• A l'attention des chroniqueurs environnementaux, technologiques et d'affaires étrangères:

    Journée mondiale de l'eau: Global Water Challenge et Ashoka's Changemakers apportent des solutions locales à la crise de l'eau

        Un concours en ligne est lancé pour stimuler l'innovation
    
        WASHINGTON, le 20 mars /CNW/ - Global Water Challenge (GWC) et Ashoka's
    Changemakers invitent tout le monde à se joindre au "Tapping Local Innovation:
    Unclogging the Water and Sanitation Crisis", un concours en ligne qui vise à
    découvrir et à appuyer des entrepreneurs dont les méthodes révolutionnaires
    permettront de résoudre les problèmes d'eau et d'hygiène publique à la
    grandeur de la planète. Shekhar Kapur, réalisateur des films oscarisés
    "Elizabeth" et "Elizabeth : l'âge d'or", a profité de l'occasion pour lancer
    un blogue sur Changemakers.net inspiré de son dernier film "Paani" (Eau), qui
    se penchera sur les problèmes quotidiens d'approvisionnement en eau dans les
    taudis de Mumbai.
        "Pour célébrer la Journée mondiale de l'eau, nous invitons aujourd'hui
    les innovateurs sociaux du monde entier à se joindre à nous pour faire de
    l'accès à l'eau potable et aux services sanitaires une réalité", déclare le
    directeur administratif d'Ashoka's Changemakers, Charlie Brown.
        Les innovateurs doivent faire parvenir leur projet au plus tard le
    26 mars 2008. GWC est fière d'annoncer qu'à la fin du concours, les
    participants sélectionnés courront la chance de voir leur projet financé.
    Grâce à The Coca-Cola Company, des subventions totalisant un million de
    dollars américains seront en effet disponibles par l'entremise de GWC pour la
    mise en oeuvre d'approches de gestion novatrices qui contribueront à accroître
    l'accès universel à l'eau et aux services d'hygiène.
        Plus de 100 projets ont déjà été reçus de 35 pays. Par exemple, au
    Soudan, un innovateur a lancé un système d'échange-marchandises - échange
    d'une ressource naturelle locale contre du matériel de traitement de l'eau -
    qui permet de réduire considérablement les maladies hydriques. Un autre, au
    Nigéria, a créé une énergie propre, durable et économique à partir des eaux
    usées sanitaires. A noter que tout le monde peut passer les projets en revue
    et prendre part aux discussions en ligne.
        "Nous avons à la fois les ressources et le désir nécessaires pour vivre
    dans un monde où chaque individu pourra boire de l'eau potable et utiliser des
    toilettes sécuritaires", souligne pour sa part Paul Faeth, directeur
    administratif de GWC. "Ce concours est un bel exemple de l'impact que peuvent
    avoir les entrepreneurs sociaux des quatre coins du globe."
    
        Global Water Challenge est une coalition d'organisations de premier plan
    qui unissent leurs efforts dans le but de catalyser un changement
    transformationnel dans le secteur de l'eau et de l'hygiène publique.
    www.globalwaterchallenge.org
    
        Ashoka's Changemakers est en train de bâtir la première communauté en
    ligne de type "source ouverte", dont l'objectif est de mettre au jour les
    meilleures solutions sociales à certains des problèmes les plus urgents de la
    planète. A ce jour, Changemakers a attiré plus de 2 000 solutions provenant de
    plus de 125 pays. www.changemakers.net.
    
        <<
        Sites Internet : http://www.ashoka.org
                         http://www.globalwaterchallenge.org
        >>
    
    
    
    
    Renseignements: Tito Llantada d'Ashoka's Changemakers, (703) 600-8257 ou
    tllantada@ashoka.org
    

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  • AFRIQUE
    • Population : 937 420 987 habitants
    • Superficie : 30 268 043 km2
    • Densité : 30.97 habitants/km2
    • Nombre de pays & territoires : 57
    • Nombre de fuseaux horaires : 6
    • Espérance de vie : 52.00 ans
    • Taux de natalité : 17.00 ‰
    • Taux de mortalité : 7.00 ‰
    • Taux de mortalité infantile : 29.00 ‰
    • Nombre de langues parlées : 1 302
    • PNB/habitant (PPA-2003) : 20 860 $USD
    • Bordées par : Océan Pacifique, Océan Indien, Mer Méditerranée, Mer Rouge


    Carte de l'<citnode>Afrique</citnode>
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    Afrique du Nord
     
      Pays Population
    Algérie 33 333 216
    Egypte 80 264 543
    Libye 6 036 914
    Maroc 33 757 175
    Sahara Occidental 382 617
    Tunisie 10 276 158
     
      Total : 164 050 623

    Afrique Sub-Saharienne
     
      Pays Population
    Bénin 8 078 314
    Burkina Faso 14 326 203
    Burundi 8 390 505
    Cameroun 18 060 382
    Cap Vert 423 613
    Côte d'Ivoire 18 013 409
    Centrafrique 4 369 038
    Congo Brazzaville 3 800 610
    Gabon 1 454 867
    Gambie 1 688 359
    Ghana 22 931 299
    Guinée 9 947 814
    Guinée Bissau 1 472 041
    Guinée Equatoriale 551 201
    Libéria 3 193 942
    Mali 11 995 402
    Mauritanie 3 270 065
    Nigéria 135 031 164
    Niger 12 894 865
    République Démocratique du Congo 64 606 759
    Rwanda 9 907 509
    São Tomé et Principe 199 579
    Sénégal 12 521 851
    Sierra Léone 6 144 562
    Tchad 10 542 141
    Togo 5 701 579
     
      Total : 389 517 073

    Afrique Orientale
     
      Pays Population
    Île Maurice 1 250 882
    Comores 710 960
    Djibouti 768 900
    Erythrée 4 906 585
    Ethiopie 76 511 887
    Kenya 37 953 838
    Madagascar 19 448 815
    Mayotte 201 234
    Ouganda 30 262 610
    Réunion 798 094
    Seychelles 81 895
    Somalie 9 118 773
    Soudan 42 292 929
    Tanzanie 38 139 640
     
      Total : 262 447 042

    Afrique Australe
     
      Pays Population
    Afrique du Sud 43 997 828
    Angola 12 263 596
    Botswana 1 639 131
    Lesotho 2 012 649
    Malawi 13 603 181
    Mozambique 20 905 585
    Namibie 2 055 080
    Sainte Hélène 7 543
    Swaziland 1 133 066
    Zambie 11 477 447
    Zimbabwe 12 311 143
     
      Total : 121 406 249

    Afrique 937 420 987

    Articles
     

    Liens
     
    Wikipedia - Afrique


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  • Journée mondiale de l'eau qui fait encore défaut à un milliard d'hommes.

    Accès à l'eau potable dans le monde

     

    Distribution d'eau potable le 17 janvier 2008 à Haïti

     

    PARIS (AFP) — L'ONU consacre jeudi une Journée mondiale à l'eau, qui fait défaut à plus d'un milliard d'humains et manquera plus cruellement encore à l'avenir sous la double pression du réchauffement climatique et d'une demande exponentielle de la population mondiale.

    Reconduite d'une année sur l'autre, la célébration - avancée cette fois de deux jours pour cause de week-end pascal - permet de mesurer l'absence de progrès: à ce jour, un tiers de l'humanité (2,4 mds) continue de vivre sans accès à une eau de qualité ni de simples latrines et chaque jour, 25.000 personnes en meurent, essentiellement des enfants.

    D'ores et déjà, le 7è objectif de développement pour le Millénaire adopté en 2002 au Sommet de Johannesburg, réduire de moitié d'ici à 2015 par rapport à 1990 la part d'humains privés d'eau potable, est pratiquement hors d'atteinte. Il aurait fallu que chaque année jusqu'à l'échéance, 100 M de personnes supplémentaires soient équipées, ou 274.000 par jour.

    Or l'eau est inégalement distribuée sur la planète, et pour fournir une eau de qualité, il faut en payer le prix.

    "Globalement, elle est abondante là où il n'y a personne", relève Pierre Chevallier, spécialiste des Ressources en eau à l'Institut (français) de recherche pour le développement (IRD): la partie amazonienne du Pérou ou de l'Equateur, peu peuplée, est abondamment arrosée, alors que toute la côte Pacifique, poumon économique et siège des grandes villes, est asséchée, jusqu'au Chili.

    "Ca ne va pas s'arranger avec le réchauffement climatique, qui va accélérer les phénomènes d'évaporation et de fonte des glaciers et réduire encore les quantités d'eau disponibles", explique M. Chevallier. "Et encore moins avec la pression démographique: non seulement la population mondiale augmente, mais aussi les exigences de cette population avec l'amélioration de ses conditions de vie dans les grands pays émergents".

    Aujourd'hui l'eau réservée à un usage domestique - consommation humaine et hygiène du foyer - ne compte que pour 10% de la consommation planétaire (contre 20% pour l'industrie, notamment la production d'énergie et 70 % pour l'agriculture en moyenne). Mais avec de considérables disparités puisqu'en Asie, l'agriculture peut absorber plus de 85% des ressources.

