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A l'attention des chroniqueurs environnementaux, technologiques et d'affaires étrangères:
Journée mondiale de l'eau: Global Water Challenge et Ashoka's Changemakers apportent des solutions locales à la crise de l'eau
Un concours en ligne est lancé pour stimuler l'innovation WASHINGTON, le 20 mars /CNW/ - Global Water Challenge (GWC) et Ashoka's Changemakers invitent tout le monde à se joindre au "Tapping Local Innovation: Unclogging the Water and Sanitation Crisis", un concours en ligne qui vise à découvrir et à appuyer des entrepreneurs dont les méthodes révolutionnaires permettront de résoudre les problèmes d'eau et d'hygiène publique à la grandeur de la planète. Shekhar Kapur, réalisateur des films oscarisés "Elizabeth" et "Elizabeth : l'âge d'or", a profité de l'occasion pour lancer un blogue sur Changemakers.net inspiré de son dernier film "Paani" (Eau), qui se penchera sur les problèmes quotidiens d'approvisionnement en eau dans les taudis de Mumbai. "Pour célébrer la Journée mondiale de l'eau, nous invitons aujourd'hui les innovateurs sociaux du monde entier à se joindre à nous pour faire de l'accès à l'eau potable et aux services sanitaires une réalité", déclare le directeur administratif d'Ashoka's Changemakers, Charlie Brown. Les innovateurs doivent faire parvenir leur projet au plus tard le 26 mars 2008. GWC est fière d'annoncer qu'à la fin du concours, les participants sélectionnés courront la chance de voir leur projet financé. Grâce à The Coca-Cola Company, des subventions totalisant un million de dollars américains seront en effet disponibles par l'entremise de GWC pour la mise en oeuvre d'approches de gestion novatrices qui contribueront à accroître l'accès universel à l'eau et aux services d'hygiène. Plus de 100 projets ont déjà été reçus de 35 pays. Par exemple, au Soudan, un innovateur a lancé un système d'échange-marchandises - échange d'une ressource naturelle locale contre du matériel de traitement de l'eau - qui permet de réduire considérablement les maladies hydriques. Un autre, au Nigéria, a créé une énergie propre, durable et économique à partir des eaux usées sanitaires. A noter que tout le monde peut passer les projets en revue et prendre part aux discussions en ligne. "Nous avons à la fois les ressources et le désir nécessaires pour vivre dans un monde où chaque individu pourra boire de l'eau potable et utiliser des toilettes sécuritaires", souligne pour sa part Paul Faeth, directeur administratif de GWC. "Ce concours est un bel exemple de l'impact que peuvent avoir les entrepreneurs sociaux des quatre coins du globe." Global Water Challenge est une coalition d'organisations de premier plan qui unissent leurs efforts dans le but de catalyser un changement transformationnel dans le secteur de l'eau et de l'hygiène publique. www.globalwaterchallenge.org Ashoka's Changemakers est en train de bâtir la première communauté en ligne de type "source ouverte", dont l'objectif est de mettre au jour les meilleures solutions sociales à certains des problèmes les plus urgents de la planète. A ce jour, Changemakers a attiré plus de 2 000 solutions provenant de plus de 125 pays. www.changemakers.net. << Sites Internet : http://www.ashoka.org http://www.globalwaterchallenge.org >>
Renseignements: Tito Llantada d'Ashoka's Changemakers, (703) 600-8257 ou tllantada@ashoka.org
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AFRIQUE
- Population : 937 420 987 habitants
- Superficie : 30 268 043 km2
- Densité : 30.97 habitants/km2
- Nombre de pays & territoires : 57
- Nombre de fuseaux horaires : 6
- Espérance de vie : 52.00 ans
- Taux de natalité : 17.00
- Taux de mortalité : 7.00
- Taux de mortalité infantile : 29.00
- Nombre de langues parlées : 1 302
- PNB/habitant (PPA-2003) : 20 860 $USD
- Bordées par : Océan Pacifique, Océan Indien, Mer Méditerranée, Mer Rouge
Carte de l'<citnode>Afrique</citnode> <script type=text/javascript> </script> <script src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js" type=text/javascript> </script>Afrique du Nord Pays Population Algérie 33 333 216 Egypte 80 264 543 Libye 6 036 914 Maroc 33 757 175 Sahara Occidental 382 617 Tunisie 10 276 158 Total : 164 050 623
Afrique Sub-Saharienne Pays Population Bénin 8 078 314 Burkina Faso 14 326 203 Burundi 8 390 505 Cameroun 18 060 382 Cap Vert 423 613 Côte d'Ivoire 18 013 409 Centrafrique 4 369 038 Congo Brazzaville 3 800 610 Gabon 1 454 867 Gambie 1 688 359 Ghana 22 931 299 Guinée 9 947 814 Guinée Bissau 1 472 041 Guinée Equatoriale 551 201 Libéria 3 193 942 Mali 11 995 402 Mauritanie 3 270 065 Nigéria 135 031 164 Niger 12 894 865 République Démocratique du Congo 64 606 759 Rwanda 9 907 509 São Tomé et Principe 199 579 Sénégal 12 521 851 Sierra Léone 6 144 562 Tchad 10 542 141 Togo 5 701 579 Total : 389 517 073
Afrique Orientale Pays Population Île Maurice 1 250 882 Comores 710 960 Djibouti 768 900 Erythrée 4 906 585 Ethiopie 76 511 887 Kenya 37 953 838 Madagascar 19 448 815 Mayotte 201 234 Ouganda 30 262 610 Réunion 798 094 Seychelles 81 895 Somalie 9 118 773 Soudan 42 292 929 Tanzanie 38 139 640 Total : 262 447 042
Afrique Australe Pays Population Afrique du Sud 43 997 828 Angola 12 263 596 Botswana 1 639 131 Lesotho 2 012 649 Malawi 13 603 181 Mozambique 20 905 585 Namibie 2 055 080 Sainte Hélène 7 543 Swaziland 1 133 066 Zambie 11 477 447 Zimbabwe 12 311 143 Total : 121 406 249
Afrique 937 420 987
Articles - 20 mars 2008 - Centrafrique - 1 million de personnes sans eau propre
- 15 mars 2008 - Organisation de la Conférence Islamique
- 23 janvier 2008 - Gaza - frontière forcée entre Rafah et l'Egypte
- 01 août 2007 - Darfour - Envoi d'une force multinationale
- 21 janvier 2007 - Forum Social Mondial 2007 à Nairobi
Liens Wikipedia - Afrique
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Journée mondiale de l'eau qui fait encore défaut à un milliard d'hommes.
Accès à l'eau potable dans le monde
Distribution d'eau potable le 17 janvier 2008 à Haïti
PARIS (AFP) L'ONU consacre jeudi une Journée mondiale à l'eau, qui fait défaut à plus d'un milliard d'humains et manquera plus cruellement encore à l'avenir sous la double pression du réchauffement climatique et d'une demande exponentielle de la population mondiale.
Reconduite d'une année sur l'autre, la célébration - avancée cette fois de deux jours pour cause de week-end pascal - permet de mesurer l'absence de progrès: à ce jour, un tiers de l'humanité (2,4 mds) continue de vivre sans accès à une eau de qualité ni de simples latrines et chaque jour, 25.000 personnes en meurent, essentiellement des enfants.
D'ores et déjà, le 7è objectif de développement pour le Millénaire adopté en 2002 au Sommet de Johannesburg, réduire de moitié d'ici à 2015 par rapport à 1990 la part d'humains privés d'eau potable, est pratiquement hors d'atteinte. Il aurait fallu que chaque année jusqu'à l'échéance, 100 M de personnes supplémentaires soient équipées, ou 274.000 par jour.
Or l'eau est inégalement distribuée sur la planète, et pour fournir une eau de qualité, il faut en payer le prix.
"Globalement, elle est abondante là où il n'y a personne", relève Pierre Chevallier, spécialiste des Ressources en eau à l'Institut (français) de recherche pour le développement (IRD): la partie amazonienne du Pérou ou de l'Equateur, peu peuplée, est abondamment arrosée, alors que toute la côte Pacifique, poumon économique et siège des grandes villes, est asséchée, jusqu'au Chili.
"Ca ne va pas s'arranger avec le réchauffement climatique, qui va accélérer les phénomènes d'évaporation et de fonte des glaciers et réduire encore les quantités d'eau disponibles", explique M. Chevallier. "Et encore moins avec la pression démographique: non seulement la population mondiale augmente, mais aussi les exigences de cette population avec l'amélioration de ses conditions de vie dans les grands pays émergents".
