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© Philippe Hervouet
Masque
BAMILEKE
Cameroun
Tissu, perles, ficelle
Inv. 2074
XXe siècle
Donation De Quirielle, 2004Ce masque initiatique BAMILEKE est porté lors de cérémonies en l'honneur du pouvoir royal.
L'art BAMILEKE est principalement représenté dans le travail de la broderie de perles d'importation. On retrouve cette technique sur les sculptures en bois, les calebasses, certains petits objets mobiliers...
Le perlage est également exécuté sur des masques en tissu, sorte de cagoule munie d'orifices pour les yeux. Ces masques présentent de grandes oreilles rondes et décollées et ils se prolongent par une pièce tombant du visage aux genoux. La broderie de perles multicolores propose des motifs circulaires et géométriques. Ce masque ne sort que lors de grandes cérémonies en l'honneur du pouvoir royal. Il vise, en effet, à montrer la prospérité que le souverain (fon) apporte à l'ensemble de son peuple. Le perlage est uniquement réservé au roi. Le costume associé à ce masque se compose de tissu et d'une peau de panthère.
MUSEE DES ARTS PREMIERS-PARIS-
CRANOLOGIE ET LE REVE
LE CULTE DES CRANES OU LA CRANOLOGIE CHEZ LES BAMILEKE.
CRANOLOGIE
Fondements spirituels. Ce quelle est et ce quelle nest pas. Les Bamiléké considèrent que lOS humain est un excellent moyen pour entrer spirituellement en contact avec le Défunt à qui appartenait cet Os.
LOs du Crâne Humain, à cause de sa correspondance avec les parties supérieures de lêtre (A savoir : LAme, la Conscience, lEsprit et le Créateur « SI »), est un excellent moyen pour entrer spirituellement en contact avec lAme dun défunt. Nous pouvons ainsi utiliser efficacement le Crâne de nimporte quel défunt pour vibrer en résonance avec son Esprit qui se trouve dans lau delà. Le contact spirituel ainsi réalisé peut être utilisé pour effectuer toute demande ou toute prière daction ou dintercession en notre faveur auprès de « SI », le Créateur. Telle est la véritable explication et signification du Culte des Crânes chez les Bamiléké.
Dans la pratique, le Crâne des défunts Ancêtres est déterré après quelques mois ou quelques années et placés en un lieu sacré sous la garde du successeur légitime de la lignée familiale.
Ceux qui en éprouvent le besoin viendront auprès de ces crânes invoquer lEnergie et la Conscience des Ancêtres à travers des prières accompagnées quelquefois de sacrifices ou de dons symboliques tels que lhuile de palme et le sel.
LACONCEPTION DE LAU DELA CHEZ LES BAMILEKE.
La conception Bamiléké de la vie après la mort. La doctrine de la réincarnation chez les Bamiléké. Pour le Bamiléké la Mort nexiste pas. Nous quittons simplement un plan pour continuer notre vie sur un autre plan : le Monde des Ancêtres. Apres un temps variable de vie dans le monde des Ancêtres, nous revenons sur terre dans un nouveau corps physique de préférence dans la même lignée familiale.
En observant attentivement le comportement de certains enfants, il est possible de reconnaître en eux tel ou tel de nos Ancêtres qui est revenu dans un corps différent. Le Bamiléké croient ainsi en la réincarnation.
LES REVES ET LES SONGES : LEUR PLACE DANS LA SPIRITUALITE BAMILEKE.
Les Rêves et les Songes sont considérés par les Spiritualistes Bamiléké comme un moyen de communication avec les Plans ou Mondes spirituels. Ils ont une grande place dans la vie de tous les jours. Les uns et les autres se racontent spontanément leurs Rêves en sortant du sommeil et sefforcent de leur trouver une signification.
Le Monde des Rêves est considéré comme étant aussi réel que le Monde matériel. Dans létat de Rêve, nous sommes dans notre corps spirituel, détaché de notre corps physique et nous voyageons librement dun monde spirituel à lautre.
Il nous arrive fréquemment de visiter le monde où résident nos Ancêtres. Dans létat de Rêves, nous pouvons voir lavenir et nous préparer ainsi à y faire face. Nous pouvons aussi apprendre dimportantes leçons sur la vie en général et notre vie en particulier.
Certaines personnes ont appris ou développé lArt de rêver consciemment. Ces personnes peuvent à volonté « sortir » de leur corps physique et voyager spirituellement où bon leur semble. Certains de ces privilégiés utilisent ces pouvoirs plus ou moins constructivement. Ce sont des « Sorciers ». Ils peuvent être des « Sorciers Noirs » selon quils utilisent ce pouvoir négativement ou des « Sorciers Blancs » selon quils lutilisent positivement.
ORIGINES LOINTAINES DU PEUPLE BAMILEKE ET DE SES TRADITIONS SPIRITUELLES.
LEgypte Ancienne : Ses rapports "inconnus" avec les Bamiléké.
Lessence des Traditions Spirituelles Bamiléké plonge ses racines lointaines dans lEgypte Pharaonique. Ces sources remontent au PHARAON AKHENATON. Ce dernier vécu il y a plus de 3 500 ans en Egypte.
Extérieurement, de ces origines Egyptiennes, le Peuple Bamiléké garde encore aujourdhui, la structure de ses Royaumes, les Toitures à formes Pyramidales. De nombreux mots, verbes et noms utilisés aujourdhui encore sont ceux de lEgypte des Pharaons.
