•  Masque Bamileke (c) P. Hervouet

    © Philippe Hervouet

     


    Masque

    BAMILEKE
    Cameroun

    Tissu, perles, ficelle
    Inv. 2074
    XXe siècle
    Donation De Quirielle, 2004

    Ce masque initiatique BAMILEKE est porté lors de cérémonies en l'honneur du pouvoir royal.

    L'art BAMILEKE est principalement représenté dans le travail de la broderie de perles d'importation. On retrouve cette technique sur les sculptures en bois, les calebasses, certains petits objets mobiliers...

    Le perlage est également exécuté sur des masques en tissu, sorte de cagoule munie d'orifices pour les yeux. Ces masques présentent de grandes oreilles rondes et décollées et ils se prolongent par une pièce tombant du visage aux genoux. La broderie de perles multicolores propose des motifs circulaires et géométriques. Ce masque ne sort que lors de grandes cérémonies en l'honneur du pouvoir royal. Il vise, en effet, à montrer la prospérité que le souverain (fon) apporte à l'ensemble de son peuple. Le perlage est uniquement réservé au roi. Le costume associé à ce masque se compose de tissu et d'une peau de panthère.

    MUSEE DES ARTS PREMIERS-PARIS-

    CRANOLOGIE ET LE REVE

    LE CULTE DES CRANES OU LA CRANOLOGIE CHEZ LES BAMILEKE.

     

    CRANOLOGIE

    Fondements spirituels. Ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas. Les Bamiléké considèrent que l’OS humain est un excellent moyen pour entrer spirituellement en contact avec le Défunt à qui appartenait cet Os.

    L’Os du Crâne Humain, à cause de sa correspondance avec les parties supérieures de l’être (A savoir : L’Ame, la Conscience, l’Esprit et le Créateur « SI »), est un excellent moyen pour entrer spirituellement en contact avec l’Ame d’un défunt. Nous pouvons ainsi utiliser efficacement le Crâne de n’importe quel défunt pour vibrer en résonance avec son Esprit qui se trouve dans l’au delà. Le contact spirituel ainsi réalisé peut être utilisé pour effectuer toute demande ou toute prière d’action ou d’intercession en notre faveur auprès de « SI », le Créateur. Telle est la véritable explication et signification du Culte des Crânes chez les Bamiléké.

    Dans la pratique, le Crâne des défunts Ancêtres est déterré après quelques mois ou quelques années et placés en un lieu sacré sous la garde du successeur légitime de la lignée familiale.

    Ceux qui en éprouvent le besoin viendront auprès de ces crânes invoquer l’Energie et la Conscience des Ancêtres à travers des prières accompagnées quelquefois de sacrifices ou de dons symboliques tels que l’huile de palme et le sel.

    LACONCEPTION DE L’AU DELA CHEZ LES BAMILEKE.

    La conception Bamiléké de la vie après la mort. La doctrine de la réincarnation chez les Bamiléké. Pour le Bamiléké la Mort n’existe pas. Nous quittons simplement un plan pour continuer notre vie sur un autre plan : le Monde des Ancêtres. Apres un temps variable de vie dans le monde des Ancêtres, nous revenons sur terre dans un nouveau corps physique de préférence dans la même lignée familiale.

    En observant attentivement le comportement de certains enfants, il est possible de reconnaître en eux tel ou tel de nos Ancêtres qui est revenu dans un corps différent. Le Bamiléké croient ainsi en la réincarnation.

    LES REVES ET LES SONGES : LEUR PLACE DANS LA SPIRITUALITE BAMILEKE.

    Les Rêves et les Songes sont considérés par les Spiritualistes Bamiléké comme un moyen de communication avec les Plans ou Mondes spirituels. Ils ont une grande place dans la vie de tous les jours. Les uns et les autres se racontent spontanément leurs Rêves en sortant du sommeil et s’efforcent de leur trouver une signification.

    Le Monde des Rêves est considéré comme étant aussi réel que le Monde matériel. Dans l’état de Rêve, nous sommes dans notre corps spirituel, détaché de notre corps physique et nous voyageons librement d’un monde spirituel à l’autre.

    Il nous arrive fréquemment de visiter le monde où résident nos Ancêtres. Dans l’état de Rêves, nous pouvons voir l’avenir et nous préparer ainsi à y faire face. Nous pouvons aussi apprendre d’importantes leçons sur la vie en général et notre vie en particulier.

    Certaines personnes ont appris ou développé l’Art de rêver consciemment. Ces personnes peuvent à volonté « sortir » de leur corps physique et voyager spirituellement où bon leur semble. Certains de ces privilégiés utilisent ces pouvoirs plus ou moins constructivement. Ce sont des « Sorciers ». Ils peuvent être des « Sorciers Noirs » selon qu’ils utilisent ce pouvoir négativement ou des « Sorciers Blancs » selon qu’ils l’utilisent positivement.

    ORIGINES LOINTAINES DU PEUPLE BAMILEKE ET DE SES TRADITIONS SPIRITUELLES.

    L’Egypte Ancienne : Ses rapports "inconnus" avec les Bamiléké.

    L’essence des Traditions Spirituelles Bamiléké plonge ses racines lointaines dans l’Egypte Pharaonique. Ces sources remontent au PHARAON AKHENATON. Ce dernier vécu il y a plus de 3 500 ans en Egypte.

    Extérieurement, de ces origines Egyptiennes, le Peuple Bamiléké garde encore aujourd’hui, la structure de ses Royaumes, les Toitures à formes Pyramidales. De nombreux mots, verbes et noms utilisés aujourd’hui encore sont ceux de l’Egypte des Pharaons.

