plus souvent une vie de célibataire endurci. Une grosse partie du petit commerce sénégalais leur appartient et constitue une de leurs deux activités, la seconde étant la fabrication de bijoux et autres objets en argent. N’ayant pas de loisirs, la quasi-totalité de leurs bénéfices retourne en Mauritanie. Leur répartition est très bien organisée puisque dans les plus petits villages reculés ils tiennent parfois l’unique boutique.
    Leur artisanat en argent est très beau et bon marché bien que le métal utilisé ne soit pas très pur.
    Les Libanais estimés à près de 40.000 (dont à peine 25% ont la nationalité sénégalaise) vivent également en cercles plutôt fermés. Leurs activités sont très variées mais en règle générale, ils détiennent les moyens commerces. Les tissus et la restauration rapide (chawarma) sont leurs professions phares mais de nombreux médecins, chirurgiens et autres professionnels de la médecine exercent dans le pays. Ils sont également présents sur la totalité du territoire mais dans les grandes villes uniquement. La presse africaine leur reproche parfois leur manque d'intégration (mariages entre Libanais,etc...). Ils sont issus soit de la vague ‘’coloniale’’ soit des exodes provoqués par la guerre du Liban.

    LE SPORT AU SÉNÉGAL

    Les Sénégalais sont sportifs. Si les infrastructures publiques manquent cruellement au Sénégal, ceux qui souhaitent s'adonner à une activité physique le font avec les moyens du bord. Ces moyens, le plus souvent se résument en brousse à deux piquets de bois et un vieux ballon dégonflé pour jouer au foot ou à des boîtes de sauce tomate remplies de sable en guise d'haltères sur la corniche dakaroise. Ces moyens du bord ce sont aussi ces téléviseurs "mutualisés" qui permettent à tous ceux qui n'ont pas les moyens d'avoir la télé chez eux de se réunir dans la cour du voisin pour visionner les tournois de lutte ou les grandes compétitions de football.

    La lutte traditionnelle :

    La lutte traditionnelle, c'est la sport national. Tyson, Bombardier, Yékini, Mohammed Ali, Balla Beye, Tapha GUEYE (le tigre de Fass), Mor Fadam,  autant de noms de stars qui résonnent chaque dimanche dans les plus grands stades de Dakar et à la télévision. Chaque quartier, chaque village, chaque région a son champion. Depuis quelques années, les cachets des lutteurs ont explosé et la lutte est ainsi devenue une activité très lucrative. Voir notre page spéciale sur la lutte traditionnelle.

    Voir aussi la page sur la lutte traditionnelle au Sénégal

    Lutte traditionnelle au Sénégal

    Le football :

    Si la lutte traditionnelle est le sport national, le sport le plus populaire demeure le football. Pas un village n'est démuni d'un petit terrain de football de fortune. L'équipe nationale, mauvaise d'entre les mauvaises ne survit que grâce à un vieux souvenir du mondial 2002 où, grâce un miracle, elle s'est qualifiée et a battu la France. Depuis, c'est la Bérézina, puisque l'équipe en plus de n'être pas qualifiée au Mondial 2006 se fait règulièrement éliminer lors des compétitions africaines par des "petites" équipes. La faute en est, sans nul doute à cette petite merde prétentieuse et décolorée surnommée "le cracheur" en la personne d'El Hadj Diouf, règulièrement à la une des journaux pour violences conjugales, aggressions contre des femmes ou des fans, crachats sur des supporters, conduite dangereuse, etc... Bref, une sous-merde qui gagnerait à avoir enfin le cassé par un joueur sur le terrain pour débarrasser enfin le football et le Sénégal de cette fiotte insignifiante. Il en va de même pour un autre joueur censé incarner un modèle pour les jeunes Sénégalais, Fadiga, qui fit la honte du Sénégal en volant des bijoux dans une bijouterie coréenne durant le mondial 2002, soit disant pour s'amuser, pour un "défi". Si quelqu'un pouvait lui mettre une grande bouffe dans sa sale gueule, juste pour s'amuser, pour un "défi", le monde du sport ne s'en porterait que mieux (aux dernières nouvelles, Dieu lui même l'a puni, puisque ce rat en plus de sa malformation cardiaque a diverses blessures l'empêchant de continuer à sévir sur les stades).

    Heureusement, le monde du football sénégalais ne se résume pas aux deux tristes personnages cités plus haut. Ce sport est avant tout une jeu populaire qui anime tout le pays notamment durant les "navétanes". Les navétanes sont des tournois organisés en quartiers, villes, départements et régions qui font concourir des milliers de joueurs amateurs à travers le pays. Ces navétanes sont d'ailleurs le terrain de prédation idéal pour les vautours de tous pays qui recherchent des jeunes joueurs talentueux pour leurs équipes. Le Sénégal compte en effet un grand nombre de ses ressortissants dans les équipes européennes : pas une seule grande équipe française n'a pas de Sénégalais dans son équipe. Les rubriques des sports des journaux dakarois suivent donc règulièrement les performances footballistiques des enfants du pays.