Je vous reviends bientôt pour la 2e partie de ces réflexions sur la « SPIRITUALITE BAMILEKE »
Ta Goua Nom
Bamiléké: Un peuple riche
La fonction de chef traditionnel du roi chez les Bamiléké
Dans un groupement donné à la province de louest Cameroun, le roi est à la fois un dirigeant mystique et un monarque qui a un rôle très étendu sur le plan spirituel et féodal. Le roi est le symbole de tout ce qui concourt au bonheur de son peuple .ses fonctions le place même sil nest pas exceptionnellement nanti de talents ou de capacités comme la courroie de transmission entre le peuple quil gouverne et Dieu placé au dessus de tous pouvoirs les majestés sont généralement désignés sous le nom de nomtchema ( lion) mbelang ou autres, ntah soungseu (défense déléphant,) qui sont des éléments totémiques avec les quelles il sidentifie. Dune manière générale, les rois bamileke jouissent des pouvoirs temporels et spirituels après leur séjour dinitiation au laakam pendant 9 semaines bien comptées. dans le langage traditionnel,le chef ne meurt pas il disparaît il s'en va dans le royaume de ses ancêtres. Par ailleurs, il est le maître de la terre, à condition de préserver le droit dusage à tous.En pays Bamiléké, avant le frottement contre les civilisations étrangères qui ont détournes tout action sarticulait sur un point quest la royauté, lieu qui incarne le pourvoir divin ,lautorité, la législation nécessaire pour lordre la paix et tout ce quil faut à chacun dans la communauté pour bien vivre. Le palais royal est le chef lieu de lunité traditionnelle. le roi qui lincarne a toujours été le plus grand détenteur des pouvoirs, le plus indiquer à consulter pour trouver la solution qui convient à un problème. Cest le roi qui joue le rôle de juge suprême dans la collectivité quil dirige .son devoir est dêtre constamment à la disposition de la communauté dont il a la charge .Il est obligé dêtre prompt à discerner les besoins des populations placées sous son égide à les encadrer et à les protéger grâce aux pouvoirs spéciaux dont il est détenteur. Étant considéré comme le reflet du règne de Dieu parmi les hommes, il est le dépositaires du savoir, des coutumes , des pouvoirs ; il est le symbole de la vie religieuse traditionnelle de sa communauté, car cest le roi qui doit rendre sacrée ou spirituelle lhistoire de sa société .Il est le point de jonction entre le monde historico -physique et le monde spirituel de par son caractère de prêtre des ancêtres mythiques, détenteurs des statues et des éléments totémiques avec lesquels il sidentifie .cest ainsi quil a le monopole des peaux de panthères, des sièges figurant de panthères des défense déléphants etc....
Autant de symbole de sa puissance puisquil est le chef est maître des éléments lincarnation de la communauté ,lessence de la pensée et de laction denvergure. Dans la société Bamiléké , le roi est considéré comme le plus fort en tout point de vue dans la communauté placée sous son autorité parce que tous les sorciers ,magiciens, médiums, devins guérisseurs lui passent leurs puissances pendant les neufs mois de linitiation. Cest ainsi quon dit que dans chaque collectivité traditionnelle, le roi réunit tous les pouvoirs surnaturels existant dans son unité de commandement. Il est dit que cest lui qui relie le peuple à Dieu en tant quincarnation divine. Doù la dénomination Sipeufeu (Dieu est le roi) ou encore Sibafeu (Dieu est roi)
Création d'un royaume en pays Bamiléké
Un groupement humain prend naissance à) partir dun palais royal. chaque chefferie est une sorte de patrie autonome ;mais bien quindépendantes, les chefferies ont les grades de différents suivant leur proximité avec lancêtre mythique . La différence entre eux est que certains villages, par exemple, nont jamais été vaincus par un autre village . Par ailleurs le nombre de case ou toits coniques dans lenceinte dun palais royal matérialise la puissance de ce royaume. Pour quil y ait un nouveau royaume, il fallait quun homme, prince ou notable ou serviteur puissant se rebelle, refuse sa soumission à un autre royaume &ancien séloigne de celui ci ,et arrive à simplanter quelque part, en forêt ou dans la savane. De là, il crée sa propre famille, se constitue en cour, attire vers lui une population, ou simpose sur toute faible résistance trouvée en place. Beaucoup de chasseurs , aventuriers ou explorateurs, au cours de leur éloignement, ont crée des royaumes puissants qui se sont maintenus contrez vents et marées.
Le peuplement
Plus un royaume se sentait puissant plus il sagrandissait en combattant ,en gagnant des hommes et du terrain .Des tranchées creusées avant et pendant la colonisation séparaient les villages (groupements)voisins. Cest ainsi que lon trouve aujourdhui des groupements constitués de plusieurs milliers de personnes à côté dautres se limitant à quelques centaines dâmes. Dans ces grands groupements ,on trouve des soumis, des ralliés, des minorités , des réfugiés émigrants, etc. Partout, les jeunes représentent lespoir , la projection dans lavenir, doù limportance accordée à leur initiation qui les prépare à travers le courage, le travail, l endurance, la générosité, etc.... à assumer pleinement dans la société. En général les femmes ne sont pas oubliées .Mères, épouses nourricières de la cellule sociale quest la famille, les MEKEU (mères des jumeaux) jouissent d une estime et dun privilège au sein de la communauté ; les MAFEU sont respectées , honorées.