    Je vous reviends bientôt pour la 2e partie de ces réflexions sur la « SPIRITUALITE BAMILEKE »

    Ta Goua Nom

    GouaNom@msn.com

    Bamiléké: Un peuple riche

    La fonction de chef traditionnel du roi chez les Bamiléké


    Dans un groupement donné à la province de l’ouest Cameroun, le roi est à la fois un dirigeant mystique et un monarque qui a un rôle très étendu sur le plan spirituel et féodal. Le roi est le symbole de tout ce qui concourt au bonheur de son peuple .ses fonctions le place même s’il n’est pas exceptionnellement nanti de talents ou de capacités comme la courroie de transmission entre le peuple qu’il gouverne et Dieu placé au dessus de tous pouvoirs les majestés sont généralement désignés sous le nom de nomtchema ( lion) mbelang ou autres, ntah soungseu (défense d’éléphant,) qui sont des éléments totémiques avec les quelles il s’identifie. D’une manière générale, les rois bamileke jouissent des pouvoirs temporels et spirituels après leur séjour d’initiation au la’akam pendant 9 semaines bien comptées. dans le langage traditionnel,le chef ne meurt pas il disparaît il s'en va dans le royaume de ses ancêtres. Par ailleurs, il est le maître de la terre, à condition de préserver le droit d’usage à tous.

    En pays Bamiléké, avant le frottement contre les civilisations étrangères qui ont détournes tout action s’articulait sur un point qu’est la royauté, lieu qui incarne le pourvoir divin ,l’autorité, la législation nécessaire pour l’ordre la paix et tout ce qu’il faut à chacun dans la communauté pour bien vivre. Le palais royal est le chef lieu de l’unité traditionnelle. le roi qui l’incarne a toujours été le plus grand détenteur des pouvoirs, le plus indiquer à consulter pour trouver la solution qui convient à un problème. C’est le roi qui joue le rôle de juge suprême dans la collectivité qu’il dirige .son devoir est d’être constamment à la disposition de la communauté dont il a la charge .Il est obligé d’être prompt à discerner les besoins des populations placées sous son égide à les encadrer et à les protéger grâce aux pouvoirs spéciaux dont il est détenteur. Étant considéré comme le reflet du règne de Dieu parmi les hommes, il est le dépositaires du savoir, des coutumes , des pouvoirs ; il est le symbole de la vie religieuse traditionnelle de sa communauté, car c’est le roi qui doit rendre sacrée ou spirituelle l’histoire de sa société .Il est le point de jonction entre le monde historico -physique et le monde spirituel de par son caractère de prêtre des ancêtres mythiques, détenteurs des statues et des éléments totémiques avec lesquels il s’identifie .c’est ainsi qu’il a le monopole des peaux de panthères, des sièges figurant de panthères des défense d’éléphants etc....

    Autant de symbole de sa puissance puisqu’il est le chef est maître des éléments l’incarnation de la communauté ,l’essence de la pensée et de l’action d’envergure. Dans la société Bamiléké , le roi est considéré comme le plus fort en tout point de vue dans la communauté placée sous son autorité parce que tous les sorciers ,magiciens, médiums, devins guérisseurs lui passent leurs puissances pendant les neufs mois de l’initiation. C’est ainsi qu’on dit que dans chaque collectivité traditionnelle, le roi réunit tous les pouvoirs surnaturels existant dans son unité de commandement. Il est dit que c’est lui qui relie le peuple à Dieu en tant qu’incarnation divine. D’où la dénomination Sipeufeu (Dieu est le roi) ou encore Sibafeu (Dieu est roi)

    Création d'un royaume en pays Bamiléké

    Un groupement humain prend naissance à) partir d’un palais royal. chaque chefferie est une sorte de patrie autonome ;mais bien qu’indépendantes, les chefferies ont les grades de différents suivant leur proximité avec l’ancêtre mythique . La différence entre eux est que certains villages, par exemple, n’ont jamais été vaincus par un autre village . Par ailleurs le nombre de case ou toits coniques dans l’enceinte d’un palais royal matérialise la puissance de ce royaume. Pour qu’il y ait un nouveau royaume, il fallait qu’un homme, prince ou notable ou serviteur puissant se rebelle, refuse sa soumission à un autre royaume &ancien s’éloigne de celui ci ,et arrive à s’implanter quelque part, en forêt ou dans la savane. De là, il crée sa propre famille, se constitue en cour, attire vers lui une population, ou s’impose sur toute faible résistance trouvée en place. Beaucoup de chasseurs , aventuriers ou explorateurs, au cours de leur éloignement, ont crée des royaumes puissants qui se sont maintenus contrez vents et marées.

    Le peuplement

    Plus un royaume se sentait puissant plus il s’agrandissait en combattant ,en gagnant des hommes et du terrain .Des tranchées creusées avant et pendant la colonisation séparaient les villages (groupements)voisins. C’est ainsi que l’on trouve aujourd’hui des groupements constitués de plusieurs milliers de personnes à côté d’autres se limitant à quelques centaines d’âmes. Dans ces grands groupements ,on trouve des soumis, des ralliés, des minorités , des réfugiés émigrants, etc. Partout, les jeunes représentent l’espoir , la projection dans l’avenir, d’où l’importance accordée à leur initiation qui les prépare à travers le courage, le travail, l’ endurance, la générosité, etc.... à assumer pleinement dans la société. En général les femmes ne sont pas oubliées .Mères, épouses nourricières de la cellule sociale qu’est la famille, les MEKEU (mères des jumeaux) jouissent d’ une estime et d’un privilège au sein de la communauté ; les MAFEU sont respectées , honorées.