Aujourd'hui l'eau réservée à un usage domestique - consommation humaine et hygiène du foyer - ne compte que pour 10% de la consommation planétaire (contre 20% pour l'industrie, notamment la production d'énergie et 70 % pour l'agriculture en moyenne). Mais avec de considérables disparités puisqu'en Asie, l'agriculture peut absorber plus de 85% des ressources.
"La consommation d'eau varie surtout selon des critères économiques et culturels et des pays qui en produisent peu comme dans le Golfe peuvent aussi compter parmi les plus gros consommateurs", note le chercheur.
En moyenne, un citoyen nord américain consomme 500 litres d'eau/jour et par personne et un Européen 200 à 300 L, quand un Africain de la bande sahélienne dispose de 10 à 20 L d'eau/jour à usage domestique. Et ces déséquilibres, quantitatifs et qualitatifs vont s'exacerber.
Certaine habitudes alimentaires, adoptées avec l'amélioration du niveau de vie, sont particulièrement consommatrices: ainsi, 15.500 litres d'eau sont nécessaires pour produire un kilo de viande de boeuf industrielle rappelle l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Selon le Programme de l'Onu pour l'environnement (PNUE), avec une population de 1,5 à 1,8 milliard d'ici 2050, l'Inde aura besoin de 30% d'eau en plus que ce dont elle dispose aujourd'hui, alors que son agriculture et surtout la riziculture absorbe déjà près de 90% des ressources disponibles.
"Le problème est que stocker ou transporter l'eau nécessite des investissements colossaux", souligne Pierre Chevallier. "Ce n'est pas techniquement impossible mais les pays qui en ont besoin n'en ont le plus souvent pas les moyens".
copyright afp.20/03/08
20 <citnode>mars</citnode> 2008 - Centrafrique - 1 million de personnes sans eau propre Les <citnode>eaux</citnode> <citnode>sales</citnode> , et les maladies qu'elles transmettent, menacent un million de personnes dans le <citnode>nord</citnode> de la Ré <citnode>publique</citnode> <citnode>centrafricaine</citnode> , une région en <citnode>proie</citnode> à un conflit <citnode>interne </citnode>. Quatorze <citnode>agences</citnode> humanitaires ont <citnode>form</citnode>é une " <citnode>alliance</citnode> <citnode>pour</citnode> l'eau" dans le pays, sous l'é<citnode>gide</citnode> du <citnode>Fonds</citnode> des <citnode>Nations</citnode> Unies pour l'enfance (UNICEF).
« Pour l'année 2008, les agences des Nations Unies et les organisations non-gouvernementales ont élaboré dix <citnode>projets</citnode> pour <citnode>am</citnode>éliorer l' <citnode>acc</citnode>ès à l'eau propre et aux installations <citnode>sanitaires</citnode> dans le nord de la République centrafricaine. Sur les 10, seulement <citnode>trois</citnode> ont <citnode>jusqu</citnode>'ici reçu un <citnode>financement</citnode> », indique un communiqué publié aujourd'hui <citnode>par</citnode> le <citnode>Bureau </citnode>de la coordination des <citnode>affaires</citnode> humanitaires ( OCHA).
La situation est critique dans le nord-est du pays, où la population est particulièrement exposée aux maladies transmises par l'eau. L'insécurité les <citnode>emp</citnode>ê <citnode>chant</citnode> de retourner dans leurs villages, les habitants sont contraints d'utiliser l'eau <citnode>disponible </citnode>, parfois <citnode>celle</citnode> , stagnante, des mares ou des riviè<citnode>res</citnode>.
L'initiative WATSAN (Eau/Assainissement/<citnode>Hygi</citnode>ène), dirigée par l'UNICEF, est une véritable `Alliance pour l'eau´, un <citnode>partenariat</citnode> formé entre 14 agences humanitaires pour réparer, forer des <citnode>puits</citnode>, et fournir des <citnode>pompes</citnode> à eau.
« Si nos projets pour l'eau reçoivent l'<citnode>appui</citnode> que nous avons sollicité à <citnode>temps</citnode> , les mécanismes de coordination que nous avons <citnode>mis</citnode> en <citnode>place </citnode>nous permettront de fournir de l'eau potable à plus de 250.000 personnes en 2008 », a affirmé Toby Lanzer, le Coordonnateur <citnode>humanitaire</citnode> dans le pays.
<citnode>Source</citnode> : UNICEFJournée mondiale de leau : lurgence
]France Info - 06:16
En Indonésie...
© William Daniel / SolidaritésCest la première cause de mortalité au monde : choléra, typhoïde, hépatite Ces maladies hydriques provoquent une véritable hécatombe dans le monde, particulièrement dans les pays confrontés à une urgence humanitaire. Quelque 22.000 personnes meurent chaque jour à cause dune eau insalubre ou de maladies liées à un manque dhygiène de leau, soit 15 par minute. A titre dexemple, la diarrhée, qui se traite facilement dans les pays occidentaux, tue à elle seule 1,8 million denfants par an sur la planète.
Alors quouvrir un robinet est un geste anodin en Europe ou en Amérique du Nord, un sixième de la population mondiale na aucun accès à leau potable. Les raisons sont nombreuses : absence de systèmes dapprovisionnement en eau et dassainissement, mais surtout, manque criant de moyens financiers et dune organisation appropriée.
Pour offrir au plus grand nombre un accès à une eau de qualité, plusieurs programmes de coopération internationale existent, mais sont mal connus. En France, la loi Oudin permet par exemple aux maires de consacrer 1% de leur budget Eau et Assainissement à des réalisations solidaires. A loccasion de la journée mondiale de leau, plusieurs ONG se mobilisent : Action contre la Faim profite de loccasion pour sensibiliser les élus locaux à la loi Oudin. Lassociation humanitaire organise à Paris et dans 12 autres villes de France des animations autour de cette initiative et remettra une pétition au président de lAssociation des maires de France.
Le reportage de Cécilia Arbona (1'54")
Dominique Jourdain, ancien maire de Chateau-Thierry dans lAisne na pas attendu la loi pour aider des pays où leau est rare. (0'46")
Parallèlement, lONG Solidarités remettra demain au ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner une autre pétition, déjà signée par 50.000 personnes, intitulée "8 millions de morts chaque année, ça suffit nest ce pas !" et publie un rapport sur leau insalubre dans le monde.
Anne Jocteur Monrozier
Journée Mondiale de lEau le 22 mars : deux projets en rapport avec leauCe samedi 22 Mars est déclaré Journée Mondiale de lEau, initiative lancée par les Nations Unies en 1992 afin dattirer lattention chaque année sur les problèmes relatifs à lusage de leau dans le monde. Cest que la répartition et la demande deau potable dans le monde deviennent un problème grandissant dannée en année.
Claude Allègre, dans son livre Ma Vérité sur la Planète, désigne ce problème comme étant le problème présent numéro un, problème bien pire selon lui que le réchauffement climatique. Je le crois volontiers.
A loccasion de cette
Le mauvais exemple : les bouteilles deau de la marque
Ethos. Ces bouteilles dun litre sont vendues en Amérique du Nord dans les enseignes Starbucks au prix de $ 1.80. Une fraction de ce prix est versée à des ONG qui travaillent à améliorer laccès à leau potable dans des pays sous-développés. Le but avoué de Starbucks est de lever 10 millions de dollars en donation dici à 2010. Le problème cest que sur les $ 1.80 du prix de vente, seul $ 0.05 va à la donation. Premier reproche : cette pratique ressemble beaucoup à une opération marketing déguisée sous de fausses bonnes intentions humanitaires.Deuxième reproche : vendre de leau en bouteille pour résoudre un problème lié à leau.