Sociétés secrètes
Le pouvoir de chaque roi est sérieusement tempéré par le grand nombre de sociétés sécrètes qui animent et entretiennent la flamme de la communauté. Elles ont un caractère ,soit religieux, soit économique, mais leur étude reste une affaire tabou en raison de leur nature sacrée. Elles se réunissent à des périodes précise. Hiérarchisée, chaque confrérie a une signification propre et est orientée vers une mission précise. Exemples : pagouop (porteur de peau de panthère) Medjoung (guerriers) Kougang (tenants des coutumes et traditions). Laccès aux sociétés sécrètes passe par linitiation qui est la base des coutumes ; les coutumes et traditions sont aussi nombreuses que diverses. Très respectées, elles font la fierté se lhomme Bamiléké qui y attache beaucoup dimportance. Le roi est entouré aussi dagents exécutifs notamment : les Wala djé (sorte dagent public) les Wala- ntsaà (sorte de messager et protocole) , ainsi que les serviteurs dont le chef de fil est un Defeu, suivi de Tabeu, etc....
Justice traditionnelle
Le justice est rendue au moyen de la torture ou de Ngwe (potion médicamenteuse à effet et pouvoir surnaturels ou maléfiques contre les malfaiteurs), ou encore au moyen du versement de vin de raphia sur un tombeau en proposant une sanction en cas de mensonge ou de culpabilité. Autrefois, lanimal de vérité en cas de Ngwe était la tortue. Après les déclarations dinnocence jurées par les parties en présence, celle - ci se dirigeait vers le menteur et sa culpabilité était ainsi consommée.
Habillement et danses traditionnelles
La couture Bamiléké compte parmi les plus somptueux : décoration et goût poussé dans la recherche ; cest tout un message qui témoigne de la finesse du Bamiléké dans lart de la communication. Les cérémonies de danses traditionnelles sont les occasions propices pour apprécier la richesse de ces tenues , fruit de ma maîtrise de l art
Relation inter-village
Chaque groupement a des alliés suivant les pensées historiques, des batailles antiques, ou selon que telle uvre est celle dun natif de telle personne, ou encore que le successeur dans tel palais fut le petit- fils de tel autre grand roi, etc....
Le calcul traditionnel du temps
En pays Bamiléké, la semaine compte huit jours, et chaque jour a une signification liée aux activités qui lui sont réservées, ou inspirées de lhistoire du village. Dune manière générale, le temps est indiqué par des événements qui le marque : tel fait sest déroulé pendant les récolte de telle ou telle plantes, pendant les semailles de telles autre , en saison sèche ou de pluie ; on dira par exemple je suis né l année où il eut linvasion des sauterelles ; lannée » où il eut éclipse ; au lever ou au coucher du soleil : à la nouvelle ou en pleine lune ; au premier chant du coq ; etc.... De nos jours, les chose ont évoluées avec les calendriers en langue maternelle où les jours , les semaines les mois voire lannée ont effectivement une dénomination. Les biens privés ne manquent pas. Mais les biens communs sont les plus nombreux , parmi lesquels ; · Le palais royal lui-même : Ntsaa - ngouong (palais du peuple) · Les pagnes traditionnels de la chefferie · Les bracelets en or du chef · Les ivoires de la chefferies · Certains instruments Qualifiés de tsegouong cest à dire les biens du peuple) · Les lieux et marchés publics · Les lieux saints · Les cours deaux · Les routes publiques · Tribune et tam-tams de la chefferie
Source: Extrait du journal POUALA CULTURE
POUR EN SAVOIR PLUS: www.monaya.com
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Une association dirigée par une artiste au grand coeur!
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L'Association des fourmis
Dont le siège social est à : Mairie dAnnoisin-chatelans 38460
Cette association a pour objet :
La promotion de la peinture et le soutien aux malades hospitalisés et à leur famille.
Ses activités seront les suivantes :- organisation d'ateliers peinture pour les enfants, à l'hôpital ou en activité extra scolaires, afin de leur faire partager le plaisir de peindre et de leur transmettre des messages citoyens importants sur le respect, la solidarité etc.
- création artistique pouvant donner lieu à la vente d'uvres
- remises de dons à l'hôpital pour améliorer le quotidien des patients, et soutenir les malades et leurs familles dans leur combat pour la vie.
- soutien à d'autres associations pour des causes humanitaires.
http://association-des-fourmis.oldiblog.com/?page=articles&rub=368217
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Un superbe site gourmand de la Cuisine du SUD OUEST!!!! VISITE IMPERATIVE!!!!
un exemple!!!:
Idées de recettes et dossiers :
Cassoulet, Sud-Ouest, Canard
© Marc Rigaud - Fotolia.com
De Toulouse ou de Castelnaudary, l'important est de choisir des ingrédients de grandes qualités, de prendre son temps et de partager un gran...Idée recette : Cassoulet de ma grand-mère
Consultez le dossier recettes : cassoulet
Autres bonnes idées : Cassoulet, Sud-Ouest, CanardINGREDIENTS PREPARATION Pour 8 personne(s)
- 1 litre de haricots secs blancs- 1 carotte
- 1 oignon pique de 3 clous de girofle
- 200 gr d'oignon hache
- 2 bouquets garnis
- 5 gousses d'ail
- 1 pot de graisse d'oie
- 6 tomates pays, pelées et épépinées
- 300 gr de lard de poitrine
- 200 gr de couennes fraîches
- 750 gr d'échine de porc
- 800 gr de haut carre d'agneau
- 3 à 400gr de saucisse de Toulouse
- 1/2 saucisson à l'ail cuit
- 2 morceaux de confit de canard- Faire tremper les haricots 6h00 dans de l'eau froide.- Dans une grande casserole avec une cuiller de graisse d'oie, faire cuire le lard, la couenne, la carotte, l'oignon pique, 3 gousses d'ail, un bouquet garni et les haricots couverts d'eau; faire cuire a feu doux (juste un petit bouillon) pendant 1 heure. Ajuster le sel en cours de cuisson car le lard est parfois très sale.