    Sociétés secrètes

    Le pouvoir de chaque roi est sérieusement tempéré par le grand nombre de sociétés sécrètes qui animent et entretiennent la flamme de la communauté. Elles ont un caractère ,soit religieux, soit économique, mais leur étude reste une affaire tabou en raison de leur nature sacrée. Elles se réunissent à des périodes précise. Hiérarchisée, chaque confrérie a une signification propre et est orientée vers une mission précise. Exemples : pagouop (porteur de peau de panthère) Medjoung (guerriers) Kougang (tenants des coutumes et traditions). L’accès aux sociétés sécrètes passe par l’initiation qui est la base des coutumes ; les coutumes et traditions sont aussi nombreuses que diverses. Très respectées, elles font la fierté se l’homme Bamiléké qui y attache beaucoup d’importance. Le roi est entouré aussi d’agents exécutifs notamment : les Wala djé (sorte d’agent public) les Wala- ntsa’à (sorte de messager et protocole) , ainsi que les serviteurs dont le chef de fil est un Defeu, suivi de Tabeu, etc....

    Justice traditionnelle

    Le justice est rendue au moyen de la torture ou de Ngwe (potion médicamenteuse à effet et pouvoir surnaturels ou maléfiques contre les malfaiteurs), ou encore au moyen du versement de vin de raphia sur un tombeau en proposant une sanction en cas de mensonge ou de culpabilité. Autrefois, l’animal de vérité en cas de Ngwe était la tortue. Après les déclarations d’innocence jurées par les parties en présence, celle - ci se dirigeait vers le menteur et sa culpabilité était ainsi consommée.

    Habillement et danses traditionnelles

    La couture Bamiléké compte parmi les plus somptueux : décoration et goût poussé dans la recherche ; c’est tout un message qui témoigne de la finesse du Bamiléké dans l’art de la communication. Les cérémonies de danses traditionnelles sont les occasions propices pour apprécier la richesse de ces tenues , fruit de ma maîtrise de l’ art

    Relation inter-village

    Chaque groupement a des alliés suivant les pensées historiques, des batailles antiques, ou selon que telle œuvre est celle d’un natif de telle personne, ou encore que le successeur dans tel palais fut le petit- fils de tel autre grand roi, etc....

    Le calcul traditionnel du temps

    En pays Bamiléké, la semaine compte huit jours, et chaque jour a une signification liée aux activités qui lui sont réservées, ou inspirées de l’histoire du village. D’une manière générale, le temps est indiqué par des événements qui le marque : tel fait s’est déroulé pendant les récolte de telle ou telle plantes, pendant les semailles de telles autre , en saison sèche ou de pluie ; on dira par exemple je suis né l’ année où il eut l’invasion des sauterelles ; l’année » où il eut éclipse ; au lever ou au coucher du soleil : à la nouvelle ou en pleine lune ; au premier chant du coq ; etc.... De nos jours, les chose ont évoluées avec les calendriers en langue maternelle où les jours , les semaines les mois voire l’année ont effectivement une dénomination. Les biens privés ne manquent pas. Mais les biens communs sont les plus nombreux , parmi lesquels ; · Le palais royal lui-même : Ntsa’a - ngouong (palais du peuple) · Les pagnes traditionnels de la chefferie · Les bracelets en or du chef · Les ivoires de la chefferies · Certains instruments Qualifiés de tsegouong c’est à dire les biens du peuple) · Les lieux et marchés publics · Les lieux saints · Les cours d’eaux · Les routes publiques · Tribune et tam-tams de la chefferie


    Source: Extrait du journal POUALA CULTURE


     POUR EN SAVOIR PLUS: www.monaya.com

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  • Une association dirigée par une artiste au grand coeur!

    Visitez son site ABSOLUMENT !!!

    L'Association des fourmis


    Dont le siège social est à : Mairie d’Annoisin-chatelans 38460
    Cette association a pour objet :
    La promotion de la peinture et le soutien aux malades hospitalisés et à leur famille.
    Ses activités seront les suivantes :

    • organisation d'ateliers peinture pour les enfants, à l'hôpital ou en activité extra scolaires, afin de leur faire partager le plaisir de peindre et de leur transmettre des messages citoyens importants sur le respect, la solidarité etc.
    • création artistique pouvant donner lieu à la vente d'œuvres
    • remises de dons à l'hôpital pour améliorer le quotidien des patients, et soutenir les malades et leurs familles dans leur combat pour la vie.
    • soutien à d'autres associations pour des causes humanitaires.

     

    http://association-des-fourmis.oldiblog.com/?page=articles&rub=368217


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  • http://www.750g.com/recettes_sud-ouest.htm

    Un superbe site gourmand de la Cuisine du SUD OUEST!!!! VISITE IMPERATIVE!!!!

    un exemple!!!:

    Idées de recettes et dossiers :
    Cassoulet, Sud-Ouest, Canard

     Cassoulet de Castelnaudary
    5/5  
    3 votes  

    Préparation : 1 heure. Cuisson : 4 heures. Attente : 2 heures. Difficulté : Difficile. Coût : Budget moyen

    Un grand classique des plats des cuisines régiomales : le cassoulet !

    Auteur de la recette : Source : Dr Bernard Boden


    © Marc Rigaud - Fotolia.com


    De Toulouse ou de Castelnaudary, l'important est de choisir des ingrédients de grandes qualités, de prendre son temps et de partager un gran...
    Idée recette : Cassoulet de ma grand-mère
    Consultez le dossier recettes : cassoulet
    Autres bonnes idées : Cassoulet, Sud-Ouest, Canard

    INGREDIENTS PREPARATION
    Pour 8 personne(s)