    Le Sénégal compte évidemment une fédération de football qui régit les compétitions. Les équipes ne représentent plus tellement les régions comme ce fut le cas jadis pour le Casasport qui raflait toutes les médailles (équipe de Casamance). Aujourd'hui, les équipes sont principalement corporatistes : Douanes, Jaraaf, Port (ces dernières ont pas mal de fric, on se demande comment...), Jeanne d'Arc, etc...

    Voir aussi la page sur les 22 joueurs de l'équipe nationale sénégalaise

    Les arts martiaux :

    Voir la page sur les arts martiaux au Sénégal
    Voir aussi la page sur la lutte traditionnelle au Sénégal
    Voir aussi la page sur les loisirs sportif au Sénégal

    Basket féminin au SénégalLe basket ball :

    Beaucoup de Sénégalais prononcent "Baské" (comme le pays Niger est souvent prononcé Nigé...). Ce sport est apprécié au Sénégal mais reste tout de même très marginal. Au niveau international, le basket féminin sénégalais est assez fort (notamment au niveau africain), alors que le basket masculin est quasimment absent des podiums même si il compte beaucoup de joueurs de qualité pour la plupart évoluant à l'étranger et notamment en France : Makhtar N'Diaye à Levallois, El Kabir Pene au Stade Clermontois, Babacar Cissé au Havre, Maleye N'Doye à Dijon, Moustapha Niang à Roanne. La dernière victoire de l'équipe masculine aux championnats d'Afrique date de 1997.

    photo à droite : une joueuse du Jaraaf lors d'un match.

    Le basket féminin lui, n'a depuis 1968 loupé qu'un seul podium en 1986 (la compétition a lieu tous les deux ans). Cette équipe féminine a même remporté 9 fois les championnats !

    Le Sénégal organise les championnats d'Afrique de basket en 2007.

    Portail internet du basket sénégalais

    L'athlétisme :

    Le Sénégal n'est pas une nation africaine d'athlétisme. Si lors des jeux olympiques le nombre d'Ethiopiens, de Kényans ou de Sud-Africains est important, le seul Sénégalais présent lors de derniers JO est la Kaolackoise Amy Mbacké Thiam, coureuse du 400 mètres. Mais les jeunes connaissent un nouvel engouement pour les différentes disciplines olympiques et de nouvelles infrastructures sont construites telle que la piscine olympique nationale du Point E qui voit enfin le pays se doter d'un bassin aux normes internationales pour l'entrainement de ses nageurs.

    Site de la fédération sénégalaise d'athlétisme

    La musculation :

    Il suffit de se balader sur la corniche de Dakar pour voir tous les jours une foule de sportifs courir ou faire de la musculation sur des bancs de fortune. Mais à Dakar, et dans une moindre mesure dans les villes de province, les clubs de musculation mieux équipés se sont multipliés ces dernières années avec l'essor croissant de la médiatisation de la lutte traditionnelle.

    Musculation, gymnastique douce, cardio-training, fitness, l’offre des salles de sport est large pour ceux qui consentent à investir dans leur forme physique. En expansion dans la capitale depuis quelques années, les salles de sport nécessitent un investissement lourd mais qui s’avère bien rentable. On les trouve aussi bien dans les zones résidentielles que dans les quartiers populaires. L’inscription dans les club de musculation coûte de 2500 à 16000CFA (3.25 à 25€) alors que les mensualités varient de 10000 à 15000CFA (15 à 23€).

    Sports intellectuels :

    Parmi les "sports" il ne faut pas oublier la matière grise. Le Sénégal est depuis des années à la tête des pays les plus forts au scrabble, aux dames ou aux échecs. C'est même dans ces disciplines qu'ils occupent les plus hautes places mondiales.

    Le scrabble au Sénégal ce sont des dizaines de milliers de joueurs à travers le pays mais aussi 700 joueurs licenciés, regroupés dans 6 ligues régionales (Dakar - Thiès - Kaolack - Saint-Louis - Matam - Tambacounda), 64 clubs et 36 clubs scolaires. Ce sont aussi des champions tels que Babacar MBENGUE, Samba SYLLA ou Arona GAYE. Face a cet engouement et ce nombre croissant de champions sénégalais, le scrabble francophone verra le championnat international de scrabble francophone 2008 se tenir à Dakar.
    Fédération Sénégalaise de Scrabble BP 22527 Dakar Ponty - SENEGAL Tél 638 8891 & 525 9530

    Jeu de dames au SénégalConcernant le jeu de dames, le Sénégal brille également à l'international. Ce n'est guère une surprise. Il suffit de se balader dans les rues du pays, jusqu'au village le plus perdu, pour voir des hommes jouer aux dames avec acharnement. En 2001, le Sénégalais Ndiaga Samb a été le premier homme à battre BUGGY, le plus évolué des programme de dames, dans un duel homme-machine historique ! D'autres Sénégalais occupent des places de choix dans le classement international.

    Photo à gauche : jeu de dames dans le film "La petite vendeuse de Soleil" de Djibril Diop Mambéty

    Voir aussi la page sur les loisirs sportif au Sénégal


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