En effet, cest un peu comme si un vendeur de voitures vendait des
Hummer, et offrait une partie du chiffre daffaires généré par ses ventes à des associations luttant contre la pollution tout en prétendant quen roulant en Hummer, le client contribue à préserver lenvironnement. Bref, cest légèrement se moquer du monde... De plus, leau des bouteilles Ethos, tout comme celles de Dasani chez Coca-Cola, ou celles d Aquafina chez Pepsi nest tout simplement que de leau du robinet mise dans des bouteilles stylisées, cest-à-dire un vrai gâchis environnemental, économique et énergétique...mais un gâchis fort lucratif par ailleurs !Le second exemple, cest le projet
Watercone. Ce projet, cest mon interprétation, vise justement à remplacer la bouteille deau dans les pays en voie de développement... et pourquoi pas aussi dans les pays riches ?Le
Watercone permet de produire, par distillation solaire, 1.6 litre deau potable à partir deau salée ou deau saumâtre : voici comment. Leau non potable doit être versée dans une cuvette sur laquelle on pose ensuite le Watercone. La couleur noire de la cuvette absorbe plus vite les rayons du soleil et accélère lévaporation de leau qui se condense sur les parois internes du Watercone, puis qui coule et se déverse dans une rigole interne à la base du Watercone. Une fois lévaporation terminée, pour récupérer leau potable, il suffit de dévisser le bouchon situé au sommet du cône, de tourner délicatement le Watercone pour transvaser le précieux liquide récolté dans un récipient. Le Watercone peut aussi être utilisé sans sa cuvette, en le posant directement sur un sol humide, voire même sur une mare.Le principe est ancestral, cest même un des moyens de récupérer de leau en plein désert :
Ce qui parait intéressant dans ce projet, cest leffort de pré-industrialisation dun objet robuste, peu couteux, simple et facile demploi. Le
Watercone est fait dun polycarbonate souple, à mémoire, incassable, insensible aux rayons UV et aussi transportable sans trop de précaution. Produit en masse le Watercone pourrait coûter dans les 20 Euros avec une durée de vie denviron 3 à 5 ans. Sil se substitue à lachat deau en bouteille, il peut être ainsi très vite rentabilisé. Contrairement à dautres déssalinisateurs ou purificateurs, le plus souvent complexes, fragiles, électriques, électroniques ou à filtres, le Watercone est low-tech et utilise une énergie inépuisable : lénergie solaire.Pour conclure il est intéressant de remarquer qu
Ethos, qui génère plusieurs millions de dollars de revenus de son fonds de commerce, à mon avis en désaccord complet avec lesprit de la Journée Mondiale de lEau en est un des promoteurs en Amérique du Nord. Watercone est lui, un projet qui a vu le jour en 2002 mais qui à ce jour est toujours à la recherche dentreprises et dinvestisseurs afin de produire et de distribuer en masse son produit...
Liens dintérêts, dans lesquels jai puisé mes sources (sans jeux de mots) pour cet article :
Un site sur entre autres la Distillation Solaire.
Christophe Caron www.christophecaron.com
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MEDITERRANEE MAGIQUE !!!
Une croisière dans cette Méditerranée où chaque pays riverains exhalte ses beautés!!!
Honneur à la GRECE, Berceau de la Démocratie!
L'unité de cette contrée du Monde,se concrètise magistralement dans sa Gastronomie.
Feuilles de vigne farcies - Dolmathakia me rizi
Temps total: 1 heure 25 minutes
Temps de préparation: 10 min
Temps de cuisson: 1 heure 15
Coût: économique
Difficulté: très facile
Préparation - Faire revenir les oignons dans une poêle dans l'huile d'olive et laisser-cuire doucement jusqu'à ce qu'ils deviennent transparents.
- Ajouter le riz et laisser cuire à couvert pendant 5 minutes. Ajouter tous les autres ingrédients sauf les feuilles de vigne, le citron et la ½ tasse d'huile d'olive restante. Laisser mijoter pendant 5 minutes. Laisser refroidir.
- Rincer les feuilles de vigne à l'eau froide, si ce sont des feuilles fraîches, blanchissez-les pendant 3 minutes. Egoutter et rafraîchir sous l'eau froide
- Disposer les feuilles, la surface brillante en dessous, et mettre au ntre de chacune d'elles une bonne cuillerée à café du mélange; replier la feuille, sans trop serrer car le riz gonfle deux à trois fois son volume à la cuisson;
- Disposer toutes les feuilles farcies dans une casserole peu profonde. Arroser avec le jus de citron, la ½ tasse d'huile d'olive et l'eau chaude. Poser une assiette sur les dolmathakia afin de les empêcher de s'ouvrir;
- couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant environ 1 heure. Laisser refroidir dans la casserole.
- Servir
- comme entrée froide avec du yoghourt
- comme hors d'oeuvre avec du taramosalata, (salade d'oeufs de morue ou de mulet)
- ou une sauce au citron
Saveurs de Grèce
Moussaka (Melijanes moussaka)
Temps total: 1 heure 45 minutes
Temps de préparation: 15 min.
Temps de cuisson: 45 + 45 minutes
Coût: très raisonnable
Difficulté: relativement facile
Ingrédients pour 6-8 personnes - 1 kg d'aubergines moyennes
- sel, poivre
- 1 oignon moyen émincé
- beurre
- 454 g d'agneau haché
- 250 ml de vin blanc
- 3 tomates pelées et coupées
- 750 ml de sauce béchamel
- persil haché
- 2 + 2 bonnes cuill. à soupe de chapelure
- 2 blancs d'oeufs légèrement battus + 2 jaunes
- 250 ml de fromage râpé
- huile d'olive pour friture
- le jus d'un citron
Préparation - Couper les aubergines en fines rondelles; saupoudrer de sel et de poivre; laisser reposer pendant 1 heure.
- Faire cuire l'oignon dans le beurre, ajouter la viande hachée et 4 cuillerées à soupe d'eau.
- Séparer la viande à la fourchette pendant qu'elle cuit.
- Incorporer les tomates, le persil, le citron et le vin, saler et poivrer. Laisser mijoter à couvert pendant environ 45 minutes.
- Retirer du feu, ajoutez la chapelure et les blancs d'oeufs; bien mélanger.
- Pendant la cuisson de la viande, rincer les aubergines et déposer sur un papier absorbant.
- Faire frire légèrement à l'huile d'olive dans une poêle bien chaude jusqu'à ce qu'elles soient dorées de chaque côté.
- Graissez un plat à gratin de 22 X 32 X 5 cm, parsemer de chapelure et tapisser le fond du plat avec la moitié des aubergines.
- Couvrir avec le mélange de viande et de tomates; terminer le montage avec une couche d'aubergines
- Incorporer les jaunes d'oeufs battus à la sauce béchamel, ainsi que le fromage râpé (2/3 t.).
- Napper les aubergines de cet appareil, saupoudrer avec le reste du fromage. Cuire à four moyen pendant 45 minutes ou jusqu'à ce que le gratin soit doré
SpetsofaïC'est un plat campagnard typique de la région du Pélion, entre Athènes et Thessalonique, sur le "continent" que l'on commande dans les "hanis", ces vieilles tavernes montagnardes qui servent des plats rustiques et copieux qui mijotent sur le poêle.On utilise de la vraie saucisse artisanale, très parfumée, faite de porc et de boeuf.
Temps de préparation et d'attente: 1heure
Temps de cuisson: 45 min.
Coût: très raisonnable
Difficulté: très facile
Ingrédients 450 g d'aubergine
125 ml d'huile d'olive
450 g de poivrons verts épépinés et coupés
450 g de tomates épépinées et tranchées
200 g de saucisses coupées en rondelles
sel, origan frais
1 poireau ou 1 oignon coupé en lamellesPréparation
- faire dégorger 1 grosse aubergine coupée en rondelles et saupoudrée de sel pendant 1 heure;
- rincer; égoutter; sécher;
- faire dorer les aubergines dans une poêle avec les poivrons dans l'huile;
- ajouter les tomates, le poireau et l'origan; saler; couvrir et laisser mijoter 40 min.;
- faire frire les saucisses dans un autre poêlon; incorporer ensuite aux légumes;
- laisser cuire encore 10 min.; rectifier l'assaisonnement et servir chaud.
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Carte : l'Union européenne et ses voisins du Partenariat euro-méditerranéen et de l'Est
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© La Documentation française, 1996 - 2007 - Version imprimée destinée à un usage strictement personnel.
Quel partenariat euro-méditerranéen ?
6ème conférence euro-méditerranéenne, Naples, décembre 2003.
© Communauté européenneIntervenu en 1995, dans le contexte particulier des lendemains de la guerre du Golfe et de la relance de la paix au Proche-Orient avec les accords d'Oslo, le partenariat euro-méditerranéen a pour ambition de concilier le besoin de sécurité de l'Europe vis-à-vis de la zone conflictuelle du Proche-Orient avec les besoins de développement des pays du sud et de l'est de la Méditerranée.