    - 1 litre de haricots secs blancs
    - 1 carotte
    - 1 oignon pique de 3 clous de girofle
    - 200 gr d'oignon hache
    - 2 bouquets garnis
    - 5 gousses d'ail
    - 1 pot de graisse d'oie
    - 6 tomates pays, pelées et épépinées
    - 300 gr de lard de poitrine
    - 200 gr de couennes fraîches
    - 750 gr d'échine de porc
    - 800 gr de haut carre d'agneau
    - 3 à 400gr de saucisse de Toulouse
    - 1/2 saucisson à l'ail cuit
    - 2 morceaux de confit de canard
    - Faire tremper les haricots 6h00 dans de l'eau froide.
    - Dans une grande casserole avec une cuiller de graisse d'oie, faire cuire le lard, la couenne, la carotte, l'oignon pique, 3 gousses d'ail, un bouquet garni et les haricots couverts d'eau; faire cuire a feu doux (juste un petit bouillon) pendant 1 heure. Ajuster le sel en cours de cuisson car le lard est parfois très sale.
    - Dans une sauteuse, faire revenir à la graisse d'oie: l'échine de porc et le carre de mouton en salant et surtout poivrant généreusement, puis sortez les viandes bien rissolées et dans la même casserole, ajouter l'oignon haché, un bouquet garni, 2 gousses d'ail écrasées, les tomates concassées, et la saucisse.
    - Faire cuire à feux doux et à couvert en mouillant d'un peu de jus de marmite, environ une heure.
    - Retirer les viandes qui ont cuit avec les haricots, et retirer les légumes de ceux ci, découper le saucisson en tranches de ±1cm d'épaisseur, couper les viandes en morceaux de 5x5 cm, idem pour la couenne.
    - Dans un grand plat en terre creux ou une marmite allant au four, disposer les couennes au fond, surmontées d'une couche de viandes et de sauce de saucisse et saucisson, puis une couche de haricots, puis de viandes et de sauce, de saucisse et saucisson, puis de haricots, poser le confit sans l'excédent de sa graisse au dessus ajouter une bonne cuiller à soupe de graisse d'oie, mettre au four chaud (170°) 2h environ (goûter que les pois s'écrasent bien, sans se défaire pour autant).
    Source : Dr Bernard Boden <BBODEN@OCEANES.FR>

    SUGGESTIONS ET CONSEILS
    Conseils de Chef Damien :
    - Choisissez des haricots secs de grande qualité car c'est la base de la recette (haricot tarbais,...)
    - Vous devez normalement gratiner votre cassoulet avec un peu de chapelure en fin de cuisson.
    - J'aime ajouter un petit peu de piment d'Espelette dans le cassoulet pour lui donner de la force !
     


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  • Nord Cameroun

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    Le grand Nord : première région agricole et touristique du Cameroun?!!

     Le climat tropical qui berce les trois provinces septentrionales du Cameroun (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), est loin d’avoir desservi  cette partie du pays. En effet l’immensité et la diversité de sa production agricole viennent battre en brèche, chaque année, l’opinion qui veut qu’une pluviométrie faible entraîne forcément de piètres récoltes. Bien que bénéficiant seulement de trois mois de pluie sur les douze que compte l’année, le septentrion camerounais s’en sort plutôt très bien. Grâce  à des conditions naturelles exceptionnelles, à une longue tradition agro-pastorale adaptée aux conditions du milieu ainsi qu’à un encadrement exemplaire des paysans , le Grand-Nord est devenu la première région agricole du Cameroun.

    Ici, le premier atout naturel est l’incroyable fertilité du sol. Constitué essentiellement de carat et d’argile, ce sol ingrat en apparence  -  puisque très souvent desséché et fendillé par le soleil - enfante pourtant chaque année des tonnes de vivres à l’hectare. Ici également  les techniques culturales restent ancestrales, mais, ouvertes à la modernité chez les Toupouri, les guiziga, les Moundang, les Mousgoum, les Mandara etc.

    Tenez à titre d’exemple : les feux de brousse dont la voracité est décriée à travers la planète sont utilisés chez nous  sans débordement sur la savane, ceci dans le but de nettoyer les parcelles cultivables avant les semailles. Ainsi, la corvée du débroussaillage plus connue dans les régions forestières, est épargnée aux paysans locaux. Grâce à cette  technique, les agriculteurs du septentrion peuvent aménager des surfaces cultivables à perte de vue.

    Mariage entre l’agriculture et l’élevage

    Lorsque la saison culturale est lancée en juillet avec l’apparition des premières pluies, toutes les énergies animale et humaine sont mises à contribution afin de réaliser des exploitations toujours plus vastes. Ainsi, le mariage entre l’agriculture et l’élevage est célébré au grand jour : chevaux, ânes et gros  bétail sont utilisés pour le transport des semences et pour le labour ; les déjections d’animaux sont aussi mises à contribution.

     La bouse de vache et autres excréments de petit bétail sont transformés sur-place  en engrais et utilisé comme  fertilisants. En retour, les feuilles de maïs, de mil et de sorgho servent d’aliments pour le bétail.

    Les semences agricoles quant à elles viennent généralement de l’IRAD (Institut de Recherche Agricole pour le Développement) et mises à la disposition des paysans par le PNVA (Programme National de Vulgarisation Agricole). Sous la houlette de nombreuses Ong, de nouvelles techniques agricoles sont inculquées aux  agriculteurs ainsi que des financements en soutien à l’entreprenariat paysan. Le résultat de cette synergie est souvent spectaculaire dans cette partie du pays où des champs de maïs, de mil, de sorgho, d’oignon, d’arachide, de coton, de patate, de riz, de haricot ou de manguiers donnent habituellement  des vertiges aux voyageurs de la région au mois de septembre. Ici, le Sahel  souvent  presque sans vie en saison sèche est rendu vert par l’agriculture, le temps d’un trimestre de pluies.

    Moutourwa

    La production est souvent abondante au point où  les greniers débordent dans les Saré (concessions familiales) de Touloum ou de Goudoum-Goudoum. Ainsi, l’excédant de la production est acheminé à environ 1200 kilomètres de la région, vers le sud du pays, notamment en direction de Douala et de Yaoundé, les deux plus grandes métropoles du Cameroun.