- Dans une sauteuse, faire revenir à la graisse d'oie: l'échine de porc et le carre de mouton en salant et surtout poivrant généreusement, puis sortez les viandes bien rissolées et dans la même casserole, ajouter l'oignon haché, un bouquet garni, 2 gousses d'ail écrasées, les tomates concassées, et la saucisse.- Faire cuire à feux doux et à couvert en mouillant d'un peu de jus de marmite, environ une heure.- Retirer les viandes qui ont cuit avec les haricots, et retirer les légumes de ceux ci, découper le saucisson en tranches de ±1cm d'épaisseur, couper les viandes en morceaux de 5x5 cm, idem pour la couenne.- Dans un grand plat en terre creux ou une marmite allant au four, disposer les couennes au fond, surmontées d'une couche de viandes et de sauce de saucisse et saucisson, puis une couche de haricots, puis de viandes et de sauce, de saucisse et saucisson, puis de haricots, poser le confit sans l'excédent de sa graisse au dessus ajouter une bonne cuiller à soupe de graisse d'oie, mettre au four chaud (170°) 2h environ (goûter que les pois s'écrasent bien, sans se défaire pour autant).Source : Dr Bernard Boden <BBODEN@OCEANES.FR>SUGGESTIONS ET CONSEILS Conseils de Chef Damien :- Choisissez des haricots secs de grande qualité car c'est la base de la recette (haricot tarbais,...)- Vous devez normalement gratiner votre cassoulet avec un peu de chapelure en fin de cuisson.- J'aime ajouter un petit peu de piment d'Espelette dans le cassoulet pour lui donner de la force !
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Nord Cameroun
<script type=text/javascript></script> <script src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js" type=text/javascript> </script> Le grand Nord : première région agricole et touristique du Cameroun?!!
Le climat tropical qui berce les trois provinces septentrionales du Cameroun (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), est loin davoir desservi cette partie du pays. En effet limmensité et la diversité de sa production agricole viennent battre en brèche, chaque année, lopinion qui veut quune pluviométrie faible entraîne forcément de piètres récoltes. Bien que bénéficiant seulement de trois mois de pluie sur les douze que compte lannée, le septentrion camerounais sen sort plutôt très bien. Grâce à des conditions naturelles exceptionnelles, à une longue tradition agro-pastorale adaptée aux conditions du milieu ainsi quà un encadrement exemplaire des paysans , le Grand-Nord est devenu la première région agricole du Cameroun.
Ici, le premier atout naturel est lincroyable fertilité du sol. Constitué essentiellement de carat et dargile, ce sol ingrat en apparence - puisque très souvent desséché et fendillé par le soleil - enfante pourtant chaque année des tonnes de vivres à lhectare. Ici également les techniques culturales restent ancestrales, mais, ouvertes à la modernité chez les Toupouri, les guiziga, les Moundang, les Mousgoum, les Mandara etc.
Tenez à titre dexemple : les feux de brousse dont la voracité est décriée à travers la planète sont utilisés chez nous sans débordement sur la savane, ceci dans le but de nettoyer les parcelles cultivables avant les semailles. Ainsi, la corvée du débroussaillage plus connue dans les régions forestières, est épargnée aux paysans locaux. Grâce à cette technique, les agriculteurs du septentrion peuvent aménager des surfaces cultivables à perte de vue.
Mariage entre lagriculture et lélevage
Lorsque la saison culturale est lancée en juillet avec lapparition des premières pluies, toutes les énergies animale et humaine sont mises à contribution afin de réaliser des exploitations toujours plus vastes. Ainsi, le mariage entre lagriculture et lélevage est célébré au grand jour : chevaux, ânes et gros bétail sont utilisés pour le transport des semences et pour le labour ; les déjections danimaux sont aussi mises à contribution.
La bouse de vache et autres excréments de petit bétail sont transformés sur-place en engrais et utilisé comme fertilisants. En retour, les feuilles de maïs, de mil et de sorgho servent daliments pour le bétail.
Les semences agricoles quant à elles viennent généralement de lIRAD (Institut de Recherche Agricole pour le Développement) et mises à la disposition des paysans par le PNVA (Programme National de Vulgarisation Agricole). Sous la houlette de nombreuses Ong, de nouvelles techniques agricoles sont inculquées aux agriculteurs ainsi que des financements en soutien à lentreprenariat paysan. Le résultat de cette synergie est souvent spectaculaire dans cette partie du pays où des champs de maïs, de mil, de sorgho, doignon, darachide, de coton, de patate, de riz, de haricot ou de manguiers donnent habituellement des vertiges aux voyageurs de la région au mois de septembre. Ici, le Sahel souvent presque sans vie en saison sèche est rendu vert par lagriculture, le temps dun trimestre de pluies.
Moutourwa
La production est souvent abondante au point où les greniers débordent dans les Saré (concessions familiales) de Touloum ou de Goudoum-Goudoum. Ainsi, lexcédant de la production est acheminé à environ 1200 kilomètres de la région, vers le sud du pays, notamment en direction de Douala et de Yaoundé, les deux plus grandes métropoles du Cameroun.
Parmi les denrées agricoles produites au Nord et commercialisées dans la partie méridionale du pays, larachide, loignon et lhuile de coton figurent en bonne place.