    "La consommation d'eau varie surtout selon des critères économiques et culturels et des pays qui en produisent peu comme dans le Golfe peuvent aussi compter parmi les plus gros consommateurs", note le chercheur.

    En moyenne, un citoyen nord américain consomme 500 litres d'eau/jour et par personne et un Européen 200 à 300 L, quand un Africain de la bande sahélienne dispose de 10 à 20 L d'eau/jour à usage domestique. Et ces déséquilibres, quantitatifs et qualitatifs vont s'exacerber.

    Certaine habitudes alimentaires, adoptées avec l'amélioration du niveau de vie, sont particulièrement consommatrices: ainsi, 15.500 litres d'eau sont nécessaires pour produire un kilo de viande de boeuf industrielle rappelle l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Selon le Programme de l'Onu pour l'environnement (PNUE), avec une population de 1,5 à 1,8 milliard d'ici 2050, l'Inde aura besoin de 30% d'eau en plus que ce dont elle dispose aujourd'hui, alors que son agriculture et surtout la riziculture absorbe déjà près de 90% des ressources disponibles.

    "Le problème est que stocker ou transporter l'eau nécessite des investissements colossaux", souligne Pierre Chevallier. "Ce n'est pas techniquement impossible mais les pays qui en ont besoin n'en ont le plus souvent pas les moyens".

    copyright afp.20/03/08

    20 <citnode>mars</citnode> 2008 - Centrafrique - 1 million de personnes sans eau propre

    Les <citnode>eaux</citnode> <citnode>sales</citnode> , et les maladies qu'elles transmettent, menacent un million de personnes dans le <citnode>nord</citnode> de la Ré <citnode>publique</citnode> <citnode>centrafricaine</citnode> , une région en <citnode>proie</citnode> à un conflit <citnode>interne </citnode>. Quatorze <citnode>agences</citnode> humanitaires ont <citnode>form</citnode>é une " <citnode>alliance</citnode> <citnode>pour</citnode> l'eau" dans le pays, sous l'é<citnode>gide</citnode> du <citnode>Fonds</citnode> des <citnode>Nations</citnode> Unies pour l'enfance (UNICEF).

    « Pour l'année 2008, les agences des Nations Unies et les organisations non-gouvernementales ont élaboré dix <citnode>projets</citnode> pour <citnode>am</citnode>éliorer l' <citnode>acc</citnode>ès à l'eau propre et aux installations <citnode>sanitaires</citnode> dans le nord de la République centrafricaine. Sur les 10, seulement <citnode>trois</citnode> ont <citnode>jusqu</citnode>'ici reçu un <citnode>financement</citnode> », indique un communiqué publié aujourd'hui <citnode>par</citnode> le <citnode>Bureau </citnode>de la coordination des <citnode>affaires</citnode> humanitaires ( OCHA).

    La situation est critique dans le nord-est du pays, où la population est particulièrement exposée aux maladies transmises par l'eau. L'insécurité les <citnode>emp</citnode>ê <citnode>chant</citnode> de retourner dans leurs villages, les habitants sont contraints d'utiliser l'eau <citnode>disponible </citnode>, parfois <citnode>celle</citnode> , stagnante, des mares ou des riviè<citnode>res</citnode>.

    L'initiative WATSAN (Eau/Assainissement/<citnode>Hygi</citnode>ène), dirigée par l'UNICEF, est une véritable `Alliance pour l'eau´, un <citnode>partenariat</citnode> formé entre 14 agences humanitaires pour réparer, forer des <citnode>puits</citnode>, et fournir des <citnode>pompes</citnode> à eau.

    « Si nos projets pour l'eau reçoivent l'<citnode>appui</citnode> que nous avons sollicité à <citnode>temps</citnode> , les mécanismes de coordination que nous avons <citnode>mis</citnode> en <citnode>place </citnode>nous permettront de fournir de l'eau potable à plus de 250.000 personnes en 2008 », a affirmé Toby Lanzer, le Coordonnateur <citnode>humanitaire</citnode> dans le pays.

    <citnode>Source</citnode> : UNICEF

    Journée mondiale de l’eau : l’urgence

    ]France Info - 06:16

     

    En Indonésie...
    © William Daniel / Solidarités

     

    C'est une ressource naturelle et pourtant, plus d’un milliard de personnes dans le monde en sont privées. Pire : selon l’ONG Solidarités, les maladies liées à l’eau insalubre et au manque d’hygiène provoquent chaque année 8 millions de morts.

    C’est la première cause de mortalité au monde : choléra, typhoïde, hépatite… Ces maladies hydriques provoquent une véritable hécatombe dans le monde, particulièrement dans les pays confrontés à une urgence humanitaire. Quelque 22.000 personnes meurent chaque jour à cause d’une eau insalubre ou de maladies liées à un manque d’hygiène de l’eau, soit 15 par minute. A titre d’exemple, la diarrhée, qui se traite facilement dans les pays occidentaux, tue à elle seule 1,8 million d’enfants par an sur la planète.

    Alors qu’ouvrir un robinet est un geste anodin en Europe ou en Amérique du Nord, un sixième de la population mondiale n’a aucun accès à l’eau potable. Les raisons sont nombreuses : absence de systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, mais surtout, manque criant de moyens financiers et d’une organisation appropriée.

    Pour offrir au plus grand nombre un accès à une eau de qualité, plusieurs programmes de coopération internationale existent, mais sont mal connus. En France, la loi Oudin permet par exemple aux maires de consacrer 1% de leur budget Eau et Assainissement à des réalisations solidaires. A l’occasion de la journée mondiale de l’eau, plusieurs ONG se mobilisent : Action contre la Faim profite de l’occasion pour sensibiliser les élus locaux à la loi Oudin. L’association humanitaire organise à Paris et dans 12 autres villes de France des animations autour de cette initiative et remettra une pétition au président de l’Association des maires de France.

    Le reportage de Cécilia Arbona  (1'54")
     


    Dominique Jourdain, ancien maire de Chateau-Thierry dans l’Aisne n’a pas attendu la loi pour aider des pays où l’eau est rare.  (0'46")
     


    Parallèlement, l’ONG Solidarités remettra demain au ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner une autre pétition, déjà signée par 50.000 personnes, intitulée "8 millions de morts chaque année, ça suffit n’est ce pas !" et publie un rapport sur l’eau insalubre dans le monde.

    Anne Jocteur Monrozier


    Journée Mondiale de l’Eau le 22 mars : deux projets en rapport avec l’eau

    Ce samedi 22 Mars est déclaré Journée Mondiale de l’Eau, initiative lancée par les Nations Unies en 1992 afin d’attirer l’attention chaque année sur les problèmes relatifs à l’usage de l’eau dans le monde. C’est que la répartition et la demande d’eau potable dans le monde deviennent un problème grandissant d’année en année.

    Claude Allègre, dans son livre Ma Vérité sur la Planète, désigne ce problème comme étant le problème présent numéro un, problème bien pire selon lui que le réchauffement climatique. Je le crois volontiers.

    A l’occasion de cette

    Journée Mondiale de l’eau, je voudrais présenter deux entreprises qui, théoriquement, ont un but commun : faciliter l’accès à l’eau potable, mais dont les philosophies sont diamétralement opposées. En quelque sorte, j’estime que l’une est un mauvais exemple, et l’autre un exemple à suivre...

    Le mauvais exemple : les bouteilles d’eau de la marque

    Ethos. Ces bouteilles d’un litre sont vendues en Amérique du Nord dans les enseignes Starbucks au prix de $ 1.80. Une fraction de ce prix est versée à des ONG qui travaillent à améliorer l’accès à l’eau potable dans des pays sous-développés. Le but avoué de Starbucks est de lever 10 millions de dollars en donation d’ici à 2010. Le problème c’est que sur les $ 1.80 du prix de vente, seul $ 0.05 va à la donation. Premier reproche : cette pratique ressemble beaucoup à une opération marketing déguisée sous de fausses bonnes intentions humanitaires.Deuxième reproche : vendre de l’eau en bouteille pour résoudre un problème lié à l’eau.


    En effet, c’est un peu comme si un vendeur de voitures vendait des

    Hummer, et offrait une partie du chiffre d’affaires généré par ses ventes à des associations luttant contre la pollution tout en prétendant qu’en roulant en Hummer, le client contribue à préserver l’environnement. Bref, c’est légèrement se moquer du monde... De plus, l’eau des bouteilles Ethos, tout comme celles de Dasani chez Coca-Cola, ou celles d’ Aquafina chez Pepsi n’est tout simplement que de l’eau du robinet mise dans des bouteilles stylisées, c’est-à-dire un vrai gâchis environnemental, économique et énergétique...mais un gâchis fort lucratif par ailleurs !

    Le second exemple, c’est le projet

    Watercone. Ce projet, c’est mon interprétation, vise justement à remplacer la bouteille d’eau dans les pays en voie de développement... et pourquoi pas aussi dans les pays riches ?