    Parmi les denrées agricoles produites au Nord et commercialisées dans la partie méridionale du pays, l’arachide, l’oignon et l’huile de coton figurent en bonne place.

     Les produits de l’élevage occupent certainement le haut du pavé : sur 100 kg de viande de bœuf conduits par les Bororo et vendus à Yaoundé, en moyenne, 91 viennent du Nord ! Le petit bétail n’est pas en reste. En effet  dans les marchés de vivres de la capitale, de nombreux hangars hébergent chèvres et moutons élevés au Nord pour être  consommés au Sud. La filière porcine jusque là développée à l’Ouest du pays, est en train de pousser des ailes à l’Extreme-Nord, notamment à Yagoua dans le Mayo Danaï où les éleveurs en majorité  sudistes y développent l’activité. Certains comptent d’ailleurs coupler l’élevage du porc à celui de la volaille pour tenter de combler les besoins sans cesse grandissants du marché national.

             Mais malgré les bons résultats sus évoqués, le potentiel agricole de la région reste pourtant exploité à quelque 40% seulement ! Comme toute bonne fille du Nord – timide et généreuse – la terre du septentrion attend toujours de nouveaux prétendants. Offrez-lui vos bras, elle fera le reste. Certainement à l’image des merveilleux sites touristiques qu’elle  a gracieusement offerts à l’humanité et qui font notre fierté depuis toujours.

    Le Sultanat de Pouss et les pics de Rumsiki : deux sites touristiques à visiter à l’Extrême-Nord.

     

    La Réserve naturelle, ou si vous préférez, le parc animalier de 50 mille hectares de Waza, est assurément le site touristique le plus connu et le plus visité du Cameroun, selon les données disponibles au ministère du tourisme.

     Si le parc de Waza, comme on aime bien à l’appeler, a acquis une notoriété immense au point de faire ombrage  aux autres merveilles humaine (le sultanat de Pouss) ou naturelle (les pics de Rumsiki) de la région, c’est bien grâce à la cohabitation in situ de près de 20 mille espèces d’animaux et d’oiseaux, mais aussi la proximité de la route nationale numéro1  qui relie le Gabon au Tchad, passant par le Cameroun.

    Cette providence dont bénéficie le parc de Waza n’a pourtant pas entamé la splendeur des massifs de Rumsiki, près de Mokolo, ni l’architeture unique des cases en obus du Sultanat de Pouss, non loin de Yagoua.

    A Rumsiki où un plateau quartzien s’est élevé à près de 1200 mètres du niveau de la mer, l’on reste toujours sans parole face à une superposition inexpliquée de pierres, principal point d’attraction du site. Ici, l’alpinisme est pratiqué par les visiteurs et soutenu par une population toute acquise au tourisme.

    Sorcier aux crabes - Rhumsiki

    Le tissage

     L’artisanat y est aussi pratiqué, notamment : la poterie, le tissage et la tannerie. Ainsi, des pots en terre cuite aux motifs uniques sont exposés à l’intention des visiteurs ; des tissus fabriqués selon des techniques ancestrales y sont aussi commercialisés sous forme de nappes de table ou de boubous. Des sandales et des sacs issus de la tannerie locale y font la fierté des paysans et le bonheur des touristes.

    A Pouss, les visiteurs du Sultan – le maître des lieux – sont hébergés dans des demeures « tropicalisées d’origine ». En effet les fameuses cases en forme  d’obus et recouvertes de terre, de la base au sommet, offrent à leurs hôtes un micro climat doux au cœur d’une région pourtant chaude.

     Une fantasia y est souvent organisée par le Sultan en l’honneur de ses hôtes.

    En somme, aucun reportage, aucun film ne saura décrire fidèlement les merveilles du Grand Nord. Elles sont à vivre pour être appréciées à leur juste valeur. Vous y serez les bienvenus.

    Rémy NDZIE ONDOA

    Correspondant

    Cameroun Guide gie – Grand Nord

     

    © Cameroun Guide GIE - Yaoundé - Douala - Garoua - Maroua - Bordeaux - Email:info@cameroun-guide.com

    L'action humanitaire de "ophtalmos sans frontiéres"

    Ophtalmo Sans Frontières
    28 chemin du Gaty
    85400 LUCON
    Tél : 00 332 51 56 15 43
    Fax: 00 332 28 14 01 96

    B.P. 434 Garoua / Cameroun
    Tel/fax : 00 237 27 23 81

     

    <spacer width="1" height="201" type="block" /> <spacer width="206" height="1" type="block" /> <spacer width="24" height="1" type="block" /> <spacer width="378" height="1" type="block" /> <spacer width="116" height="1" type="block" /> <spacer width="85" height="1" type="block" /> <spacer width="9" height="1" type="block" /> <spacer width="68" height="1" type="block" /> juin 2007osf@wanadoo.fr

    http://www.opht-sans-frontieres.org/

     Le Nord Cameroun, qui comprend les provinces du nord et de l’extrême nord du pays, compte 3,1 millions d’habitants pour une superficie de 150 000 km2. Il s’agit d’une population essentiellement rurale, et pauvre. Les deux principales villes de la région sont Garoua et Maroua (100 000 habitants).

    Le relief montagneux des Kapsikis occupe le sud-ouest. C'est une région très aride, difficile d'accès où les populations sont particulièrement pauvres et les conditions sanitaires très précaires (manque d'eau).

    La réserve de WASA est la réserve d'animaux sauvages la plus visitée et la mieux aménagée du Cameroun. Créé en 1934, ce parc s’étend sur 170.000 hectares. Il se visite sous la responsabilité des guides qui ont aussi la fonction de garde-chasse. Il sont chargés en outre d'entretenir les pistes défoncées par la saison des pluies, de rechercher et de pourchasser les braconniers et d'éviter le contact entre les troupeaux de bergers et des animaux sauvages. Des pistes bien entretenues sillonnent la réserve de part en part et conduisent à de vastes points d'eau où se regroupent les différentes espèces animales.