Les produits de lélevage occupent certainement le haut du pavé : sur 100 kg de viande de buf conduits par les Bororo et vendus à Yaoundé, en moyenne, 91 viennent du Nord ! Le petit bétail nest pas en reste. En effet dans les marchés de vivres de la capitale, de nombreux hangars hébergent chèvres et moutons élevés au Nord pour être consommés au Sud. La filière porcine jusque là développée à lOuest du pays, est en train de pousser des ailes à lExtreme-Nord, notamment à Yagoua dans le Mayo Danaï où les éleveurs en majorité sudistes y développent lactivité. Certains comptent dailleurs coupler lélevage du porc à celui de la volaille pour tenter de combler les besoins sans cesse grandissants du marché national.
Mais malgré les bons résultats sus évoqués, le potentiel agricole de la région reste pourtant exploité à quelque 40% seulement ! Comme toute bonne fille du Nord timide et généreuse la terre du septentrion attend toujours de nouveaux prétendants. Offrez-lui vos bras, elle fera le reste. Certainement à limage des merveilleux sites touristiques quelle a gracieusement offerts à lhumanité et qui font notre fierté depuis toujours.
Le Sultanat de Pouss et les pics de Rumsiki : deux sites touristiques à visiter à lExtrême-Nord.
La Réserve naturelle, ou si vous préférez, le parc animalier de 50 mille hectares de Waza, est assurément le site touristique le plus connu et le plus visité du Cameroun, selon les données disponibles au ministère du tourisme.
Si le parc de Waza, comme on aime bien à lappeler, a acquis une notoriété immense au point de faire ombrage aux autres merveilles humaine (le sultanat de Pouss) ou naturelle (les pics de Rumsiki) de la région, cest bien grâce à la cohabitation in situ de près de 20 mille espèces danimaux et doiseaux, mais aussi la proximité de la route nationale numéro1 qui relie le Gabon au Tchad, passant par le Cameroun.
Cette providence dont bénéficie le parc de Waza na pourtant pas entamé la splendeur des massifs de Rumsiki, près de Mokolo, ni larchiteture unique des cases en obus du Sultanat de Pouss, non loin de Yagoua.
A Rumsiki où un plateau quartzien sest élevé à près de 1200 mètres du niveau de la mer, lon reste toujours sans parole face à une superposition inexpliquée de pierres, principal point dattraction du site. Ici, lalpinisme est pratiqué par les visiteurs et soutenu par une population toute acquise au tourisme.
Sorcier aux crabes - Rhumsiki
Le tissage
Lartisanat y est aussi pratiqué, notamment : la poterie, le tissage et la tannerie. Ainsi, des pots en terre cuite aux motifs uniques sont exposés à lintention des visiteurs ; des tissus fabriqués selon des techniques ancestrales y sont aussi commercialisés sous forme de nappes de table ou de boubous. Des sandales et des sacs issus de la tannerie locale y font la fierté des paysans et le bonheur des touristes.
A Pouss, les visiteurs du Sultan le maître des lieux sont hébergés dans des demeures « tropicalisées dorigine ». En effet les fameuses cases en forme dobus et recouvertes de terre, de la base au sommet, offrent à leurs hôtes un micro climat doux au cur dune région pourtant chaude.
Une fantasia y est souvent organisée par le Sultan en lhonneur de ses hôtes.
En somme, aucun reportage, aucun film ne saura décrire fidèlement les merveilles du Grand Nord. Elles sont à vivre pour être appréciées à leur juste valeur. Vous y serez les bienvenus.
Rémy NDZIE ONDOA
Correspondant
Cameroun Guide gie Grand Nord
© Cameroun Guide GIE - Yaoundé - Douala - Garoua - Maroua - Bordeaux - Email:info@cameroun-guide.com
L'action humanitaire de "ophtalmos sans frontiéres"
Ophtalmo Sans Frontières
28 chemin du Gaty
85400 LUCON
Tél : 00 332 51 56 15 43
Fax: 00 332 28 14 01 96B.P. 434 Garoua / Cameroun
Tel/fax : 00 237 27 23 81<spacer width="1" height="201" type="block" /> <spacer width="206" height="1" type="block" /> <spacer width="24" height="1" type="block" /> <spacer width="378" height="1" type="block" /> <spacer width="116" height="1" type="block" /> <spacer width="85" height="1" type="block" /> <spacer width="9" height="1" type="block" /> <spacer width="68" height="1" type="block" /> http://www.opht-sans-frontieres.org/
Le Nord Cameroun, qui comprend les provinces du nord et de lextrême nord du pays, compte 3,1 millions dhabitants pour une superficie de 150 000 km2. Il sagit dune population essentiellement rurale, et pauvre. Les deux principales villes de la région sont Garoua et Maroua (100 000 habitants).
Le relief montagneux des Kapsikis occupe le sud-ouest. C'est une région très aride, difficile d'accès où les populations sont particulièrement pauvres et les conditions sanitaires très précaires (manque d'eau).
La réserve de WASA est la réserve d'animaux sauvages la plus visitée et la mieux aménagée du Cameroun. Créé en 1934, ce parc sétend sur 170.000 hectares. Il se visite sous la responsabilité des guides qui ont aussi la fonction de garde-chasse. Il sont chargés en outre d'entretenir les pistes défoncées par la saison des pluies, de rechercher et de pourchasser les braconniers et d'éviter le contact entre les troupeaux de bergers et des animaux sauvages. Des pistes bien entretenues sillonnent la réserve de part en part et conduisent à de vastes points d'eau où se regroupent les différentes espèces animales.