    Le

    Watercone permet de produire, par distillation solaire, 1.6 litre d’eau potable à partir d’eau salée ou d’eau saumâtre : voici comment. L’eau non potable doit être versée dans une cuvette sur laquelle on pose ensuite le Watercone. La couleur noire de la cuvette absorbe plus vite les rayons du soleil et accélère l’évaporation de l’eau qui se condense sur les parois internes du Watercone, puis qui coule et se déverse dans une rigole interne à la base du Watercone. Une fois l’évaporation terminée, pour récupérer l’eau potable, il suffit de dévisser le bouchon situé au sommet du cône, de tourner délicatement le Watercone pour transvaser le précieux liquide récolté dans un récipient. Le Watercone peut aussi être utilisé sans sa cuvette, en le posant directement sur un sol humide, voire même sur une mare.

    Le principe est ancestral, c’est même un des moyens de récupérer de l’eau en plein désert :

    Ce qui parait intéressant dans ce projet, c’est l’effort de pré-industrialisation d’un objet robuste, peu couteux, simple et facile d’emploi. Le

    Watercone est fait d’un polycarbonate souple, à mémoire, incassable, insensible aux rayons UV et aussi transportable sans trop de précaution. Produit en masse le Watercone pourrait coûter dans les 20 Euros avec une durée de vie d’environ 3 à 5 ans. S’il se substitue à l’achat d’eau en bouteille, il peut être ainsi très vite rentabilisé. Contrairement à d’autres déssalinisateurs ou purificateurs, le plus souvent complexes, fragiles, électriques, électroniques ou à filtres, le Watercone est low-tech et utilise une énergie inépuisable : l’énergie solaire.

    Pour conclure il est intéressant de remarquer qu’

    Ethos, qui génère plusieurs millions de dollars de revenus de son fonds de commerce, à mon avis en désaccord complet avec l’esprit de la Journée Mondiale de l’Eau en est un des promoteurs en Amérique du Nord. Watercone est lui, un projet qui a vu le jour en 2002 mais qui à ce jour est toujours à la recherche d’entreprises et d’investisseurs afin de produire et de distribuer en masse son produit...

    Liens d’intérêts, dans lesquels j’ai puisé mes sources (sans jeux de mots) pour cet article :

    Le site officiel de la Journée Mondiale de l’Eau.

    Le site pub d’Ethos pour la Journée Mondiale de l’Eau.

    la Journée Mondiale de l’Eau sur Wikipedia.

    Le site du projet Watercone.

    Ethos, la page chez Starbucks.

    Ethos Water chez Wikipedia.

    Un site sur entre autres la Distillation Solaire.



    Christophe Caron www.christophecaron.com

     

     


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  • MEDITERRANEE MAGIQUE !!!

    Une croisière dans cette Méditerranée où chaque pays riverains exhalte ses beautés!!!

    Honneur à la GRECE, Berceau de la Démocratie!

    L'unité de cette contrée du Monde,se concrètise magistralement dans sa Gastronomie.


    Feuilles de vigne farcies - Dolmathakia me rizi

    Temps total: 1 heure 25 minutes

    Temps de préparation: 10 min
    Temps de cuisson: 1 heure 15
    Coût: économique
    Difficulté: très facile



    Préparation
    1. Faire revenir les oignons dans une poêle dans l'huile d'olive et laisser-cuire doucement jusqu'à ce qu'ils deviennent transparents.
    2. Ajouter le riz et laisser cuire à couvert pendant 5 minutes. Ajouter tous les autres ingrédients sauf les feuilles de vigne, le citron et la ½ tasse d'huile d'olive restante. Laisser mijoter pendant 5 minutes. Laisser refroidir.
    3. Rincer les feuilles de vigne à l'eau froide, si ce sont des feuilles fraîches, blanchissez-les pendant 3 minutes. Egoutter et rafraîchir sous l'eau froide
    4. Disposer les feuilles, la surface brillante en dessous, et mettre au œntre de chacune d'elles une bonne cuillerée à café du mélange; replier la feuille, sans trop serrer car le riz gonfle deux à trois fois son volume à la cuisson;
    5. Disposer toutes les feuilles farcies dans une casserole peu profonde. Arroser avec le jus de citron, la ½ tasse d'huile d'olive et l'eau chaude. Poser une assiette sur les dolmathakia afin de les empêcher de s'ouvrir;
    6. couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant environ 1 heure. Laisser refroidir dans la casserole.
    7. Servir
      • comme entrée froide avec du yoghourt
      • comme hors d'oeuvre avec du taramosalata, (salade d'oeufs de morue ou de mulet)
      • ou une sauce au citron

     


    Saveurs de Grèce

    Moussaka (Melijanes moussaka)

    Temps total: 1 heure 45 minutes

    Temps de préparation: 15 min.
    Temps de cuisson: 45 + 45 minutes
    Coût: très raisonnable
    Difficulté: relativement facile


    Ingrédients pour 6-8 personnes
    • 1 kg d'aubergines moyennes
    • sel, poivre
    • 1 oignon moyen émincé
    • beurre
    • 454 g d'agneau haché
    • 250 ml de vin blanc
    • 3 tomates pelées et coupées
    • 750 ml de sauce béchamel
    • persil haché
    • 2 + 2 bonnes cuill. à soupe de chapelure
    • 2 blancs d'oeufs légèrement battus + 2 jaunes
    • 250 ml de fromage râpé
    • huile d'olive pour friture
    • le jus d'un citron

    Préparation
    1. Couper les aubergines en fines rondelles; saupoudrer de sel et de poivre; laisser reposer pendant 1 heure.
    2. Faire cuire l'oignon dans le beurre, ajouter la viande hachée et 4 cuillerées à soupe d'eau.
    3. Séparer la viande à la fourchette pendant qu'elle cuit.
    4. Incorporer les tomates, le persil, le citron et le vin, saler et poivrer. Laisser mijoter à couvert pendant environ 45 minutes.
    5. Retirer du feu, ajoutez la chapelure et les blancs d'oeufs; bien mélanger.
    6. Pendant la cuisson de la viande, rincer les aubergines et déposer sur un papier absorbant.
    7. Faire frire légèrement à l'huile d'olive dans une poêle bien chaude jusqu'à ce qu'elles soient dorées de chaque côté.
    8. Graissez un plat à gratin de 22 X 32 X 5 cm, parsemer de chapelure et tapisser le fond du plat avec la moitié des aubergines.
    9. Couvrir avec le mélange de viande et de tomates; terminer le montage avec une couche d'aubergines
    10. Incorporer les jaunes d'oeufs battus à la sauce béchamel, ainsi que le fromage râpé (2/3 t.).
    11. Napper les aubergines de cet appareil, saupoudrer avec le reste du fromage. Cuire à four moyen pendant 45 minutes ou jusqu'à ce que le gratin soit doré

     


     

    Spetsofaï

    C'est un plat campagnard typique de la région du Pélion, entre Athènes et Thessalonique, sur le "continent" que l'on commande dans les "hanis", ces vieilles tavernes montagnardes qui servent des plats rustiques et copieux qui mijotent sur le poêle.

    On utilise de la vraie saucisse artisanale, très parfumée, faite de porc et de boeuf.

    Temps de préparation et d'attente: 1heure
    Temps de cuisson: 45 min.
    Coût: très raisonnable
    Difficulté: très facile

    Ingrédients

    450 g d'aubergine
    125 ml d'huile d'olive
    450 g de poivrons verts épépinés et coupés
    450 g de tomates épépinées et tranchées
    200 g de saucisses coupées en rondelles
    sel, origan frais
    1 poireau ou 1 oignon coupé en lamelles

    Préparation

    1. faire dégorger 1 grosse aubergine coupée en rondelles et saupoudrée de sel pendant 1 heure;
    2. rincer; égoutter; sécher;
    3. faire dorer les aubergines dans une poêle avec les poivrons dans l'huile;
    4. ajouter les tomates, le poireau et l'origan; saler; couvrir et laisser mijoter 40 min.;
    5. faire frire les saucisses dans un autre poêlon; incorporer ensuite aux légumes;
    6. laisser cuire encore 10 min.; rectifier l'assaisonnement et servir chaud.

     

      
     
         

     

     

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  • Carte : l'Union européenne et ses voisins du Partenariat euro-méditerranéen et de l'Est

    Carte : l'Union européenne et ses voisins

     

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    Quel partenariat euro-méditerranéen ?

    Conférence euro-méditerranéenne à Naples
    6ème conférence euro-méditerranéenne, Naples, décembre 2003.
    © Communauté européenne

    Intervenu en 1995, dans le contexte particulier des lendemains de la guerre du Golfe et de la relance de la paix au Proche-Orient avec les accords d'Oslo, le partenariat euro-méditerranéen a pour ambition de concilier le besoin de sécurité de l'Europe vis-à-vis de la zone conflictuelle du Proche-Orient avec les besoins de développement des pays du sud et de l'est de la Méditerranée.
    Également appelé
    processus de Barcelone, car défini lors de la conférence de Barcelone les 27 et 28 novembre 1995, il a marqué un tournant dans les relations entre l’Union européenne et ses voisins méditerranéens.