Également appelé processus de Barcelone, car défini lors de la conférence de Barcelone les 27 et 28 novembre 1995, il a marqué un tournant dans les relations entre lUnion européenne et ses voisins méditerranéens.Des liens historiques de part et dautre de la Méditerranée
«La Communauté européenne entretient, depuis l'origine, des relations étroites avec les pays du bassin méditerranéen. La coopération entre la Communauté européenne et la région méditerranéenne a en effet débuté dans les années 1960-70, avec la signature d'accords de coopération économique et commerciale avec les pays du Maghreb et du Machrek et d'accords d'association avec ceux d'Europe du Sud-Est (Turquie en 1963, Malte et Chypre respectivement en 1972 et 1973). Elle ne cesse depuis de s'affirmer et représente aujourd'hui l'un des axes majeurs de l'action extérieure européenne. Essentiellement économique durant les années 1970-1980, cette coopération a, notamment depuis 1989, considérablement évoluée. A ce moment, l'Europe à pris conscience de la nécessité de mener une politique plus cohérente et globale dans cette région qui lui est proche à bien des égards et qui revêt un intérêt stratégique. Cette ambition s'est traduite en 1992 par la mise en place de la "politique méditerranéenne rénovée" qui a donné à la coopération euro-méditerranéenne un contenu plus ambitieux (effort financier, développement d'une coopération régionale, appui à l'ajustement structurel pour les pays méditerranéens menant une politique d'ouverture et de réforme économique...), ouvrant ainsi la voie à la mise en oeuvre d'un véritable partenariat euro-méditerranéen. La Conférence euro-méditerranéenne des ministres des affaires étrangères, tenue à Barcelone les 27 et 28 novembre 1995, a constitué l'acte fondateur de ce partenariat solide et durable. Les Etats participants, les 15 membres de l'UE et les 12 partenaires des rives sud et est de la Méditerranée, ont adopté une Déclaration assortie d'un Programme de travail.»
Source : La politique européenne de la France. IVe Conférence ministérielle euro-méditerranéenne, Marseille, 15-16 novembre 2000
Les pays concernés
Paysage méditerranéen à Malte
© Communauté européenneLancé en 1995, le partenariat euro-méditerranéen incluait les quinze pays de l'Union européenne et douze pays de la région Méditerranée : Algérie, Autorité palestinienne, Chypre, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Malte, Maroc, Syrie, Tunisie, Turquie. Avec l'élargissement du 1er mai 2004, l'UE a intégré deux des partenaires méditerranéens : Chypre et Malte.
Ainsi le partenariat compte désormais trente-cinq pays soit les vingt-cinq de l'UE et dix pays partenaires méditerranéens (PPM).
La Libye assiste aux conférences ministérielles des affaires étrangères à titre dobservateur. Soumise depuis 1992 à des sanctions de l'ONU pour ses implications dans des actes terroristes (suspendues en 1999 et levées en 2003) et à un embargo européen levé le 11 octobre 2004, elle est aujourdhui sur la voie de ladhésion au partenariat.De plus, depuis 2004, les partenaires méditerranéens - à lexception de la Turquie qui a entamé des négociations dadhésion avec lUnion européenne le 3 octobre 2005- et la Libye sont également inclus dans un nouvel ensemble : la politique européenne de voisinage initiée en mars 2003 à lintention des pays nayant pas vocation à entrer dans lUnion.
Un partenariat original
Le partenariat euro-méditerranéen se situe à mi-chemin entre l'intégration pure et simple à l'Union européenne et l'aide au développement qu'elle accorde aux pays les plus pauvres.
Comportant depuis lorigine, trois volets complémentaires : politique et de sécurité, économique et commercial, socio-culturel, il fait lobjet, au cours de lannée 2005, de bilans et dune politique de relance [.pdf, 151 Ko] par la Commission européenne, à loccasion de son 10ème anniversaire.Le fonctionnement du partenariat repose sur un cadre institutionnel complexe dans lequel cohabitent deux dispositifs : bilatéral avec la conclusion daccords dassociation, et multilatéral. Tous les accords dassociation, à lexception de laccord avec la Syrie en cours de finalisation, sont entrés en vigueur. De plus, lAssemblée parlementaire euro-méditerranéenne a vu le jour en 2004. Enfin, La Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures a été inaugurée à Alexandrie en avril 2005.
Cest dans le domaine institutionnel que les progrès du partenariat sont les plus nets.Les accords dassociation
Paraphe de laccord dassociation UE Syrie, le ministre syrien des affaires étrangères et Chris Patten, membre de la Commission chargé des relations extérieures de "partenariat géostratégique», octobre 2004.
© Communauté européenneLes accords d'association sont les principaux outils de la voie bilatérale. Conclus pour une durée illimitée, ils remplacent les anciens accords de coopération signés dans les années 70 et couvrent les trois volets de la Déclaration de Barcelone. Ils ont pour objectif d'instaurer des relations de libre-échange à léchéance de 2010, et comportent des dispositions sur le droit d'établissement, la prestation de services et la concurrence, ainsi que l'instauration d'un cadre de dialogue politique.
Ils prévoient des clauses traitant les principes fondamentaux comme le respect des droits de l'homme, le dialogue politique, la libre circulation des marchandises, la coopération économique, la coopération dans les affaires économiques et sociales, la coopération financière et les dispositions institutionnelles.
Ils font lobjet dun suivi lors des réunions annuelles du Conseil dassociation établi entre lUnion européenne et chacun des pays partenaires, qui détient le pouvoir de décision. Un comité d'association composé de fonctionnaires est chargé du suivi de l'accord d'association et de la préparation des réunions du conseil d'association.
Liste des accords Pays Type d'accord Proposé Signature Entrée en vigueur Algérie
Accord d'association [.pdf, 1,84 Mo]
22/04/2002
01/09/2005
Autorité palestinienne
24/02/1997
01/07/1997
Autorité palestinienne
Plan d'action dans le cadre de la PEV
[.pdf, 124 Ko]9/12/2004
Egypte
25/06/2001
01/06/2004
Israël
Accord d'association
[.pdf, 585 Ko]20/11/1995
01/06/2000
Israël
Plan d'action dans le cadre de la PEV
[.pdf, 74 Ko]9/12/2004
Jordanie
Accord d'association
[.pdf, 1,15 Mo]24/11/1997
01/05/2002
Jordanie
Plan d'action dans le cadre de la PEV
[.pdf, 78 Ko]9/12/2004
Liban
Accord d'association
[.pdf, 90 Ko]17/06/2002
Accord intérimaire en vigueur
01/03/2003Maroc
Accord d'association [.pdf, 820 Ko]
26/02/1996
01/03/2000
Maroc
Plan d'action dans le cadre de la PEV
[.pdf, 78 Ko]9/12/2004
Syrie
Conclusion des négociations
19/10/2004
Tunisie
17/07/1995
01/03/1998
Tunisie
Plan d'action dans le cadre de la PEV
[.pdf, 112 Ko]9/12/2004
Turquie
Accord établissant la dernière phase de l'union douanière
06/03/1995
31/12/1995
Des conférences intergouvernementales
Le président de la Republique et le ministre des affaires étrangères algériens à la conférence euro-méditerranéenne de Valence, avril 2002.
© Communauté européenneUne Conférence euro-méditerranéenne au niveau des ministres des affaires étrangères se réunit tous les ans ou les deux ans afin d'assurer le suivi décisionnel de la Déclaration de Barcelone.
Depuis la première conférence à Barcelone en novembre 1995, six conférences se sont tenues :
IIe conférence euro-méditerranéenne à Malte 15-16 avril 1997
IIIe conférence euro-méditerranéenne à Stuttgart, 15-16 avril 1999
IVe conférence euro-méditerranéenne à Marseille, 15-16 novembre 2000
Ve conférence euro-méditerranéenne, à Valence, 22-23 avril 2002
VIe conférence euro-méditerranéenne à Naples, 2-3 décembre 2003
VIIe conférence euro-méditerranéenne à Luxembourg, 30-31 mai 2005Des conférences sectorielles sont également organisées régulièrement :
Agriculture : Venise (novembre 2003),
Commerce : Bruxelles (mai 2001), Tolède (mars 2002), Palerme (juillet 2003), Istanbul (juillet 2004)
Coopération industrielle : Bruxelles (mai 1996), Klagenfurt (octobre 1998), Limasol (juin 2000), Caserta (octobre 2004)
Culture : Bologne (avril 1996), Rhodes (septembre 1998)
Eau : Marseille (novembre 1996), Turin (octobre 1999)
Énergie : Trieste (juin 1996), Bruxelles (mai 1998), Athènes (mai 2003),
Énergie et infrastructure : Rome (décembre 2003)
Environnement : Helsinki (novembre 1997), Athènes (juillet 2002)
Santé : Montpellier (décembre 1999)
Société de linformation : Rome (mai 1996), Dundalk (avril 2005)Un Comité euro-méditerranéen (Comité Euromed), composé des représentants de la Commission européenne, des Etats membres et des dix partenaires des pays méditerranéens, au niveau des hauts fonctionnaires, est responsable de la gestion globale et du suivi des affaires multilatérales.