    Le niveau de vie, qui s’était amélioré depuis 30 ans grâce en particulier au développement de la culture du coton, a considérablement chuté depuis 10 ans, en partie à cause de l’effonfrement des cours mondiaux. Pour les populations, il en a résulté une détérioration des conditions sanitaires (impossibilité économique d’accéder aux soins). L’espérance de vie est de 49 ans pour les hommes et 53 ans pour les femmes.

    Les catholiques, les protestants, les musulmans sont à peu près en nombre égal au Cameroun. Les protestants s'établirent en 1845 et les catholiques seulement en 1890 à partir de la mission de Marianne Berg. Plus ancien et plus rapproché géographiquement, l'Islam a pénétré le pays en 1715. En dehors de ces trois religions, l'animisme est très répandu.

    La cécité constitue un problème socio-économique évident dans les pays en voie de développement. Elle atteindrait 1 % des populations en Afrique subsaharienne, et 80 % des cas seraient curables ou évitables si l’on disposait de structures médicales suffisantes. La cataracte représente la moitié des cas et ses conséquences sont lourdes (un enfant est souvent soustrait de l’école pour s’occuper du vieillard aveugle)

    L'absence d'hygiène est responsable de maladies comme le trachome, endémique au Nord Cameroun. Si le traitement chirurgical de l’entropion trichiasis est de réalisation simple (accessible aux infirmiers, en dispensaire rural), sa prévention nécessite l’intervention de nombreux acteurs de santé et une bonne connaissance du mode de vie des populations. L’hygiène est par ailleurs un souci constant dans le suivi postopératoire de la chirurgie endoculaire.

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  • Bamouns: visitez le site des Bamouns de France: http://www.asbaf.com/home.htm

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    Bamoun
    Artisan Bamoun à Foumban
    Population totale 215.000
    Populations significatives en Cameroun
    Langue Bamoun
    Religion  ?

    Les Bamouns, sont une ethnie du Cameroun qui compte environ 215.000 personnes.

    Religion [modifier]

    La religion traditionnelle Bamoun pratique le culte de l'esprit des ancêtres censé être enfermé dans le crâne de celui-ci. Ainsi, l'ainé de chaque famille possède les crânes des hommes de la famille.

    Il existe également un culte des femmes.

    Les Bamouns pensent aussi qui les femmes rendent le sol fertile, c'est pourquoi les femmes sont généralement en charge des travaux des champs.

    Les Masques et les statuettes sont important dans la pratique de ces cultes.

    Depuis l'époque coloniale, les Bamouns ont été nombreux à se convertir à l'islam ou au christianisme. Le roi Ibrahim Njoya se convertit à l'Islam, avant de devenir chrétien, et enfin de redevenir musulman. Il aurait déclaré que l'interdiction de polygamie dans la religion chrétienne et celle de l'alcool dans l'islam auraient été des contraintes trop dures à supporter.

    Écriture [modifier]

    Les Bamouns sont un des rares peuples d'afrique subsaharienne à avoir développé une écriture. Cette écriture fut inventée par le roi Njoya au début du 20ème siècle. Le roi Njoya bati un musée afin d'encourager l'usage de ce système d'écriture. Néanmoins, le remplacement des Allemands par les Français sonna la fin de la monarchie et du système Bamoun d'écriture qui fut remplacé par la langue française.

    Voir aussi [modifier]

    Cameroun

    Les Bamouns



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    Royaume Bamoun

    Le palais du Sultan-Foumbam-

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    Sommaire

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    Origine des Bamouns [modifier]

    Le palais des sultans Bamouns à Foumban
    Le palais des sultans Bamouns à Foumban

    Le pays Bamoun, situé dans les montagnes de l'ouest du Cameroun, est une grande "fédération de peuples" qui a forgé son unité au cours des siècles. Les Bamouns sont dirigés par un roi, membre de la dynastie de Nchare Yen, venue de Rifum (Mbankim) il y a sept siècles. Les croyances religieuses en vigueur dans cette région sont l’islam, le christianisme et le culte des crânes.

    Géographie [modifier]

    Avec une superficie de 7 700 km² environ et 820 000 habitants [1], la région Bamoun couvre plus de la moitié de l’actuelle province de l’Ouest.
    Le royaume est constitué d’un haut plateau (700m) à l’ouest, surmonté de trois massifs alignés – Mbapit, Nkogham et Mbam (2200. m) – et d’une plaine encaissée au pied de la falaise à l’Est de
    Foumban ; cette plaine longe la rive du Mbam jusqu'au point de confluence avec le Noun près de Bafia.

    Histoire [modifier]

    L’actuel territoire des Bamouns a été occupé par les immigrés Tikar en plusieurs étapes.

    On suppose que 200 à 300 personnes ont franchi le fleuve à la suite du prince Nchare qui soumit sept principautés avant de s’établir dans un premier temps à Djimom. L’État Bamoun y est proclamé et Djimom devient la première capitale du royaume. Le pacte fondamental stipule que : « L'État Bamoun est né et Nchare en est le roi. Il désignera librement son héritier parmi ses fils.»

    Les sept compagnons Kom, cosignataires, sont les conseillers intronisateurs du roi, chargés de garder la loi fondamentale en l’état et de veiller à son application. Leur fonction est héréditaire et ils sont autonomes.

    De Djimom, Nchare conquiert une dizaine d’autres ethnies et établie sa nouvelle capitale à Foumban après y avoir vaincu les Pa Mben qu’il réinstalle dans un quartier de la ville.