     

    Des liens historiques de part et d’autre de la Méditerranée

    «La Communauté européenne entretient, depuis l'origine, des relations étroites avec les pays du bassin méditerranéen. La coopération entre la Communauté européenne et la région méditerranéenne a en effet débuté dans les années 1960-70, avec la signature d'accords de coopération économique et commerciale avec les pays du Maghreb et du Machrek et d'accords d'association avec ceux d'Europe du Sud-Est (Turquie en 1963, Malte et Chypre respectivement en 1972 et 1973). Elle ne cesse depuis de s'affirmer et représente aujourd'hui l'un des axes majeurs de l'action extérieure européenne. Essentiellement économique durant les années 1970-1980, cette coopération a, notamment depuis 1989, considérablement évoluée. A ce moment, l'Europe à pris conscience de la nécessité de mener une politique plus cohérente et globale dans cette région qui lui est proche à bien des égards et qui revêt un intérêt stratégique. Cette ambition s'est traduite en 1992 par la mise en place de la "politique méditerranéenne rénovée" qui a donné à la coopération euro-méditerranéenne un contenu plus ambitieux (effort financier, développement d'une coopération régionale, appui à l'ajustement structurel pour les pays méditerranéens menant une politique d'ouverture et de réforme économique...), ouvrant ainsi la voie à la mise en oeuvre d'un véritable partenariat euro-méditerranéen. La Conférence euro-méditerranéenne des ministres des affaires étrangères, tenue à Barcelone les 27 et 28 novembre 1995, a constitué l'acte fondateur de ce partenariat solide et durable. Les Etats participants, les 15 membres de l'UE et les 12 partenaires des rives sud et est de la Méditerranée, ont adopté une Déclaration assortie d'un Programme de travail.»

    Source : La politique européenne de la France. IVe Conférence ministérielle euro-méditerranéenne, Marseille, 15-16 novembre 2000

    Les pays concernés

    Paysage à Malte
    Paysage méditerranéen à Malte
    © Communauté européenne

    Lancé en 1995, le partenariat euro-méditerranéen incluait les quinze pays de l'Union européenne et douze pays de la région Méditerranée : Algérie, Autorité palestinienne, Chypre, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Malte, Maroc, Syrie, Tunisie, Turquie. Avec l'élargissement du 1er mai 2004, l'UE a intégré deux des partenaires méditerranéens : Chypre et Malte.
    Ainsi le partenariat compte désormais trente-cinq pays soit les vingt-cinq de l'UE et dix pays partenaires méditerranéens (PPM).
    La Libye assiste aux conférences ministérielles des affaires étrangères à titre d’observateur. Soumise depuis 1992 à des sanctions de l'ONU pour ses implications dans des actes terroristes (suspendues en 1999 et levées en 2003) et à un embargo européen levé le 11 octobre 2004, elle est aujourd’hui sur la voie de l’adhésion au partenariat.

    De plus, depuis 2004, les partenaires méditerranéens - à l’exception de la Turquie qui a entamé des négociations d’adhésion avec l’Union européenne le 3 octobre 2005- et la Libye sont également inclus dans un nouvel ensemble : la politique européenne de voisinage initiée en mars 2003 à l’intention des pays n’ayant pas vocation à entrer dans l’Union.

    Un partenariat original

    Le partenariat euro-méditerranéen se situe à mi-chemin entre l'intégration pure et simple à l'Union européenne et l'aide au développement qu'elle accorde aux pays les plus pauvres.
    Comportant depuis l’origine, trois volets complémentaires : politique et de sécurité, économique et commercial, socio-culturel, il fait l’objet, au cours de l’année 2005, de bilans et d’une
    politique de relance [.pdf, 151 Ko] par la Commission européenne, à l’occasion de son 10ème anniversaire.

    Le fonctionnement du partenariat repose sur un cadre institutionnel complexe dans lequel cohabitent deux dispositifs : bilatéral avec la conclusion d’accords d’association, et multilatéral. Tous les accords d’association, à l’exception de l’accord avec la Syrie en cours de finalisation, sont entrés en vigueur. De plus, l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne a vu le jour en 2004. Enfin, La Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures a été inaugurée à Alexandrie en avril 2005.
    C’est dans le domaine institutionnel que les progrès du partenariat sont les plus nets.

    Les accords d’association

    Ministre syrien des affaires étrangères et Chris Patten
    Paraphe de l’accord d’association UE Syrie, le ministre syrien des affaires étrangères et Chris Patten, membre de la Commission chargé des relations extérieures de "partenariat géostratégique», octobre 2004.
    © Communauté européenne

    Les accords d'association sont les principaux outils de la voie bilatérale. Conclus pour une durée illimitée, ils remplacent les anciens accords de coopération signés dans les années 70 et couvrent les trois volets de la Déclaration de Barcelone. Ils ont pour objectif d'instaurer des relations de libre-échange à l’échéance de 2010, et comportent des dispositions sur le droit d'établissement, la prestation de services et la concurrence, ainsi que l'instauration d'un cadre de dialogue politique.

    Ils prévoient des clauses traitant les principes fondamentaux comme le respect des droits de l'homme, le dialogue politique, la libre circulation des marchandises, la coopération économique, la coopération dans les affaires économiques et sociales, la coopération financière et les dispositions institutionnelles.

    Ils font l’objet d’un suivi lors des réunions annuelles du Conseil d’association établi entre l’Union européenne et chacun des pays partenaires, qui détient le pouvoir de décision. Un comité d'association composé de fonctionnaires est chargé du suivi de l'accord d'association et de la préparation des réunions du conseil d'association.

     

    Liste des accords
    Pays Type d'accord Proposé Signature Entrée en vigueur

    Algérie

    Accord d'association [.pdf, 1,84 Mo]

     

    22/04/2002

    01/09/2005

    Autorité palestinienne

    Accord intérimaire

     

    24/02/1997

    01/07/1997

    Autorité palestinienne

    Plan d'action dans le cadre de la PEV
    [.pdf, 124 Ko]

    9/12/2004

     

     

    Egypte

    Accord d'association

     

    25/06/2001

    01/06/2004

    Israël

    Accord d'association
    [.pdf, 585 Ko]

     

    20/11/1995

    01/06/2000

    Israël

    Plan d'action dans le cadre de la PEV
    [.pdf, 74 Ko]

    9/12/2004

     

     

    Jordanie

    Accord d'association
    [.pdf, 1,15 Mo]

     

    24/11/1997

    01/05/2002

    Jordanie

    Plan d'action dans le cadre de la PEV
    [.pdf, 78 Ko]

     

    9/12/2004

     

    Liban

    Accord d'association
    [.pdf, 90 Ko]

     

    17/06/2002

    Accord intérimaire en vigueur
    01/03/2003

    Maroc

    Accord d'association [.pdf, 820 Ko]

     

    26/02/1996

    01/03/2000

    Maroc

    Plan d'action dans le cadre de la PEV
    [.pdf, 78 Ko]

    9/12/2004

     

     

    Syrie

    Conclusion des négociations

     

    19/10/2004

     

    Tunisie

    Accord d'association

     

    17/07/1995

    01/03/1998

    Tunisie

    Plan d'action dans le cadre de la PEV
    [.pdf, 112 Ko]

    9/12/2004

     

     

    Turquie

    Accord établissant la dernière phase de l'union douanière

     

    06/03/1995

    31/12/1995

    Des conférences intergouvernementales

    Le président de la Republique et le ministre des affaires étrangères algériens
    Le président de la Republique et le ministre des affaires étrangères algériens à la conférence euro-méditerranéenne de Valence, avril 2002.
    © Communauté européenne

    Une Conférence euro-méditerranéenne au niveau des ministres des affaires étrangères se réunit tous les ans ou les deux ans afin d'assurer le suivi décisionnel de la Déclaration de Barcelone.
    Depuis la première conférence à Barcelone en novembre 1995, six conférences se sont tenues :
    IIe conférence euro-méditerranéenne à Malte 15-16 avril 1997
    IIIe conférence euro-méditerranéenne à Stuttgart, 15-16 avril 1999
    IVe conférence euro-méditerranéenne à Marseille, 15-16 novembre 2000
    Ve conférence euro-méditerranéenne, à Valence, 22-23 avril 2002
    VIe conférence euro-méditerranéenne à Naples, 2-3 décembre 2003
    VIIe conférence euro-méditerranéenne à Luxembourg, 30-31 mai 2005

    Des conférences sectorielles sont également organisées régulièrement :
    Agriculture : Venise (novembre 2003),
    Commerce : Bruxelles (mai 2001), Tolède (mars 2002), Palerme (juillet 2003), Istanbul (juillet 2004)
    Coopération industrielle : Bruxelles (mai 1996), Klagenfurt (octobre 1998), Limasol (juin 2000), Caserta (octobre 2004)
    Culture : Bologne (avril 1996), Rhodes (septembre 1998)
    Eau : Marseille (novembre 1996), Turin (octobre 1999)
    Énergie : Trieste (juin 1996), Bruxelles (mai 1998), Athènes (mai 2003),
    Énergie et infrastructure : Rome (décembre 2003)
    Environnement : Helsinki (novembre 1997), Athènes (juillet 2002)
    Santé : Montpellier (décembre 1999)
    Société de l’information : Rome (mai 1996), Dundalk (avril 2005)

    Un Comité euro-méditerranéen (Comité Euromed), composé des représentants de la Commission européenne, des Etats membres et des dix partenaires des pays méditerranéens, au niveau des hauts fonctionnaires, est responsable de la gestion globale et du suivi des affaires multilatérales.