Le niveau de vie, qui sétait amélioré depuis 30 ans grâce en particulier au développement de la culture du coton, a considérablement chuté depuis 10 ans, en partie à cause de leffonfrement des cours mondiaux. Pour les populations, il en a résulté une détérioration des conditions sanitaires (impossibilité économique daccéder aux soins). Lespérance de vie est de 49 ans pour les hommes et 53 ans pour les femmes.
Les catholiques, les protestants, les musulmans sont à peu près en nombre égal au Cameroun. Les protestants s'établirent en 1845 et les catholiques seulement en 1890 à partir de la mission de Marianne Berg. Plus ancien et plus rapproché géographiquement, l'Islam a pénétré le pays en 1715. En dehors de ces trois religions, l'animisme est très répandu.
La cécité constitue un problème socio-économique évident dans les pays en voie de développement. Elle atteindrait 1 % des populations en Afrique subsaharienne, et 80 % des cas seraient curables ou évitables si lon disposait de structures médicales suffisantes. La cataracte représente la moitié des cas et ses conséquences sont lourdes (un enfant est souvent soustrait de lécole pour soccuper du vieillard aveugle)
L'absence d'hygiène est responsable de maladies comme le trachome, endémique au Nord Cameroun. Si le traitement chirurgical de lentropion trichiasis est de réalisation simple (accessible aux infirmiers, en dispensaire rural), sa prévention nécessite lintervention de nombreux acteurs de santé et une bonne connaissance du mode de vie des populations. Lhygiène est par ailleurs un souci constant dans le suivi postopératoire de la chirurgie endoculaire.
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Bamouns: visitez le site des Bamouns de France: http://www.asbaf.com/home.htm
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Bamum)Aller à : Navigation, RechercherBamoun Artisan Bamoun à Foumban Population totale 215.000 Populations significatives en Cameroun Langue Bamoun Religion ? Les Bamouns, sont une ethnie du Cameroun qui compte environ 215.000 personnes.
Religion [modifier]
La religion traditionnelle Bamoun pratique le culte de l'esprit des ancêtres censé être enfermé dans le crâne de celui-ci. Ainsi, l'ainé de chaque famille possède les crânes des hommes de la famille.
Il existe également un culte des femmes.
Les Bamouns pensent aussi qui les femmes rendent le sol fertile, c'est pourquoi les femmes sont généralement en charge des travaux des champs.
Les Masques et les statuettes sont important dans la pratique de ces cultes.
Depuis l'époque coloniale, les Bamouns ont été nombreux à se convertir à l'islam ou au christianisme. Le roi Ibrahim Njoya se convertit à l'Islam, avant de devenir chrétien, et enfin de redevenir musulman. Il aurait déclaré que l'interdiction de polygamie dans la religion chrétienne et celle de l'alcool dans l'islam auraient été des contraintes trop dures à supporter.
Écriture [modifier]
Les Bamouns sont un des rares peuples d'afrique subsaharienne à avoir développé une écriture. Cette écriture fut inventée par le roi Njoya au début du 20ème siècle. Le roi Njoya bati un musée afin d'encourager l'usage de ce système d'écriture. Néanmoins, le remplacement des Allemands par les Français sonna la fin de la monarchie et du système Bamoun d'écriture qui fut remplacé par la langue française.
Voir aussi [modifier]
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Bamouns »Royaume Bamoun
Le palais du Sultan-Foumbam-
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, RechercherSommaire
[masquer]Origine des Bamouns [modifier]
Le palais des sultans Bamouns à FoumbanLe pays Bamoun, situé dans les montagnes de l'ouest du Cameroun, est une grande "fédération de peuples" qui a forgé son unité au cours des siècles. Les Bamouns sont dirigés par un roi, membre de la dynastie de Nchare Yen, venue de Rifum (Mbankim) il y a sept siècles. Les croyances religieuses en vigueur dans cette région sont lislam, le christianisme et le culte des crânes.
Géographie [modifier]
Avec une superficie de 7 700 km² environ et 820 000 habitants [1], la région Bamoun couvre plus de la moitié de lactuelle province de lOuest.
Le royaume est constitué dun haut plateau (700m) à louest, surmonté de trois massifs alignés Mbapit, Nkogham et Mbam (2200. m) et dune plaine encaissée au pied de la falaise à lEst de Foumban ; cette plaine longe la rive du Mbam jusqu'au point de confluence avec le Noun près de Bafia.Histoire [modifier]
Lactuel territoire des Bamouns a été occupé par les immigrés Tikar en plusieurs étapes.
On suppose que 200 à 300 personnes ont franchi le fleuve à la suite du prince Nchare qui soumit sept principautés avant de sétablir dans un premier temps à Djimom. LÉtat Bamoun y est proclamé et Djimom devient la première capitale du royaume. Le pacte fondamental stipule que : « L'État Bamoun est né et Nchare en est le roi. Il désignera librement son héritier parmi ses fils.»
Les sept compagnons Kom, cosignataires, sont les conseillers intronisateurs du roi, chargés de garder la loi fondamentale en létat et de veiller à son application. Leur fonction est héréditaire et ils sont autonomes.
De Djimom, Nchare conquiert une dizaine dautres ethnies et établie sa nouvelle capitale à Foumban après y avoir vaincu les Pa Mben quil réinstalle dans un quartier de la ville.