    Le royaume a alors une dimension presque circulaire dont le diamètre est de 30 Km environ entre Djimom et Kundùm. La population se situe autour de 25 000 âmes.

    Quand Mboumbouo Mandù devint le onzième monarque vers la fin du XVIIIe siècle, il entreprend de grandes conquêtes aux frontières naturelles du Mbam, de la Mapè et du Noun. Le territoire est multiplié par quatre.

    Le Roi Njoya (1876-1933) et l'écriture royale [modifier]

    Njoya commence à gouverner vers 1892/1896, vers l’âge de 19 ans (il est né en 1876). Arrivé sur le trône, il a écarté du palais comme le veut la tradition le 1er grand officier du palais, Gbetnkom, hérité de son père. Ce dernier, ne l’entendant pas de cette oreille, se soulève contre Njoya. Le jeune souverain décide de faire appel aux Peuls du lamidat de Banyo à quelques 200 km du pays bamoun. Leur soutien et celui de leur cavalerie sera décisif puisqu’ils permettent à Njoya de gagner la bataille. Impressionné, Njoya décide de se doter des éléments qui forgent selon lui la puissance de ceux qui l’ont aidé à gagner : une force armée dotée d'une cavalerie, une religion, et l’écriture.

    Une écriture créée pour le peuple [modifier]

    En 1907, des missionnaires européens découvrent que le jeune roi Njoya, roi des Bamoun, a crée une écriture. Ils racontent que, ayant vu un coran, Njoya voulait non seulement inventer une manière de consigner les paroles, mais aussi répandre l'écriture pour qu’elle soit accessible à tous.
    L’écriture royale (ou écriture Bamoun), qui comptait au départ plus de 500 signes, connaîtra plusieurs évolutions jusqu'en 1918.
    La simplification - et notamment la réduction du nombre de signes à 80 caractères - assura une meilleure diffusion de l’écriture et amena l'augmentation des textes rédigés avec l’écriture royale, qui était enseignée dans les écoles. Njoya institua un bureau d’Etat-civil pour enregistrer les naissances et les mariages. Les jugements du tribunal royal étaient également consignés par écrit.
    Le livre de l'histoire, des lois et des traditions des Bamouns, qui compte plus de 1 100 pages, est alors rédigé au moyen de l'écriture royale. Sa réplique se trouve actuellement au Pitt-Rivers museum
    Oxford.
    Lors de sa tournée du pays, le roi imposa de nouvelles lois et modifia une grande partie des lois coutumières, abolissant certains privilèges. Il inventa également une religion inspirée à la fois de l’islam et du christiannisme.
    Après le départ des colons allemands, les administrateurs français vont priver Njoya de ses pouvoirs traditionnels vers 1924-1925. Il sera exilé à Yaoundé en 1931 où il mourra deux ans plus tard.
    L'administration française interdit alors l’usage de l’écriture Bamoun, qui cessera progressivement d'être utilisée.

    Dynasties [modifier]

    • 1er NCHARE YEN 1394 - 1418
    • 2ème NGOUOPOU 1418 - 1461
    • 3ème MONJOU 1461 – 1498
    • 4ème MENGAP 1498 – 1519
    • 5ème NGOUH I 1519 – 1544
    • 6ème FIFEN 1544 – 1568
    • 7ème NGOUH II 1568 – 1590
    • 8ème NGAPNA 1590 – 1629
    • 9ème NGOULOURE 1629 – 1672
    • 10ème KOUOTOU 1672 –1757
    • 11ème MBOUOMBOUO 1757 – 1814
    • 12ème GBETKOM 1814 – 1817
    • 13ème MBIEKOUO 1817 – 1818
    • 14ème NGOUHOUO 1818 – 1863
    • 15ème NGOUNGOURE 1863 (30 minutes )
    • 16ème NSANGOU 1863 – 1889
    • 17ème NJOYA 1889 – 1933
    • 18ème NJIMOLUH NJOYA 1933 – 1992
    • 19ème MBOMBO NJOYA 1992

    Titres nobiliaires [modifier]

    TITRES NOBILAIRES TRADUCTION LITTERALE ROLES OU FONCTIONS NOMINATIONS ET SUCCESSIONS
    MFON Roi Souverain Charge héréditaire
    KOM Ministre (co-fondateur) Conseillers intronisateurs Nommé, puis héréditaire
    NAFOM Mère du roi ou reine mère Equilibre du pouvoir Nommé
    NJI NGBETGNI Nji adjoint Vice-roi Héréditaire
    POM MAFON Frère ou sœur Utérin du roi Nommé
    NJI FON FON Nji des rois Premier Ministre Nommé
    TITA NFON Père du roi  ? Nommé
    TITA NGU Père du pays Chef de la justice Nommé
    TUPANKA Tête de Panka Chef de l’armée royale Nommé
    KOM SHU MSHUT Compagnon gardien du palais Conseiller du roi Héréditaire
    MANSHUT Grand du palais Personnalité du royaume Nommé
    MFONTUE Roi soumis Chefs Vassaux Héréditaire
    SHUNSHUT Gardien du palais Divers services Héréditaire
    KPEN Esclave Serviteur Héréditaire

    Lien externe [modifier]

    La Dynastie Bamoun

    Le pays Bamoun est une grande "fédération de peuples" qui a forgé son unité au cours des siècles. Les Bamouns sont dirigés par un Roi, membre de la dynastie de Nchare Yen venue de Rifum ( Mbankim ) il y a sept siècles.

    Les croyances religieuses en vigueur dans cette région sont l’islam, le christianisme, et le culte de crânes.

    L’actuel territoire des Bamouns a été occupé par les immigrés Tikar en plusieurs étapes.