    Une assemblée parlementaire

    Ce n’est qu’à partir de 1998 que l’activité parlementaire commence à se développer avec la création du Forum parlementaire euro-méditerranéen. A Naples, lors de la VIème conférence euro-méditerranéenne de décembre 2003, le Forum se transforme en assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM), qui tiendra sa séance inaugurale à Athènes en mars 2004 et sa première réunion régulière en mars 2005 au Caire.

    Elle est composée de 240 membres dont 120 proviennent des pays méditerranéens partenaires et 120 européens (75 membres des parlements nationaux et 45 du Parlement européen). L'Assemblée est dirigée par un præsidium de quatre personnes dont la présidence est renouvelée chaque année. Les propositions de l'Assemblée sont adoptées par consensus et les décisions n’ont pas un caractère juridiquement contraignant. Son rôle est consultatif et de recommandation.

    Les trois volets du partenariat euro-méditerranéen

    Le partenariat euro-méditerranéen a substitué aux accords commerciaux bilatéraux existants auparavant une approche originale, globale et multilatérale, celle des accords d’association comportant trois volets , calqués sur un système inspiré de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) qui avait fait ses preuves :

    Le volet politique : renforcement du dialogue politique visant à créer «une zone de paix et de stabilité». Les participants s’engagent notamment à développer l’Etat de droit et la démocratie, à respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales. Les difficultés du processus de paix au Moyen-Orient ont empêché l’adoption des mesures de confiance prévues dans la déclaration de Barcelone.

    Le volet économique : le processus vise, à travers les accords d’association, l’instauration, progressive d’une zone de libre-échange d’ici 2010. Il prévoit une coopération financière à travers le programme Meda et les prêts de la Banque européenne d'investissement (BEI).

    Le volet social, culturel et humain : développer les ressources humaines, favoriser la compréhension entre les cultures et les échanges entre les sociétés civiles.

    Pour relancer le partenariat, dont le développement a été largement freiné par la situation politique et économique internationale, la Commission européenne a dressé, en avril 2005, un bilan assorti de propositions, en vue du dixième anniversaire du partenariat, «Un programme de travail pour relever les défis des cinq prochaines années» [.pdf, 151 Ko].

    Le volet «Politique et de sécurité»

    Ministres des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne et d'Israël
    Poignée de main entre les ministres des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne et d’Israël, novembre 2004.
    © Communauté européenne

    La Déclaration de Barcelone de 1995 prévoyait, dans le cadre de ce volet, la définition d’un espace commun de paix et de stabilité. Les Etats membres s'engageaient à développer l'État de droit et la démocratie et à lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée. Par ailleurs était affirmé le règlement pacifique des différends comme principe devant régir les rapports entre les parties.

    Le partenariat politique et de sécurité conjugue trois éléments complémentaires : la mise en place d’un dialogue politique global et régulier, les mesures de partenariat et le projet de Charte pour la paix et la stabilité.

    Une coopération politique multilatérale devait se mettre en place sur des thèmes nouveaux tels les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme. Toutefois, la montée du terrorisme et la question de l’immigration illégale notamment, ont mis à mal le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.

    Respect des droits de l’homme et démocratie

    Le partenariat avait prévu d’inclure systématiquement les questions relatives aux droits de l'homme et à la démocratisation dans tout dialogue institutionnel avec les pays partenaires méditerranéens, soit à travers l’instauration d’une «clause de conditionnalité» dans les accords d’association soit par l’énoncé de principes dans les accords multilatéraux.

    Dans la pratique, ces clauses ont rencontré une certaine hostilité des pays partenaires méditerranéens. La Commission européenne a souhaité réactiver ce dossier, avec sa communication du 21 mai 2003 : «Donner une nouvelle impulsion aux actions menées par l’UE dans le domaine des droits de l’homme et de la démocratisation, en coopération avec les partenaires méditerranéens» [.pdf, 235 Ko].

    A la fin de l’année 2003, des dialogues ont été engagés sur les droits de l’homme avec plusieurs partenaires.

    La question de l’immigration clandestine

    Selon le bilan dressé en avril 2005 par la Commission européenne en vue du dixième anniversaire du partenariat, «Un programme de travail pour relever les défis des cinq prochaines années» [.pdf, 151 Ko] les migrations et l'insertion sociale des migrants constituent un dossier central du partenariat Euromed.

    «Le dossier des migrations et de l'insertion sociale des migrants est hautement sensible. Près de 5 millions de citoyens originaires des pays méditerranéens partenaires -pour l’essentiel du Maroc, de l’Algérie et de la Turquie- résident aujourd’hui légalement dans l’UE. La situation démographique de l'UE est telle, toutefois, que de nouveaux migrants doivent venir renforcer la main-d'oeuvre. Plutôt que de se concentrer sur la réduction des pressions migratoires, les partenaires devraient adopter une démarche plus stratégique dans le but d'optimiser les avantages des migrations pour l'ensemble des partenaires. Cette démarche consisterait notamment à intensifier la coopération pour prévenir des tragédies humaines, dans la Méditerranée, lors de tentatives d'entrée clandestine sur le territoire de l'UE. La prévention de nouvelles pertes de vies humaines doit être une priorité clairement établie dans le cadre du partenariat. Les accords d'association et les plans d'action de la politique de voisinage contribueront à encourager la gestion conjointe de la circulation des personnes (notamment la facilitation des visas) et de l'intégration des migrants.»

    Les évènements dramatiques qui se sont produits en octobre 2005 aux frontières des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla au Maroc, où plusieurs milliers de candidats africains à l’immigration clandestine ont tenté de franchir les barrières de protection de Melilla, mettent en évidence l’acuité du problème.

    Lors du sommet Euromed de novembre 2005 à Barcelone, la France, le Maroc et l'Espagne présenteront une initiative visant à renforcer la coopération sur les questions migratoires. Cette proposition d’action commune fait suite à la visite de représentants de la Commission européenne dans les enclaves espagnoles au nord du Maroc, Ceuta et Melilla.

    Un contexte politique défavorable dans une zone de conflits

    Les avancées politiques du partenariat euro-méditerranéen souffrent de la situation internationale.

    Né dans un contexte d’évolution vers la paix au Moyen-Orient, le partenariat euro-méditerranéen, qui réunit les adversaires du conflit israélo-palestinien, notamment Israël et l’Autorité palestinienne, reste un forum unique et un cadre de dialogue réel.

    Mais, dix ans après la Déclaration de Barcelone, force est de constater que les résultats sont décevants.

    Les difficultés rencontrées par le processus de paix au Moyen-Orient et de manière plus générale l’instabilité régionale et internationale ont imposé des limites au développement de la coopération euro-méditerranéenne : la Syrie, et sous sa tutelle le Liban, ont de ce fait régulièrement refusé de participer aux grandes conférences euro-méditerranéennes.

    Depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, l’Union européenne adopte une politique plus sécuritaire à l’égard de ses partenaires méditerranéens et accorde davantage d’importance à la lutte contre le terrorisme. La volonté d’instauration d’une zone de sécurité autour de l’Europe est un des moteurs essentiels de la nouvelle politique européenne de voisinage.

    Le volet économique et financier

    L'Union européenne demeure le principal partenaire des pays méditerranéens pour le commerce des biens et des services. Plus de 50% du commerce de la région se fait avec l'Union européenne et, pour certains pays, plus de 70% de leurs exportations sont dirigées vers l'Union européenne.

    L’UE est par ailleurs le plus important investisseur étranger direct et le premier bailleur de fonds de la région avec près de 3 milliards d'euros par an sous forme de prêts et de dons.

    Un volet structuré par les accords d’association

    Les accords d’association, bien que n’ayant ni la portée ni la couverture sectorielle de l’accord d’élargissement aux pays d’Europe centrale et orientale, constituent une avancée dans l’intégration commerciale entre l’UE et les pays partenaires méditerranéens (PPM), avec un double objectif de libre-échange pour 2010 et d’augmentation des aides financières.

    Le travail accompli depuis 1995 est important, au regard de la masse critique d’accords d'association conclus entre l'Union européenne et la quasi-totalité des pays méditerranéens. Par ailleurs, le dialogue économique et commercial, lancé à la conférence de Marseille (15-16 novembre 2000), a progressé : rencontres régulières des ministres du commerce, création et travaux des groupes sur les règles d’origine, les services, le rapprochement des législations douanières et de la normalisation, réunions de dialogue économique.