Le royaume a alors une dimension presque circulaire dont le diamètre est de 30 Km environ entre Djimom et Kundùm. La population se situe autour de 25 000 âmes.
Quand Mboumbouo Mandù devint le onzième monarque vers la fin du XVIIIe siècle, il entreprend de grandes conquêtes aux frontières naturelles du Mbam, de la Mapè et du Noun. Le territoire est multiplié par quatre.
Le Roi Njoya (1876-1933) et l'écriture royale [modifier]
Njoya commence à gouverner vers 1892/1896, vers lâge de 19 ans (il est né en 1876). Arrivé sur le trône, il a écarté du palais comme le veut la tradition le 1er grand officier du palais, Gbetnkom, hérité de son père. Ce dernier, ne lentendant pas de cette oreille, se soulève contre Njoya. Le jeune souverain décide de faire appel aux Peuls du lamidat de Banyo à quelques 200 km du pays bamoun. Leur soutien et celui de leur cavalerie sera décisif puisquils permettent à Njoya de gagner la bataille. Impressionné, Njoya décide de se doter des éléments qui forgent selon lui la puissance de ceux qui lont aidé à gagner : une force armée dotée d'une cavalerie, une religion, et lécriture.
Une écriture créée pour le peuple [modifier]
En 1907, des missionnaires européens découvrent que le jeune roi Njoya, roi des Bamoun, a crée une écriture. Ils racontent que, ayant vu un coran, Njoya voulait non seulement inventer une manière de consigner les paroles, mais aussi répandre l'écriture pour quelle soit accessible à tous.
Lécriture royale (ou écriture Bamoun), qui comptait au départ plus de 500 signes, connaîtra plusieurs évolutions jusqu'en 1918.
La simplification - et notamment la réduction du nombre de signes à 80 caractères - assura une meilleure diffusion de lécriture et amena l'augmentation des textes rédigés avec lécriture royale, qui était enseignée dans les écoles. Njoya institua un bureau dEtat-civil pour enregistrer les naissances et les mariages. Les jugements du tribunal royal étaient également consignés par écrit.
Le livre de l'histoire, des lois et des traditions des Bamouns, qui compte plus de 1 100 pages, est alors rédigé au moyen de l'écriture royale. Sa réplique se trouve actuellement au Pitt-Rivers museum dOxford.
Lors de sa tournée du pays, le roi imposa de nouvelles lois et modifia une grande partie des lois coutumières, abolissant certains privilèges. Il inventa également une religion inspirée à la fois de lislam et du christiannisme.
Après le départ des colons allemands, les administrateurs français vont priver Njoya de ses pouvoirs traditionnels vers 1924-1925. Il sera exilé à Yaoundé en 1931 où il mourra deux ans plus tard.
L'administration française interdit alors lusage de lécriture Bamoun, qui cessera progressivement d'être utilisée.Dynasties [modifier]
- 1er NCHARE YEN 1394 - 1418
- 2ème NGOUOPOU 1418 - 1461
- 3ème MONJOU 1461 1498
- 4ème MENGAP 1498 1519
- 5ème NGOUH I 1519 1544
- 6ème FIFEN 1544 1568
- 7ème NGOUH II 1568 1590
- 8ème NGAPNA 1590 1629
- 9ème NGOULOURE 1629 1672
- 10ème KOUOTOU 1672 1757
- 11ème MBOUOMBOUO 1757 1814
- 12ème GBETKOM 1814 1817
- 13ème MBIEKOUO 1817 1818
- 14ème NGOUHOUO 1818 1863
- 15ème NGOUNGOURE 1863 (30 minutes )
- 16ème NSANGOU 1863 1889
- 17ème NJOYA 1889 1933
- 18ème NJIMOLUH NJOYA 1933 1992
- 19ème MBOMBO NJOYA 1992
Titres nobiliaires [modifier]
TITRES NOBILAIRES TRADUCTION LITTERALE ROLES OU FONCTIONS NOMINATIONS ET SUCCESSIONS MFON Roi Souverain Charge héréditaire KOM Ministre (co-fondateur) Conseillers intronisateurs Nommé, puis héréditaire NAFOM Mère du roi ou reine mère Equilibre du pouvoir Nommé NJI NGBETGNI Nji adjoint Vice-roi Héréditaire POM MAFON Frère ou sur Utérin du roi Nommé NJI FON FON Nji des rois Premier Ministre Nommé TITA NFON Père du roi ? Nommé TITA NGU Père du pays Chef de la justice Nommé TUPANKA Tête de Panka Chef de larmée royale Nommé KOM SHU MSHUT Compagnon gardien du palais Conseiller du roi Héréditaire MANSHUT Grand du palais Personnalité du royaume Nommé MFONTUE Roi soumis Chefs Vassaux Héréditaire SHUNSHUT Gardien du palais Divers services Héréditaire KPEN Esclave Serviteur Héréditaire Lien externe [modifier]
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_Bamoun »La Dynastie Bamoun
Le pays Bamoun est une grande "fédération de peuples" qui a forgé son unité au cours des siècles. Les Bamouns sont dirigés par un Roi, membre de la dynastie de Nchare Yen venue de Rifum ( Mbankim ) il y a sept siècles.
Les croyances religieuses en vigueur dans cette région sont lislam, le christianisme, et le culte de crânes.
Lactuel territoire des Bamouns a été occupé par les immigrés Tikar en plusieurs étapes.
On suppose que 200 à 300 personnes, femmes et enfants compris, ont franchis le fleuve à la suite du prince Nchare. qui soumit sept principautés avant de sétablir dans un premier temps à Njimom.