    On suppose que 200 à 300 personnes, femmes et enfants compris, ont franchis le fleuve à la suite du prince Nchare. qui soumit sept principautés avant de s’établir dans un premier temps à Njimom.

    L’État Bamoun y est proclamé et Djimom devient la première capital du royaume.

    Le pacte fondamental scellé sous l’arbre, Sép au lieu dit Sâmba Ngùo stipule que : «L'État Bamoun est né et Nchare en est le roi. Il désignera librement son héritier parmi ses fils.»

    Les sept compagnons Kom, cosignataires, sont les conseillers intronisateurs de Roi, chargés de garder la loi fondamentale en l’état et de veiller à son application. Leur fonction est héréditaire et ils sont autonomes.

    De Djimom, Nchare conquiert une dizaine d’autres ethnies et établie sa nouvelle capital à Foumban après y avoir vaincu les Pa Mben qu’il réinstalle dans un quartier de la ville.

    Le royaume a alors une dimension presque circulaire dont le diamètre est de 30 Km environ entre Djimom et Kundùm. La population se situe autour de 25 000 âmes.

    Quand Mboumbouo Mandù devint le onzième monarque vers la fin du XVIIIe siècle il entreprend de grandes conquêtes aux frontières naturelles du Mbam, de la Mapè et du Noun. Le territoire est multiplié par quatre.

    La population a plus que doublé. On évaluait la population Bamoun à 60 000 habitants vers 1900 pour une superficie de 7 700 Km2 environ.

    Ce royaume est constitué d’un haut plateau (700m) à l’ouest, surmonté de trois massifs alignés – Mbapit, Nkogham et Mbam (2200. m) – et d’une plaine encaissée au pied de la falaise à l’Est de Foumban ; cette plaine longe la rive du Mbam jusqu'au point de confluence avec le Noun près de Bafia.

    Origine des Bamouns

    Le Peuple bamoun a connu 19 souverains qui ont régné sur le Royaume ou Sultanat Bamoun ;

    en tant que Chef coutumier et religieux, le Roi gère les affaires du Royaume en parfaite harmonie avec les autorités administratives locales.
    Le Roi MBOUONMBOUO fut le onzième roi de la dynastie ; la légende en a fait un géant doté d'une force herculéenne ; il fortifia la ville de Foumban et résista à l'invasion Foulbé ; par la suite, il fit la guerre à 48 Chefs et refoula les Bamilékés et les Tikars venus du nord : le Royaume délimita ainsi ses frontières aux rives des fleuves Noun, Mapè et Mbam.

    Portrait du Roi MBOUONMBOUO

    MBOUONMBOUO était un géant capable de poser les bras sur la toiture de son Palais ; sa tête énorme avait une excroissance de chaque côté du front, son nez trop lourd tombait sur sa lèvre , son cou était très long et son nombril creux. Il avait des joues très enflées et un corps très velu. Comme il souffrait de douleurs diverses, il était souvent allongé sur son lit pour recevoir ses invités mais lorsqu'il se levait, tout le monde fuyait. Lorsqu'il parlait d'un ton modéré, sa voix portait à plus de deux kilomètres mais lorsqu'il criait on l'entendait à plus de deux kilomètres à la ronde.

    Portrait du Roi NJOYA



    Njoya commence à gouverner vers 1892/1896, vers l’âge de 19 ans (il est né en 1876). Arrivé sur le trône, il a écarté du palais comme le veut la tradition le 1er grand officier du palais, Gbetnkom, hérité de son père. Ce dernier, ne l’entendant pas de cette oreille, se soulève contre Njoya.

    Le jeune souverain décide de faire appel aux Peul du lamidat de Banyo à quelques 200 km du pays bamoun. Leur soutien et celui de leur cavalerie sera décisif puisqu’ils permettent à Njoya de gagner la bataille. Impressionné, Njoya décide de se doter des éléments qui forgent selon lui la puissance de ceux qui l’ont aidé à gagner.

    Autoritaire, ambitieux, curieux, imaginatif, il inventa l'écriture et la langue SHÜMON qu'il vulgarisa dans les écoles créés par ses soins. Il permet ainsi la codification et la conservation de l'histoire et de la tradition bamoun dans un ouvrage qui a valeur d'anthologie.
    Le souverain excella également dans l'art : à l'occasion d'un voyage à Buéa, il fut impressionné par la luxueuse villa du gouvernement allemand et fit édifier dès son retour un Palais, véritable chef d'oeuvre architectural dont il élabora lui-même les plans et supervisa les travaux.

    C'est un Palais unique dans tout le Cameroun qui abrite aujourd'hui les services de l'administration royale et le Musée Royal.
     
    Le Roi grand amoureux des Arts et des Lettres est à l'origine de l'Islamisation du royaume à l'issue duquel il prend le titre de Sultan que porteront désormais ses successeurs. Il est déposé en 1923, meurt en exil suite à sa déportation à Yaoundé par l'administration coloniale française.
     
     EL HADJ SEIDOU NJIMOLUH NJOYA

    A vingt-neuf ans, il hérite du célèbre trône Bamoun, fondé au XVIe siècle. Il est élu par le conseil des sages du royaume, parmi les cent soixante sept enfants de son père, le génial sultan Njoya.
     
    Portrait du Roi MBOMBO NJOYA

    EL HADJ IBRAHIM MBOMBO NJOYA est depuis 1992 le 19ème souverain de la dynastie bamoun. Mais c'est d'abord un personnage hors du commun, un haut cadre de l'état ayant occupé de très hautes fonctions dans l'administration camerounaise pendant plusieurs années.

    Il s'est assigné pour principale mission la réconciliation du peuple avec lui-même, en le soudant autour de sa culture et tradition. C'est ainsi qu'il s'est attaché à relancer la grande fête du Nguon qui relie le peuple bamoun du terroir et de la diaspora.
     
     



     


     


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