    Les pays partenaires méditerranéens : un ensemble hétérogène

    Selon, une étude publiée par le ministère du commerce extérieur, en avril 2005, «Situations économiques des pays du sud de la Méditerranée» [.pdf, 236 Ko], «En termes de population, la Turquie et l'Egypte représentent à eux seuls près de 60% de la population globale de la zone, de 244 millions d'habitants en 2003. A cette différence démographique s'ajoutent de véritables distinctions de niveau de développement. Si l'on mesure le niveau de développement des différents pays de la zone par le revenu national brut par habitant exprimé en PPA (parité de pouvoir d'achat), cet indicateur varie, en 2003, entre 3 430 dollars par habitant (138ème rang mondial ) pour la Syrie en 2003 à 19 440 dollars par habitant pour Israël (44ème rang mondial). La croissance économique représente un troisième critère de différenciation des pays de la zone Méditerranée, avec des taux de croissance par habitant très divers sur une période de 10 ans. Sur le court terme, cette hétérogénéité existe aussi. En 2003, la croissance du PIB des pays de la zone variait entre 1% (Israël) et 6,8% (Algérie). En 2004, les résultats sont moins dispersés : à l'exception de la Turquie (8,1%), les taux varient de 3% (Syrie, Territoires autonomes palestiniens) à 6,7% (Jordanie).

    Des freins

    Cependant les échanges commerciaux, tout comme les investissements dans les pays partenaires méditerranéens (PPM) ont moins progressé que prévu. Sur le plan des résultats économiques, le partenariat n'a pas atteint ses objectifs.

    Les échanges commerciaux entre l’Union européenne et ses partenaires méditerranéens sont en effet souvent plus concurrents que complémentaires.

    Le volume des échanges entre les partenaires méditerranéens eux-mêmes reste encore très faible : la création de zones de libre-échange au niveau sud-sud afin de faciliter l’établissement d’une zone globale de libre-échange à l’horizon 2010, reste symbolique. A l’heure actuelle, quatre pays (Jordanie, l'Egypte, le Maroc, et la Tunisie) ont lancé un projet de zone de libre-échange dans le cadre de l’Accord d'Agadir signé le 25 février 2004, qui n’est pas encore entré en vigueur.

    La situation résulte également de pratiques protectionnistes : celle conservée par l’Union, qui concerne essentiellement les produits agricoles, et celle des pays méditerranéens, qui isolent leurs marchés entre eux et par rapport à l’Union européenne. La libéralisation commerciale affecte davantage les partenaires méditerranéens, du Maghreb en particulier, où les taux de protection sont parmi les plus élevés de la région.

    Le cas du textile

    Il s’agit d’un secteur clé pour l’UE et pour ses partenaires, les produits textiles et d'habillement représentent la principale activité industrielle et le premier employeur au Maroc, en Égypte, en Tunisie et en Turquie. Depuis une trentaine d’années, une intégration industrielle s’est progressivement développée à l’échelle euro-méditerranéenne, l’Europe exportant son textile, et les pays tiers méditerranéens livrant en retour des vêtements confectionnés notamment avec les tissus européens.

    Le 1er janvier 2005 a eu lieu la levée mondiale des quotas sur les textiles et l’habillement décidée en 1995 sous l'égide de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). Cette levée des quotas sur les textiles a provoqué une concurrence accrue dans ce secteur et contribue à relancer le dialogue pour une zone de libre-échange autour du bassin méditerranéen.

    Paysage agricole méditerranéen, Malte
    Paysage agricole méditerranéen, Malte.
    © Communauté européenne

    La question agricole


    Les exportations agricoles des pays de la rive sud et est de la Méditerranée représentent une grande part de leurs exportations, notamment au Maroc, en Tunisie et en Egypte (respectivement 22, 14 et 13% des exportations totales en 2001). L’UE absorbe plus de la moitié des exportations de produits agroalimentaires des pays méditerranéens et fournit près d’un tiers des importations agroalimentaires de ces pays.

    Or, la question agricole a été relativement laissée de côté dans le partenariat euro-méditerranéen. Elle a été incluse dans des négociations bilatérales dans certains accords d'association, avec quelques concessions réciproques. Mais le schéma et le processus permettant une évolution conjointe progressive des agricultures des pays de l'UE et des pays méditerranéens n'ont jamais été discutés. L'UE doit faire évoluer la PAC (politique agricole commune) et s'ouvrir davantage aux productions méditerranéennes.

    Dans sa communication du 12 avril 2005, la Commission propose d’adopter «une feuille de route pour la libéralisation des échanges de produits agricoles, de produits agricoles transformés et de produits de la pêche et définir un mandat régional prévoyant un degré élevé de libéralisation, un nombre d’exceptions très restreint et un calendrier de mise en œuvre conforme aux dispositions et aux objectifs des accords d’association.»

     

    Les investissements directs à l’étranger (IDE) dans la zone euro-méditerranéenne

    Malgré les encouragements, les investissements directs étrangers restent faibles dans les pays méditerranéens, qu’ils soient européens ou en provenance du reste du monde. Si l’on effectue une comparaison avec les autres pays en développement, la zone méditerranéenne est celle qui bénéficie le moins des IDE européens avec le reste de l’Afrique sub-saharienne.

    Au niveau mondial, la capacité d’attraction des pays diffère : Israël et Egypte capitalisent 42% des IDE dans la région en 2002 alors que Chypre, la Jordanie, le Liban et la Syrie comptabilisent chacun 2% des flux d’IDE.

    Les stocks d’IDE ont cependant augmenté dans la région depuis 2002-2003 et la disparité avec les pays d’Europe centrale et orientale tend à s’atténuer.

    Extrait de «L’espace économique euro-méditerranéen» [.pdf, 637 Ko]
    «Comparaison des IDE en 2002 et 2003 dans les pays tiers méditerranéens et les PECO».

     

    IDE en 2002 et en 2003 dans les PECO et les PPM (pays partenaires méditerranéens)
    Europe centrale et orientale 12 PPM

    Nombre de projets d'IDE en 2003

    451

    Nombre de projets d'IDE en 2003

    275

    Nombre de projets d'IDE en 2002

    420

    Nombre de projets d'IDE en 2002 (1)

    60

    Montant moyen du projet recensé

    (m euros)

    51

    Montant moyen du projet recensé

    (m euros)

    103

    Flux d'IDE en 2002, millions de dollars

    21 604

    Flux d'IDE en 2002, millions de dollars

    6 147

    Dont :

    Dont :

      République tchèque

    9 319

      Algérie

    1 065

      Estonie

    307

      Chypre

    297

      Hongrie

    854

      Egypte

    647

      Lettonie

    396

      Israël

    1 648

      Lituanie

    732

      Jordanie

    56

      Pologne

    4 119

      Liban

    257

      Slovaquie

    4 012

      Malte

    -375

      Slovénie

    1 865

      Maroc

    428

      Autorité palestinienne

    41

      Syrie

    225

      Tunisie

    821

      Turquie

    1 037

    Source : AFII-MIPO
    (1) Estimation sur la base du montant moyen 2003.

    Le volet social, culturel et humain

    Centre de lecture au Liban
    Centre de lecture et d'animation culturelle de Haret Hreik, Liban, 2001.
    © Roger Moukarzel/Agence Francophonie

    Le chapitre III de la Déclaration de Barcelone des 27 et 28 novembre 1995 énonce la nécessité de développer le dialogue entre les cultures et les civilisations dans le cadre de la région méditerranéenne. Le programme de travail met l'accent sur la mise en valeur des racines communes, le développement des ressources humaines dans le domaine culturel : échanges culturels, apprentissage des langues, mise en œuvre de programmes éducatifs et culturels respectueux des identités culturelles, le rapprochement entre les sociétés civiles et le renforcement des instruments de la coopération décentralisée afin de favoriser les échanges entre les différents acteurs du développement.

     

    Des réalisations culturelles

    Trois programmes généraux ont été réalisés :
    - Euromed Heritage pour la préservation du patrimoine culturel, matériel (monuments) et immatériel (musique et traditions).

    - Le programme jeunesse [.pdf, 33 Ko]. Ses trois axes sont les échanges de jeunes, la formation de travailleurs socio-éducatifs et les services volontaires.

    - Le programme audiovisuel qui met en valeur des projets en réseau à travers deux projets : «Europa cinéma» qui apporte un soutien à la diffusion (la France en est le chef de file) et «Medea» qui soutient la production de films, avec pour chef de file l'Espagne.

     

    La Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures

    Lancé lors de la conférence de Valence des 22 et 23 avril 2002, le projet de Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures est finalisé en décembre 2003 à la conférence de Naples.

    La Fondation est inaugurée en juin 2004, son siège fixé à Alexandrie (Egypte) et Traugott Schöfthaler, ancien secrétaire général de la commission allemande de l’Unesco, est nommé Directeur exécutif.

    Les principaux objectifs de la Fondation Anna Lindh sont d’encourager le dialogue culturel entre le nord et le sud de la Méditerranée et de promouvoir les échanges, la coopération et la mobilité des personnes, en particulier parmi les jeunes, ainsi que d’organiser des activités culturelles.

    La Commission européenne participe au budget à hauteur de cinq millions d’euros, les cinq millions restants devant être couverts par les Etats membres de l’UE et leurs partenaires méditerranéens, avec un minimum de 100 000 euros de participation pour ces derniers.