Une assemblée parlementaire
Ce nest quà partir de 1998 que lactivité parlementaire commence à se développer avec la création du Forum parlementaire euro-méditerranéen. A Naples, lors de la VIème conférence euro-méditerranéenne de décembre 2003, le Forum se transforme en assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM), qui tiendra sa séance inaugurale à Athènes en mars 2004 et sa première réunion régulière en mars 2005 au Caire.
Elle est composée de 240 membres dont 120 proviennent des pays méditerranéens partenaires et 120 européens (75 membres des parlements nationaux et 45 du Parlement européen). L'Assemblée est dirigée par un præsidium de quatre personnes dont la présidence est renouvelée chaque année. Les propositions de l'Assemblée sont adoptées par consensus et les décisions nont pas un caractère juridiquement contraignant. Son rôle est consultatif et de recommandation.
Les trois volets du partenariat euro-méditerranéen
Le partenariat euro-méditerranéen a substitué aux accords commerciaux bilatéraux existants auparavant une approche originale, globale et multilatérale, celle des accords dassociation comportant trois volets , calqués sur un système inspiré de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) qui avait fait ses preuves :
Le volet politique : renforcement du dialogue politique visant à créer «une zone de paix et de stabilité». Les participants sengagent notamment à développer lEtat de droit et la démocratie, à respecter les droits de lhomme et les libertés fondamentales. Les difficultés du processus de paix au Moyen-Orient ont empêché ladoption des mesures de confiance prévues dans la déclaration de Barcelone.
Le volet économique : le processus vise, à travers les accords dassociation, linstauration, progressive dune zone de libre-échange dici 2010. Il prévoit une coopération financière à travers le programme Meda et les prêts de la Banque européenne d'investissement (BEI).
Le volet social, culturel et humain : développer les ressources humaines, favoriser la compréhension entre les cultures et les échanges entre les sociétés civiles.
Pour relancer le partenariat, dont le développement a été largement freiné par la situation politique et économique internationale, la Commission européenne a dressé, en avril 2005, un bilan assorti de propositions, en vue du dixième anniversaire du partenariat, «Un programme de travail pour relever les défis des cinq prochaines années» [.pdf, 151 Ko].
Le volet «Politique et de sécurité»
Poignée de main entre les ministres des affaires étrangères de lAutorité palestinienne et dIsraël, novembre 2004.
© Communauté européenneLa Déclaration de Barcelone de 1995 prévoyait, dans le cadre de ce volet, la définition dun espace commun de paix et de stabilité. Les Etats membres s'engageaient à développer l'État de droit et la démocratie et à lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée. Par ailleurs était affirmé le règlement pacifique des différends comme principe devant régir les rapports entre les parties.
Le partenariat politique et de sécurité conjugue trois éléments complémentaires : la mise en place dun dialogue politique global et régulier, les mesures de partenariat et le projet de Charte pour la paix et la stabilité.
Une coopération politique multilatérale devait se mettre en place sur des thèmes nouveaux tels les droits de lhomme et la lutte contre le terrorisme. Toutefois, la montée du terrorisme et la question de limmigration illégale notamment, ont mis à mal le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.
Respect des droits de lhomme et démocratie
Le partenariat avait prévu dinclure systématiquement les questions relatives aux droits de l'homme et à la démocratisation dans tout dialogue institutionnel avec les pays partenaires méditerranéens, soit à travers linstauration dune «clause de conditionnalité» dans les accords dassociation soit par lénoncé de principes dans les accords multilatéraux.
Dans la pratique, ces clauses ont rencontré une certaine hostilité des pays partenaires méditerranéens. La Commission européenne a souhaité réactiver ce dossier, avec sa communication du 21 mai 2003 : «Donner une nouvelle impulsion aux actions menées par lUE dans le domaine des droits de lhomme et de la démocratisation, en coopération avec les partenaires méditerranéens» [.pdf, 235 Ko].
A la fin de lannée 2003, des dialogues ont été engagés sur les droits de lhomme avec plusieurs partenaires.
La question de limmigration clandestine
Selon le bilan dressé en avril 2005 par la Commission européenne en vue du dixième anniversaire du partenariat, «Un programme de travail pour relever les défis des cinq prochaines années» [.pdf, 151 Ko] les migrations et l'insertion sociale des migrants constituent un dossier central du partenariat Euromed.
«Le dossier des migrations et de l'insertion sociale des migrants est hautement sensible. Près de 5 millions de citoyens originaires des pays méditerranéens partenaires -pour lessentiel du Maroc, de lAlgérie et de la Turquie- résident aujourdhui légalement dans lUE. La situation démographique de l'UE est telle, toutefois, que de nouveaux migrants doivent venir renforcer la main-d'oeuvre. Plutôt que de se concentrer sur la réduction des pressions migratoires, les partenaires devraient adopter une démarche plus stratégique dans le but d'optimiser les avantages des migrations pour l'ensemble des partenaires. Cette démarche consisterait notamment à intensifier la coopération pour prévenir des tragédies humaines, dans la Méditerranée, lors de tentatives d'entrée clandestine sur le territoire de l'UE. La prévention de nouvelles pertes de vies humaines doit être une priorité clairement établie dans le cadre du partenariat. Les accords d'association et les plans d'action de la politique de voisinage contribueront à encourager la gestion conjointe de la circulation des personnes (notamment la facilitation des visas) et de l'intégration des migrants.»
Les évènements dramatiques qui se sont produits en octobre 2005 aux frontières des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla au Maroc, où plusieurs milliers de candidats africains à limmigration clandestine ont tenté de franchir les barrières de protection de Melilla, mettent en évidence lacuité du problème.
Lors du sommet Euromed de novembre 2005 à Barcelone, la France, le Maroc et l'Espagne présenteront une initiative visant à renforcer la coopération sur les questions migratoires. Cette proposition daction commune fait suite à la visite de représentants de la Commission européenne dans les enclaves espagnoles au nord du Maroc, Ceuta et Melilla.
Un contexte politique défavorable dans une zone de conflits
Les avancées politiques du partenariat euro-méditerranéen souffrent de la situation internationale.
Né dans un contexte dévolution vers la paix au Moyen-Orient, le partenariat euro-méditerranéen, qui réunit les adversaires du conflit israélo-palestinien, notamment Israël et lAutorité palestinienne, reste un forum unique et un cadre de dialogue réel.
Mais, dix ans après la Déclaration de Barcelone, force est de constater que les résultats sont décevants.
Les difficultés rencontrées par le processus de paix au Moyen-Orient et de manière plus générale linstabilité régionale et internationale ont imposé des limites au développement de la coopération euro-méditerranéenne : la Syrie, et sous sa tutelle le Liban, ont de ce fait régulièrement refusé de participer aux grandes conférences euro-méditerranéennes.
Depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, lUnion européenne adopte une politique plus sécuritaire à légard de ses partenaires méditerranéens et accorde davantage dimportance à la lutte contre le terrorisme. La volonté dinstauration dune zone de sécurité autour de lEurope est un des moteurs essentiels de la nouvelle politique européenne de voisinage.
Le volet économique et financier
L'Union européenne demeure le principal partenaire des pays méditerranéens pour le commerce des biens et des services. Plus de 50% du commerce de la région se fait avec l'Union européenne et, pour certains pays, plus de 70% de leurs exportations sont dirigées vers l'Union européenne.
LUE est par ailleurs le plus important investisseur étranger direct et le premier bailleur de fonds de la région avec près de 3 milliards d'euros par an sous forme de prêts et de dons.