LÉtat Bamoun y est proclamé et Djimom devient la première capital du royaume.
Le pacte fondamental scellé sous larbre, Sép au lieu dit Sâmba Ngùo stipule que : «L'État Bamoun est né et Nchare en est le roi. Il désignera librement son héritier parmi ses fils.»
Les sept compagnons Kom, cosignataires, sont les conseillers intronisateurs de Roi, chargés de garder la loi fondamentale en létat et de veiller à son application. Leur fonction est héréditaire et ils sont autonomes.
De Djimom, Nchare conquiert une dizaine dautres ethnies et établie sa nouvelle capital à Foumban après y avoir vaincu les Pa Mben quil réinstalle dans un quartier de la ville.Le royaume a alors une dimension presque circulaire dont le diamètre est de 30 Km environ entre Djimom et Kundùm. La population se situe autour de 25 000 âmes.
Quand Mboumbouo Mandù devint le onzième monarque vers la fin du XVIIIe siècle il entreprend de grandes conquêtes aux frontières naturelles du Mbam, de la Mapè et du Noun. Le territoire est multiplié par quatre.
La population a plus que doublé. On évaluait la population Bamoun à 60 000 habitants vers 1900 pour une superficie de 7 700 Km2 environ.
Ce royaume est constitué dun haut plateau (700m) à louest, surmonté de trois massifs alignés Mbapit, Nkogham et Mbam (2200. m) et dune plaine encaissée au pied de la falaise à lEst de Foumban ; cette plaine longe la rive du Mbam jusqu'au point de confluence avec le Noun près de Bafia.Origine des Bamouns
Le Peuple bamoun a connu 19 souverains qui ont régné sur le Royaume ou Sultanat Bamoun ;
en tant que Chef coutumier et religieux, le Roi gère les affaires du Royaume en parfaite harmonie avec les autorités administratives locales.
Le Roi MBOUONMBOUO fut le onzième roi de la dynastie ; la légende en a fait un géant doté d'une force herculéenne ; il fortifia la ville de Foumban et résista à l'invasion Foulbé ; par la suite, il fit la guerre à 48 Chefs et refoula les Bamilékés et les Tikars venus du nord : le Royaume délimita ainsi ses frontières aux rives des fleuves Noun, Mapè et Mbam.Portrait du Roi MBOUONMBOUO
MBOUONMBOUO était un géant capable de poser les bras sur la toiture de son Palais ; sa tête énorme avait une excroissance de chaque côté du front, son nez trop lourd tombait sur sa lèvre , son cou était très long et son nombril creux. Il avait des joues très enflées et un corps très velu. Comme il souffrait de douleurs diverses, il était souvent allongé sur son lit pour recevoir ses invités mais lorsqu'il se levait, tout le monde fuyait. Lorsqu'il parlait d'un ton modéré, sa voix portait à plus de deux kilomètres mais lorsqu'il criait on l'entendait à plus de deux kilomètres à la ronde.Portrait du Roi NJOYA
Njoya commence à gouverner vers 1892/1896, vers lâge de 19 ans (il est né en 1876). Arrivé sur le trône, il a écarté du palais comme le veut la tradition le 1er grand officier du palais, Gbetnkom, hérité de son père. Ce dernier, ne lentendant pas de cette oreille, se soulève contre Njoya.
Le jeune souverain décide de faire appel aux Peul du lamidat de Banyo à quelques 200 km du pays bamoun. Leur soutien et celui de leur cavalerie sera décisif puisquils permettent à Njoya de gagner la bataille. Impressionné, Njoya décide de se doter des éléments qui forgent selon lui la puissance de ceux qui lont aidé à gagner.
Autoritaire, ambitieux, curieux, imaginatif, il inventa l'écriture et la langue SHÜMON qu'il vulgarisa dans les écoles créés par ses soins. Il permet ainsi la codification et la conservation de l'histoire et de la tradition bamoun dans un ouvrage qui a valeur d'anthologie.
Le souverain excella également dans l'art : à l'occasion d'un voyage à Buéa, il fut impressionné par la luxueuse villa du gouvernement allemand et fit édifier dès son retour un Palais, véritable chef d'oeuvre architectural dont il élabora lui-même les plans et supervisa les travaux.
C'est un Palais unique dans tout le Cameroun qui abrite aujourd'hui les services de l'administration royale et le Musée Royal.Le Roi grand amoureux des Arts et des Lettres est à l'origine de l'Islamisation du royaume à l'issue duquel il prend le titre de Sultan que porteront désormais ses successeurs. Il est déposé en 1923, meurt en exil suite à sa déportation à Yaoundé par l'administration coloniale française.EL HADJ SEIDOU NJIMOLUH NJOYA
A vingt-neuf ans, il hérite du célèbre trône Bamoun, fondé au XVIe siècle. Il est élu par le conseil des sages du royaume, parmi les cent soixante sept enfants de son père, le génial sultan Njoya.Portrait du Roi MBOMBO NJOYA
EL HADJ IBRAHIM MBOMBO NJOYA est depuis 1992 le 19ème souverain de la dynastie bamoun. Mais c'est d'abord un personnage hors du commun, un haut cadre de l'état ayant occupé de très hautes fonctions dans l'administration camerounaise pendant plusieurs années.
Il s'est assigné pour principale mission la réconciliation du peuple avec lui-même, en le soudant autour de sa culture et tradition. C'est ainsi qu'il s'est attaché à relancer la grande fête du Nguon qui relie le peuple bamoun du terroir et de la diaspora.
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