     

    L’implication de la société civile

    Remise du rapport des Sages
    Remise du rapport des Sages sur le dialogue culturel entre les peuples et les cultures dans l'espace euro-méditerranéen, novembre 2003.
    © Communauté européenne

    Depuis la mise en place du partenariat en 1995, de nombreux réseaux se sont formés, prouvant la volonté des sociétés civiles des deux rives de prendre part au processus et aux avancées communes, dans des domaines variés : médias, instituts économiques, fédérations industrielles, instituts de politique étrangère.

    Des forums de la société civile, organisés à l’occasion des Conférences euro-méditerranéennes des ministres des affaires étrangères, ont vu le jour.

    La Plate-forme non-gouvernementale pour le Forum civil EuroMed, qui inclut plusieurs centaines d’organisations, a été créée fin 2003.

    Toutes ces initiatives sont soutenues par l’Union européenne qui souhaite contourner les résistances institutionnelles et sociales en touchant directement les organisations non gouvernementales (ONG), les associations et le monde universitaire. Toutefois, le volet social, culturel et humain fait encore figure de parent pauvre dans l'ensemble du dialogue euro-méditerranéen.

    En septembre 2006, la première conférence de "l'Atelier culturel Europe-Méditerranée-Golfe", initiée lors de la conférence de Barcelone de décembre 2005, se réunit à Paris, sous la présidence de Jacques Chirac.
    Elle marque le lancement d'un cycle d'échanges et de réflexion qui se poursuivra à Séville en février 2007, puis à Alexandrie au printemps 2007 sur la diversité culturelle et le dialogue inter-culturel dans la région Europe-Méditerranée. Réalisé en partenariat privilégié avec la Plate-forme non-gouvernementale euro-méditerranéenne et la fondation Anna Lindh, l'Atelier culturel présente une dominante non-gouvernementale.

    Politique européenne de voisinage et Méditerranée

    Présentation des rapports pays Egypte, Arménie, Liban
    Présentation des rapports pays dans le cadre de la politique de voisinage, Egypte, Arménie, Liban, mars 2005.
    © Communauté européenne

    La nouvelle politique européenne de voisinage (PEV) approuvée par le Conseil européen le 16 juin 2003 a pour finalité de consolider les relations entre l’Union européenne et ses voisins à la suite de l’élargissement du 1er mai 2004.

    La PEV doit donner un nouvel élan à la coopération avec les nouveaux voisins, afin de renforcer la sécurité, la prospérité et la stabilité dans la région. Selon Romano Prodi, président de la Commission européenne en décembre 2002, «Nous devons être prêts à proposer davantage qu’un partenariat, mais moins qu’une adhésion.»

    L’objectif est de créer un cercle amical d’Etats, appliquant une partie des trois piliers de l'Union européenne. Dans le pilier communautaire, il est proposé aux partenaires de participer progressivement au marché intérieur avec un rapprochement des législations, de s'intégrer aux grands réseaux européens, d'obtenir des relations commerciales privilégiées et des coopérations pour de nombreuses politiques communautaires. Des rapprochements sont également envisagés pour le deuxième pilier, celui de la politique étrangère et de sécurité commune, ainsi que pour le troisième pilier, justice et affaires intérieures, où la coopération serait intensifiée notamment en matière de lutte contre l'immigration illégale et contre la criminalité organisée ainsi que par un engagement contre la prolifération des armes de destruction massive et le terrorisme.

    Les pays concernés par la PEV

    Cette initiative, lancée en 2002 à destination des nouveaux voisins européens de l’Europe élargie, a été étendue en décembre 2002 aux pays partenaires méditerranéens, puis en juin 2004 à trois pays du sud Caucase. Enfin, la Russie, qui fait l’objet d’un partenariat spécifique, devrait avoir accès aux programmes de coopération du futur instrument de voisinage.

    A l’heure actuelle, le projet concerne donc seize pays voisins de l’UE non concernés par les procédures d’adhésion : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Moldavie et Ukraine (à l’Est) et les pays du partenariat euro-méditerranéen (moins la Turquie et plus la Libye) au Sud.

    Ne sont pas concernés la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie et la Turquie, qui se trouvent dans une relation de pré-adhésion, ni les Balkans occidentaux qui bénéficient d'une perspective d'adhésion.

    La mise en œuvre de plans d'action

    L’Union européenne souhaite concrétiser la nouvelle politique européenne de voisinage par la conclusion de plans d’action bilatéraux [PDF, 25 Ko] avec chacun des partenaires en tenant compte des besoins spécifiques et des capacités de chacun. A la différence des accords d’association, qui tendaient à la réalisation d’un espace global, ces plans privilégient une stratégie de différenciation (voire de concurrence) entre les pays.

    Dans ces plans d'action, les priorités sont la coopération renforcée dans le domaine politique et de sécurité, la mise à niveau législative liée au marché intérieur et le développement de réseaux d'infrastructures dans l'énergie, les transports et les télécommunications.

    Le 9 décembre 2004, la Commission européenne a présenté les sept premiers plans d’action proposés dans le cadre de la politique européenne de voisinage, dont cinq avec des pays méditerranéens : Israël [PDF, 74 Ko] , Jordanie [PDF, 78 Ko] , Maroc [PDF, 124 Ko] , Autorité palestinienne [PDF, 43 Ko] et Tunisie [PDF, 112 Ko] .

     

    Voir sur cette question le dossier d’actualité de La Documentation française :

    Photo : Logo de la politique européenne de voisinage

    La politique européenne de voisinage : ambitions et enjeux

    L’avenir du partenariat euro-méditerranéen

    Les ministres euro-méditerranéens des affaires étrangères - La Haye
    Les ministres euro-méditerranéens des affaires étrangères lancent l’année commémorant le 10e anniversaire du partenariat, La Haye, novembre 2004.
    © Communauté européenne

    Pendant l'année 2004, le processus de Barcelone a été confronté à deux nouvelles options stratégiques de l'Union européenne. La première est le partenariat stratégique entre l'Union, la région Méditerranée et le Moyen-Orient. En réponse à l'initiative américaine du «Grand Moyen-Orient» présentée au G8 (Groupe des Huit) en janvier 2004, l’UE a proposé un cadre global aux pays de la Méditerranée (y compris la Libye), aux pays du Conseil de coopération du Golfe, à l'Iran, au Yémen et à l'Irak. Ce partenariat stratégique avec la Méditerranée et le Moyen-Orient [.pdf, 192 Ko], qui inscrit au premier plan la résolution du conflit israélo-arabe, laisse une place importante aux préoccupations sécuritaires. La deuxième, et la plus globale, a été le lancement de la nouvelle politique européenne de voisinage (PEV). Celle-ci doit faire l'objet d'une application différenciée : dans la région de la Méditerranée, la coopération régionale et sous-régionale doit s'appuyer sur l'acquis du partenariat euro-méditerranéen.

    La PEV, un risque pour le processus de Barcelone

    Quels sont dès lors les enjeux pour la relation euro-méditerranéenne ?
    Le nouveau voisinage concerne des pays d'une très grande diversité et ne correspond en rien au projet de Barcelone basé sur la spécificité «historique» de la relation entre Europe et Méditerranée.
    Les indicateurs économiques de cette nouvelle zone en montre l’hétérogénéité.

    Voir le tableau des Principaux indicateurs économiques des pays concernés par la PEV en 2002 [.pdf, 159 Ko].

    Un élargissement perçu comme un retrait par le Sud…
    « De nombreuses voix s’élèvent, et parmi elles celles d’intellectuels et de personnalités politiques de premier plan, pour s’inquiéter des conséquences qu’auront sur le processus de Barcelone les nouvelles priorités de l’Union européenne. L’exigence de redéfinition des modalités institutionnelles du «vivre-ensemble» européen est commandée par l’entrée dans l’Union en 2004, de dix nouveaux pays...Les nouveaux entrants, se situant pour la plupart très en deçà de la moyenne du niveau de vie communautaire, vont mobiliser une grande partie des systèmes d’aides européens au détriment des pays méditerranéens de l’Union.

    Par ailleurs, cela constitue autant de temps perdu pour le processus euro-méditerranéen. Le terme de «deuxième priorité» dont l’affuble la Commission sonne cruellement aux oreilles des partenaires du Sud, tout à fait conscients de l’être. Tous les interlocuteurs de la mission ont déploré le manque d’intérêt pour la rive sud de la Méditerranée : lorsque l’Union européenne investit neuf euros pour les futurs entrants, voire les pays de l’ex-Yougoslavie, elle n’en investit qu’un pour la rive Sud.

    Certes, ce problème n’est pas nouveau : les ambitions exprimées à Barcelone en 1995 ont été continuellement revues à la baisse. Cela s’explique par l’attitude ambivalente des pays de l’Union européenne. Pour nombre d’entre eux, l’Union européenne doit se concentrer sur la consolidation de la «maison Europe», sans se laisser distraire par des problèmes extérieurs perçus comme annexes… Faute de politique définie et unanimement défendue par l’Union européenne, celle-ci abandonnera la gestion du développement économique et social de la zone aux seuls Américains, alors qu’elle est le premier investisseur dans la plupart des pays du Processus de Barcelone.