Un volet structuré par les accords dassociation
Les accords dassociation, bien que nayant ni la portée ni la couverture sectorielle de laccord délargissement aux pays dEurope centrale et orientale, constituent une avancée dans lintégration commerciale entre lUE et les pays partenaires méditerranéens (PPM), avec un double objectif de libre-échange pour 2010 et daugmentation des aides financières.
Le travail accompli depuis 1995 est important, au regard de la masse critique daccords d'association conclus entre l'Union européenne et la quasi-totalité des pays méditerranéens. Par ailleurs, le dialogue économique et commercial, lancé à la conférence de Marseille (15-16 novembre 2000), a progressé : rencontres régulières des ministres du commerce, création et travaux des groupes sur les règles dorigine, les services, le rapprochement des législations douanières et de la normalisation, réunions de dialogue économique.
Les pays partenaires méditerranéens : un ensemble hétérogène
Selon, une étude publiée par le ministère du commerce extérieur, en avril 2005, «Situations économiques des pays du sud de la Méditerranée» [.pdf, 236 Ko], «En termes de population, la Turquie et l'Egypte représentent à eux seuls près de 60% de la population globale de la zone, de 244 millions d'habitants en 2003. A cette différence démographique s'ajoutent de véritables distinctions de niveau de développement. Si l'on mesure le niveau de développement des différents pays de la zone par le revenu national brut par habitant exprimé en PPA (parité de pouvoir d'achat), cet indicateur varie, en 2003, entre 3 430 dollars par habitant (138ème rang mondial ) pour la Syrie en 2003 à 19 440 dollars par habitant pour Israël (44ème rang mondial). La croissance économique représente un troisième critère de différenciation des pays de la zone Méditerranée, avec des taux de croissance par habitant très divers sur une période de 10 ans. Sur le court terme, cette hétérogénéité existe aussi. En 2003, la croissance du PIB des pays de la zone variait entre 1% (Israël) et 6,8% (Algérie). En 2004, les résultats sont moins dispersés : à l'exception de la Turquie (8,1%), les taux varient de 3% (Syrie, Territoires autonomes palestiniens) à 6,7% (Jordanie).
Des freins
Cependant les échanges commerciaux, tout comme les investissements dans les pays partenaires méditerranéens (PPM) ont moins progressé que prévu. Sur le plan des résultats économiques, le partenariat n'a pas atteint ses objectifs.
Les échanges commerciaux entre lUnion européenne et ses partenaires méditerranéens sont en effet souvent plus concurrents que complémentaires.
Le volume des échanges entre les partenaires méditerranéens eux-mêmes reste encore très faible : la création de zones de libre-échange au niveau sud-sud afin de faciliter létablissement dune zone globale de libre-échange à lhorizon 2010, reste symbolique. A lheure actuelle, quatre pays (Jordanie, l'Egypte, le Maroc, et la Tunisie) ont lancé un projet de zone de libre-échange dans le cadre de lAccord d'Agadir signé le 25 février 2004, qui nest pas encore entré en vigueur.
La situation résulte également de pratiques protectionnistes : celle conservée par lUnion, qui concerne essentiellement les produits agricoles, et celle des pays méditerranéens, qui isolent leurs marchés entre eux et par rapport à lUnion européenne. La libéralisation commerciale affecte davantage les partenaires méditerranéens, du Maghreb en particulier, où les taux de protection sont parmi les plus élevés de la région.
Le cas du textile
Il sagit dun secteur clé pour lUE et pour ses partenaires, les produits textiles et d'habillement représentent la principale activité industrielle et le premier employeur au Maroc, en Égypte, en Tunisie et en Turquie. Depuis une trentaine dannées, une intégration industrielle sest progressivement développée à léchelle euro-méditerranéenne, lEurope exportant son textile, et les pays tiers méditerranéens livrant en retour des vêtements confectionnés notamment avec les tissus européens.
Le 1er janvier 2005 a eu lieu la levée mondiale des quotas sur les textiles et lhabillement décidée en 1995 sous l'égide de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). Cette levée des quotas sur les textiles a provoqué une concurrence accrue dans ce secteur et contribue à relancer le dialogue pour une zone de libre-échange autour du bassin méditerranéen.
Paysage agricole méditerranéen, Malte.
© Communauté européenneLa question agricole
Les exportations agricoles des pays de la rive sud et est de la Méditerranée représentent une grande part de leurs exportations, notamment au Maroc, en Tunisie et en Egypte (respectivement 22, 14 et 13% des exportations totales en 2001). LUE absorbe plus de la moitié des exportations de produits agroalimentaires des pays méditerranéens et fournit près dun tiers des importations agroalimentaires de ces pays.Or, la question agricole a été relativement laissée de côté dans le partenariat euro-méditerranéen. Elle a été incluse dans des négociations bilatérales dans certains accords d'association, avec quelques concessions réciproques. Mais le schéma et le processus permettant une évolution conjointe progressive des agricultures des pays de l'UE et des pays méditerranéens n'ont jamais été discutés. L'UE doit faire évoluer la PAC (politique agricole commune) et s'ouvrir davantage aux productions méditerranéennes.
Dans sa communication du 12 avril 2005, la Commission propose dadopter «une feuille de route pour la libéralisation des échanges de produits agricoles, de produits agricoles transformés et de produits de la pêche et définir un mandat régional prévoyant un degré élevé de libéralisation, un nombre dexceptions très restreint et un calendrier de mise en uvre conforme aux dispositions et aux objectifs des accords dassociation.»
Les investissements directs à létranger (IDE) dans la zone euro-méditerranéenne
Malgré les encouragements, les investissements directs étrangers restent faibles dans les pays méditerranéens, quils soient européens ou en provenance du reste du monde. Si lon effectue une comparaison avec les autres pays en développement, la zone méditerranéenne est celle qui bénéficie le moins des IDE européens avec le reste de lAfrique sub-saharienne.
Au niveau mondial, la capacité dattraction des pays diffère : Israël et Egypte capitalisent 42% des IDE dans la région en 2002 alors que Chypre, la Jordanie, le Liban et la Syrie comptabilisent chacun 2% des flux dIDE.
Les stocks dIDE ont cependant augmenté dans la région depuis 2002-2003 et la disparité avec les pays dEurope centrale et orientale tend à satténuer.
Extrait de «Lespace économique euro-méditerranéen» [.pdf, 637 Ko]
«Comparaison des IDE en 2002 et 2003 dans les pays tiers méditerranéens et les PECO».IDE en 2002 et en 2003 dans les PECO et les PPM (pays partenaires méditerranéens) Europe centrale et orientale 12 PPM Nombre de projets d'IDE en 2003
451
Nombre de projets d'IDE en 2003
275
Nombre de projets d'IDE en 2002
420
Nombre de projets d'IDE en 2002 (1)
60
Montant moyen du projet recensé
(m euros)
51
Montant moyen du projet recensé
(m euros)
103
Flux d'IDE en 2002, millions de dollars
21 604
Flux d'IDE en 2002, millions de dollars
6 147
Dont :
Dont :
République tchèque
9 319
Algérie
1 065
Estonie
307
Chypre
297
Hongrie
854
Egypte
647
Lettonie
396
Israël
1 648
Lituanie
732
Jordanie
56
Pologne
4 119
Liban
257
Slovaquie
4 012
Malte
-375
Slovénie
1 865
Maroc
428
Autorité palestinienne
41
Syrie
225
Tunisie
821
Turquie
1 037
Source : AFII-MIPO
(1) Estimation sur la base du montant moyen 2003.Le volet social, culturel et humain
Centre de lecture et d'animation culturelle de Haret Hreik, Liban, 2001.
© Roger Moukarzel/Agence FrancophonieLe chapitre III de la Déclaration de Barcelone des 27 et 28 novembre 1995 énonce la nécessité de développer le dialogue entre les cultures et les civilisations dans le cadre de la région méditerranéenne. Le programme de travail met l'accent sur la mise en valeur des racines communes, le développement des ressources humaines dans le domaine culturel : échanges culturels, apprentissage des langues, mise en uvre de programmes éducatifs et culturels respectueux des identités culturelles, le rapprochement entre les sociétés civiles et le renforcement des instruments de la coopération décentralisée afin de favoriser les échanges entre les différents acteurs du développement.
Des réalisations culturelles
Trois programmes généraux ont été réalisés :
- Euromed Heritage pour la préservation du patrimoine culturel, matériel (monuments) et immatériel (musique et traditions).- Le programme jeunesse [.pdf, 33 Ko]. Ses trois axes sont les échanges de jeunes, la formation de travailleurs socio-éducatifs et les services volontaires.
- Le programme audiovisuel qui met en valeur des projets en réseau à travers deux projets : «Europa cinéma» qui apporte un soutien à la diffusion (la France en est le chef de file) et «Medea» qui soutient la production de films, avec pour chef de file l'Espagne.
La Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures
Lancé lors de la conférence de Valence des 22 et 23 avril 2002, le projet de Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures est finalisé en décembre 2003 à la conférence de Naples.
La Fondation est inaugurée en juin 2004, son siège fixé à Alexandrie (Egypte) et Traugott Schöfthaler, ancien secrétaire général de la commission allemande de lUnesco, est nommé Directeur exécutif.
Les principaux objectifs de la Fondation Anna Lindh sont dencourager le dialogue culturel entre le nord et le sud de la Méditerranée et de promouvoir les échanges, la coopération et la mobilité des personnes, en particulier parmi les jeunes, ainsi que dorganiser des activités culturelles.
La Commission européenne participe au budget à hauteur de cinq millions deuros, les cinq millions restants devant être couverts par les Etats membres de lUE et leurs partenaires méditerranéens, avec un minimum de 100 000 euros de participation pour ces derniers.
Limplication de la société civile
Remise du rapport des Sages sur le dialogue culturel entre les peuples et les cultures dans l'espace euro-méditerranéen, novembre 2003.
© Communauté européenneDepuis la mise en place du partenariat en 1995, de nombreux réseaux se sont formés, prouvant la volonté des sociétés civiles des deux rives de prendre part au processus et aux avancées communes, dans des domaines variés : médias, instituts économiques, fédérations industrielles, instituts de politique étrangère.
Des forums de la société civile, organisés à loccasion des Conférences euro-méditerranéennes des ministres des affaires étrangères, ont vu le jour.
La Plate-forme non-gouvernementale pour le Forum civil EuroMed, qui inclut plusieurs centaines dorganisations, a été créée fin 2003.
Toutes ces initiatives sont soutenues par lUnion européenne qui souhaite contourner les résistances institutionnelles et sociales en touchant directement les organisations non gouvernementales (ONG), les associations et le monde universitaire. Toutefois, le volet social, culturel et humain fait encore figure de parent pauvre dans l'ensemble du dialogue euro-méditerranéen.
En septembre 2006, la première conférence de "l'Atelier culturel Europe-Méditerranée-Golfe", initiée lors de la conférence de Barcelone de décembre 2005, se réunit à Paris, sous la présidence de Jacques Chirac.
Elle marque le lancement d'un cycle d'échanges et de réflexion qui se poursuivra à Séville en février 2007, puis à Alexandrie au printemps 2007 sur la diversité culturelle et le dialogue inter-culturel dans la région Europe-Méditerranée. Réalisé en partenariat privilégié avec la Plate-forme non-gouvernementale euro-méditerranéenne et la fondation Anna Lindh, l'Atelier culturel présente une dominante non-gouvernementale.Politique européenne de voisinage et Méditerranée
Présentation des rapports pays dans le cadre de la politique de voisinage, Egypte, Arménie, Liban, mars 2005.
© Communauté européenneLa nouvelle politique européenne de voisinage (PEV) approuvée par le Conseil européen le 16 juin 2003 a pour finalité de consolider les relations entre lUnion européenne et ses voisins à la suite de lélargissement du 1er mai 2004.
La PEV doit donner un nouvel élan à la coopération avec les nouveaux voisins, afin de renforcer la sécurité, la prospérité et la stabilité dans la région. Selon Romano Prodi, président de la Commission européenne en décembre 2002, «Nous devons être prêts à proposer davantage quun partenariat, mais moins quune adhésion.»
Lobjectif est de créer un cercle amical dEtats, appliquant une partie des trois piliers de l'Union européenne. Dans le pilier communautaire, il est proposé aux partenaires de participer progressivement au marché intérieur avec un rapprochement des législations, de s'intégrer aux grands réseaux européens, d'obtenir des relations commerciales privilégiées et des coopérations pour de nombreuses politiques communautaires. Des rapprochements sont également envisagés pour le deuxième pilier, celui de la politique étrangère et de sécurité commune, ainsi que pour le troisième pilier, justice et affaires intérieures, où la coopération serait intensifiée notamment en matière de lutte contre l'immigration illégale et contre la criminalité organisée ainsi que par un engagement contre la prolifération des armes de destruction massive et le terrorisme.
Les pays concernés par la PEV
Cette initiative, lancée en 2002 à destination des nouveaux voisins européens de lEurope élargie, a été étendue en décembre 2002 aux pays partenaires méditerranéens, puis en juin 2004 à trois pays du sud Caucase. Enfin, la Russie, qui fait lobjet dun partenariat spécifique, devrait avoir accès aux programmes de coopération du futur instrument de voisinage.
A lheure actuelle, le projet concerne donc seize pays voisins de lUE non concernés par les procédures dadhésion : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Moldavie et Ukraine (à lEst) et les pays du partenariat euro-méditerranéen (moins la Turquie et plus la Libye) au Sud.
Ne sont pas concernés la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie et la Turquie, qui se trouvent dans une relation de pré-adhésion, ni les Balkans occidentaux qui bénéficient d'une perspective d'adhésion.
La mise en uvre de plans d'action
LUnion européenne souhaite concrétiser la nouvelle politique européenne de voisinage par la conclusion de plans daction bilatéraux [PDF, 25 Ko] avec chacun des partenaires en tenant compte des besoins spécifiques et des capacités de chacun. A la différence des accords dassociation, qui tendaient à la réalisation dun espace global, ces plans privilégient une stratégie de différenciation (voire de concurrence) entre les pays.
Dans ces plans d'action, les priorités sont la coopération renforcée dans le domaine politique et de sécurité, la mise à niveau législative liée au marché intérieur et le développement de réseaux d'infrastructures dans l'énergie, les transports et les télécommunications.
Le 9 décembre 2004, la Commission européenne a présenté les sept premiers plans daction proposés dans le cadre de la politique européenne de voisinage, dont cinq avec des pays méditerranéens : Israël [PDF, 74 Ko] , Jordanie [PDF, 78 Ko] , Maroc [PDF, 124 Ko] , Autorité palestinienne [PDF, 43 Ko] et Tunisie [PDF, 112 Ko] .
Voir sur cette question le dossier dactualité de La Documentation française :
La politique européenne de voisinage : ambitions et enjeux
Lavenir du partenariat euro-méditerranéen
Les ministres euro-méditerranéens des affaires étrangères lancent lannée commémorant le 10e anniversaire du partenariat, La Haye, novembre 2004.
© Communauté européennePendant l'année 2004, le processus de Barcelone a été confronté à deux nouvelles options stratégiques de l'Union européenne. La première est le partenariat stratégique entre l'Union, la région Méditerranée et le Moyen-Orient. En réponse à l'initiative américaine du «Grand Moyen-Orient» présentée au G8 (Groupe des Huit) en janvier 2004, lUE a proposé un cadre global aux pays de la Méditerranée (y compris la Libye), aux pays du Conseil de coopération du Golfe, à l'Iran, au Yémen et à l'Irak. Ce partenariat stratégique avec la Méditerranée et le Moyen-Orient [.pdf, 192 Ko], qui inscrit au premier plan la résolution du conflit israélo-arabe, laisse une place importante aux préoccupations sécuritaires. La deuxième, et la plus globale, a été le lancement de la nouvelle politique européenne de voisinage (PEV). Celle-ci doit faire l'objet d'une application différenciée : dans la région de la Méditerranée, la coopération régionale et sous-régionale doit s'appuyer sur l'acquis du partenariat euro-méditerranéen.
La PEV, un risque pour le processus de Barcelone
Quels sont dès lors les enjeux pour la relation euro-méditerranéenne ?
Le nouveau voisinage concerne des pays d'une très grande diversité et ne correspond en rien au projet de Barcelone basé sur la spécificité «historique» de la relation entre Europe et Méditerranée.
Les indicateurs économiques de cette nouvelle zone en montre lhétérogénéité.Voir le tableau des Principaux indicateurs économiques des pays concernés par la PEV en 2002 [.pdf, 159 Ko].
Un élargissement perçu comme un retrait par le Sud
« De nombreuses voix sélèvent, et parmi elles celles dintellectuels et de personnalités politiques de premier plan, pour sinquiéter des conséquences quauront sur le processus de Barcelone les nouvelles priorités de lUnion européenne. Lexigence de redéfinition des modalités institutionnelles du «vivre-ensemble» européen est commandée par lentrée dans lUnion en 2004, de dix nouveaux pays...Les nouveaux entrants, se situant pour la plupart très en deçà de la moyenne du niveau de vie communautaire, vont mobiliser une grande partie des systèmes daides européens au détriment des pays méditerranéens de lUnion.Par ailleurs, cela constitue autant de temps perdu pour le processus euro-méditerranéen. Le terme de «deuxième priorité» dont laffuble la Commission sonne cruellement aux oreilles des partenaires du Sud, tout à fait conscients de lêtre. Tous les interlocuteurs de la mission ont déploré le manque dintérêt pour la rive sud de la Méditerranée : lorsque lUnion européenne investit neuf euros pour les futurs entrants, voire les pays de lex-Yougoslavie, elle nen investit quun pour la rive Sud.
Certes, ce problème nest pas nouveau : les ambitions exprimées à Barcelone en 1995 ont été continuellement revues à la baisse. Cela sexplique par lattitude ambivalente des pays de lUnion européenne. Pour nombre dentre eux, lUnion européenne doit se concentrer sur la consolidation de la «maison Europe», sans se laisser distraire par des problèmes extérieurs perçus comme annexes Faute de politique définie et unanimement défendue par lUnion européenne, celle-ci abandonnera la gestion du développement économique et social de la zone aux seuls Américains, alors quelle est le premier investisseur dans la plupart des pays du Processus de Barcelone.
Sajoute à ces données un manque diffus de volonté politique, particulièrement sensible de la part des pays du nord de lEurope, cest-à-dire de ceux qui nont ni façade méditerranéenne ni dintérêts dans la région. Or ils sont majoritaires au sein de lUnion et en sont les principaux contributeurs. Il est frappant de constater que malgré limportance de limmigration turque et maghrébine, y compris dans certains pays du Nord de lUnion européenne, ceux-ci ne prennent en compte que leurs voisins immédiats, prisonniers quils sont de leur histoire et de la géographie. La Finlande et la Suède sont prêtes à aider les Etats baltes, lAllemagne à faire un effort particulier à légard des nouveaux entrants situés à ses frontières, la Grèce et lItalie se préoccupent des Balkans autant si ce nest plus que de la rive Sud. Il ne faut donc pas sétonner que le constat dune Union européenne sans politique étrangère et uniquement préoccupée delle-même devienne une sorte de credo dans les pays du Sud qui en font la principale cause de leur propre incapacité à répondre au processus de Barcelone.
La mission a constaté lors de son déplacement que les responsables et la société civile des pays du sud de la Méditerranée attendent dialogue politique et considération avec plus dimpatience que les investissements.»
Source : Rapport d'information de lAssemblée nationale sur l'avenir du processus euroméditerranéen, Jean-Claude Guibal, 2003, 110 p.
Ou une chance pour les pays partenaires méditerranéens
Gratte-ciels à Istanbul
© Communauté européenne, photo Kerim OktenElle peut toutefois représenter un progrès, car elle dépasse la logique économique de Barcelone, centrée sur le démantèlement des tarifs douaniers, en visant une harmonisation progressive des cadres réglementaires et législatifs.
La nouvelle politique de voisinage de lUE devrait avoir comme atout de lui permettre dapprofondir les relations avec les pays méditerranéens et constituer un instrument précieux dans le cadre de la poursuite de son engagement avec eux.
Selon la Commission européenne, «la PEV et le processus de Barcelone se compléteront et se renforceront mutuellement. La politique européenne de voisinage offre aux pays partenaires la possibilité de prendre part au marché intérieur de l'UE et la chance de participer à ses programmes et à ses politiques (pour autant que les priorités fixées, sur la base de valeurs et d'objectifs de politique communs, aient été respectées). Elle permet en outre de renforcer la coopération entre les pays dans le cadre du processus de Barcelone et de promouvoir la coopération régionale et sous-régionale. L'instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP) apportera un soutien financier à la coopération transfrontalière et transnationale, qui viendra s'ajouter à la coopération bilatérale et régionale actuelle.»
Source : Programme de travail de la Commission européenne, pour le dixième anniversaire du partenariat euro-méditerranéen [.pdf, 151 Ko], 12 avril 2005
Sélection de sites internet
Les relations euro-méditerranéennes
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Conseil de l'Union européenne, politique méditerranéenne
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Europa, site de la Commission européenne, Relations extérieures méditerranéennes
http://europa.eu.int/comm/external_relations/med_mideast/intro/index.htm
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Europa, le partenariat euro-méditerranéen
-
Programme de travail de la Commission européenne pour le dixième anniversaire du partenariat euro-méditerranéen, 12 avril 2005
http://www.europa.eu.int/comm/external_relations/euromed/ [PDF, 151 Ko]
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Europa, la politique européenne de voisinage
-
EuropAid, Office de coopération européen
Les projets de coopération en Méditerranée
http://europa.eu.int/comm/europeaid/projects/med/financial_fr.htm
-
Ministère français des affaires étrangères, région méditerranéenne
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/afrique-du-nord- (...)
-
Site des marchés extérieurs du ministère français de l'économie, des finances et de l'industrie
Le partenariat euro-méditerranéen
Les instruments financiers
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BEI (Banque européenne d'investissement)
Les activités de la BEI dans la région Mediterranée
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FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat)
http://www.bei.org/site/dynamic.asp?designation=med&sCountChildren (...)
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Programme MEDA
http://europa.eu.int/comm/external_relations/euromed/meda.htm
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Euromeda
Plate-forme pour les échanges économiques entre les PME des pays de l'UE et de la Méditerranée
Droits de l'Homme
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Europa, Comité droits de l'homme et démocratie
http://europa.eu.int/comm/europeaid/projects/eidhr/committee_fr.htm
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Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (REMDH)
Réseau regroupant des organisations des droits de l'homme dans plus de 20 pays de la région euro-méditerranénne
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Initiative européenne pour la démocratie et les droits de l'homme
http://europa.eu.int/comm/europeaid/projects/eidhr/index_fr.htm
Volet culturel
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EUMEDConnect
Réseau reliant la région MEDA à quelque 3 000 établissements de recherche et d'éducation. Basé à Bruxelles
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EUMEDIS
Développement de la société de l'information euro-méditerranéenne avec la collaboration de l'Office de coopération de la Commission européenne EuropeAid
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Euromed Heritage
Le programme Euromed Heritage, financé par l'Union européenne, donne son appui aux pays méditerranéens dans leurs initiatives de promotion et de préservation de leur patrimoine.
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EuroMeSCo (Euro-Mediterranean Study Commission)
Réseau de 47 Instituts de recherche et de centres universitaires. Basé à Lisbonne
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FEMISE (Forum euroméditerranéen des Instituts économiques)
Réseau regroupant plus de 80 instituts économiques indépendants chargés de l'analyse économique du processus de Barcelone. Basé à Marseille
FEMISE (Forum euroméditerranéen des Instituts économiques)
Consulter notamment le rapport de Samir Radwan (Economic Research Forum) et de Jean-Louis Reiffers, (Institut de la Méditerranée) Le partenariat euro-méditerranéen 10 ans après Barcelone : acquis et perspectives, 132 p. février 2005
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Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures
Fondation créée en 2003 dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen afin d'encourager le dialogue culturel entre le nord et le sud de la Méditerranée, et financée par la Commission européenne et les pays du partenariat. Basée à Alexandrie
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IEMed (Institut européen de la Méditerranée)
Organisme public espagnol. Basé à Barcelone
et le site :
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Institut de la Méditerranée
ONG française formant un réseau d'expertises et d'initiatives couvrant la région méditerranée. Basé à Marseille
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MEDCOOP (Collectif pour le développement de la coopération décentralisée en Méditerranée)
Assure la mise en réseau des acteurs et des rencontres sur les pratiques de la société civile. Basé à Marseille
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MEDEA (Institut européen de recherche sur la coopération méditerranéenne et euro-arabe)
Avec le soutien de la Commission européenne. Basé à Bruxelles
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Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Recherche et enseignement sur le monde méditerranéen, Université de Provence et Centre national de la recherche scientifique, Aix-en-Provence
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Sélection d'ouvrages, revues et rapports
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