    S’ajoute à ces données un manque diffus de volonté politique, particulièrement sensible de la part des pays du nord de l’Europe, c’est-à-dire de ceux qui n’ont ni façade méditerranéenne ni d’intérêts dans la région. Or ils sont majoritaires au sein de l’Union et en sont les principaux contributeurs. Il est frappant de constater que malgré l’importance de l’immigration turque et maghrébine, y compris dans certains pays du Nord de l’Union européenne, ceux-ci ne prennent en compte que leurs voisins immédiats, prisonniers qu’ils sont de leur histoire et de la géographie. La Finlande et la Suède sont prêtes à aider les Etats baltes, l’Allemagne à faire un effort particulier à l’égard des nouveaux entrants situés à ses frontières, la Grèce et l’Italie se préoccupent des Balkans autant si ce n’est plus que de la rive Sud. Il ne faut donc pas s’étonner que le constat d’une Union européenne sans politique étrangère et uniquement préoccupée d’elle-même devienne une sorte de credo dans les pays du Sud qui en font la principale cause de leur propre incapacité à répondre au processus de Barcelone.

    La mission a constaté lors de son déplacement que les responsables et la société civile des pays du sud de la Méditerranée attendent dialogue politique et considération avec plus d’impatience que les investissements.»

    Source : Rapport d'information de l’Assemblée nationale sur l'avenir du processus euroméditerranéen, Jean-Claude Guibal, 2003, 110 p.

    …Ou une chance pour les pays partenaires méditerranéens

    Gratte-ciel à Istanbul
    Gratte-ciels à Istanbul
    © Communauté européenne, photo Kerim Okten

    Elle peut toutefois représenter un progrès, car elle dépasse la logique économique de Barcelone, centrée sur le démantèlement des tarifs douaniers, en visant une harmonisation progressive des cadres réglementaires et législatifs.

    La nouvelle politique de voisinage de l’UE devrait avoir comme atout de lui permettre d’approfondir les relations avec les pays méditerranéens et constituer un instrument précieux dans le cadre de la poursuite de son engagement avec eux.

    Selon la Commission européenne, «la PEV et le processus de Barcelone se compléteront et se renforceront mutuellement. La politique européenne de voisinage offre aux pays partenaires la possibilité de prendre part au marché intérieur de l'UE et la chance de participer à ses programmes et à ses politiques (pour autant que les priorités fixées, sur la base de valeurs et d'objectifs de politique communs, aient été respectées). Elle permet en outre de renforcer la coopération entre les pays dans le cadre du processus de Barcelone et de promouvoir la coopération régionale et sous-régionale. L'instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP) apportera un soutien financier à la coopération transfrontalière et transnationale, qui viendra s'ajouter à la coopération bilatérale et régionale actuelle.»

    Source : Programme de travail de la Commission européenne, pour le dixième anniversaire du partenariat euro-méditerranéen [.pdf, 151 Ko], 12 avril 2005

    Sélection de sites internet

    Les relations euro-méditerranéennes

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    Les instruments financiers

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    Droits de l'Homme

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    Volet culturel

    • EUMEDConnect

      Réseau reliant la région MEDA à quelque 3 000 établissements de recherche et d'éducation. Basé à Bruxelles

      http://www.eumedis.net/fr/eumedconnect

    • EUMEDIS

      Développement de la société de l'information euro-méditerranéenne avec la collaboration de l'Office de coopération de la Commission européenne EuropeAid

      http://www.eumedis.net/fr

    • Euromed Heritage

      Le programme Euromed Heritage, financé par l'Union européenne, donne son appui aux pays méditerranéens dans leurs initiatives de promotion et de préservation de leur patrimoine.

      http://www.euromedheritage.net/fr

    • EuroMeSCo (Euro-Mediterranean Study Commission)

      Réseau de 47 Instituts de recherche et de centres universitaires. Basé à Lisbonne

      http://www.euromesco.net/euromesco/francais.asp

    • FEMISE (Forum euroméditerranéen des Instituts économiques)

      Réseau regroupant plus de 80 instituts économiques indépendants chargés de l'analyse économique du processus de Barcelone. Basé à Marseille

      FEMISE (Forum euroméditerranéen des Instituts économiques)

      Consulter notamment le rapport de Samir Radwan (Economic Research Forum) et de Jean-Louis Reiffers, (Institut de la Méditerranée) Le partenariat euro-méditerranéen 10 ans après Barcelone : acquis et perspectives, 132 p. février 2005

      http://www.femise.org/PDF/Femise_T2005fr.pdf [PDF, 1,27 Mo]

    • Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures

      Fondation créée en 2003 dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen afin d'encourager le dialogue culturel entre le nord et le sud de la Méditerranée, et financée par la Commission européenne et les pays du partenariat. Basée à Alexandrie

      http://www.euromedalex.org/fr/aboutus.htm

    • IEMed (Institut européen de la Méditerranée)

      Organisme public espagnol. Basé à Barcelone

      http://www.iemed.org/findex.php

    et le site :

    http://www.barcelona10.org

    • Institut de la Méditerranée

      ONG française formant un réseau d'expertises et d'initiatives couvrant la région méditerranée. Basé à Marseille

      http://www.ins-med.org/institut/presentation.html

    • MEDCOOP (Collectif pour le développement de la coopération décentralisée en Méditerranée)

      Assure la mise en réseau des acteurs et des rencontres sur les pratiques de la société civile. Basé à Marseille

      http://www.medcoop.com

    • MEDEA (Institut européen de recherche sur la coopération méditerranéenne et euro-arabe)

      Avec le soutien de la Commission européenne. Basé à Bruxelles

      http://www.medea.be

    • Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

      Recherche et enseignement sur le monde méditerranéen, Université de Provence et Centre national de la recherche scientifique, Aix-en-Provence

      http://www.mmsh.univ-aix.fr

    • Sélection d'ouvrages, revues et rapports

      Ouvrages et revues

      • Couverture : Quelle Union méditerranéenne ?

        Quelle Union méditerranéenne ?

        Jean-Francois Daguzan, Pierre Beckouche, Grigori Lazarev

        Géoconomie n° 42

        Institut Choiseul, 2007 / 140 p.

        Commander l'ouvrage

      • Afrique du Nord Moyen-Orient

        Afrique du Nord Moyen-Orient : les incertitudes du Grand Moyen-Orient, Édition 2005-2006

        Rémy Leveau et Frédéric Charillon

        Etudes de la Documentation française

        La Documentation française

        Commander l'ouvrage

      • Le partenariat euro-méditerranéen : une entreprise inachevée

        Le partenariat euro-méditerranéen : une entreprise inachevée

        Dorothée Schmidt

        In Questions internationales n°10, Le Maghreb

        La Documentation française ; novembre-décembre 2004 / pp 67-74

        Commander l'ouvrage

      • Les pays partenaires du processus de Barcelone et leurs relations (...)

        Les pays partenaires du processus de Barcelone et leurs relations avec la zone euro

        In Problèmes économiques n° 2 855

        La Documentation française : juillet 2004 / p.43-48

        Commander l'ouvrage

      • Les pays partenaires méditerranéens, futurs adhérents à l'Union européenne ?

        Les pays partenaires méditerranéens, futurs adhérents à l'Union européenne ?

        Centre d'études prospectives et d'informations internationales

        In Economie internationale n° 97

        La Documentation française : 1er trimestre 2004 / p.105-127

        Commander l'ouvrage

      • La Méditerranée en partage

        La Méditerranée en partage

        Jacques Berthemont

        Documentation photographique n° 8039

        La Documentation française : 2004 / 64 p.

        Commander l'ouvrage

      • D'une rive à l'autre : les dynamiques de la Méditerranée

        D'une rive à l'autre : les dynamiques de la Méditerranée

        Problèmes économiques n° 2686

        La Documentation française : 1er novembre 2000 / 32 p.

        Commander l'ouvrage

      • Le partenariat euro-méditerranéen : un projet régional (...)

        Le partenariat euro-méditerranéen : un projet régional en quête de cohérence

        Michel Chatelus, Pascal Petit

        Maghreb-Machrek hors-série

        La Documentation française : 1998, 84 p.

        Commander l'ouvrage

      Rapports

      • Comment construire l'Union méditerranéenne ?

        Renaud Muselier, Jean-Claude Guibal
        Assemblée nationale, Commission des affaires étrangères

        Documents d'information de l'Assemblée nationale n° 449

        Assemblée nationale : 5 décembre 2007

      • Consulter le rapport

      • Rapport d'information sur le développement de la politique européenne de voisinage et la question des frontières de l'Union européenne

        Thierry Mariani
        Assemblée nationale, Délégation pour l'Union européenne

        Documents d'information de l'Assemblée nationale n° 3132

        Assemblée nationale : 7 juin 2006 / 51 p.

      • Consulter le rapport

      • Redynamiser le partenariat euro-méditerranéen : quel rôle pour la société civile ?

        Avis présenté par Chantal Lebatard
        Conseil économique et social : octobre 2005 / 111 p.

        Consulter le rapport

      • Rapport d'information sur l'avenir du processus euroméditerranéen

        Jean-Claude Guibal
        Assemblée nationale, Commission des affaires étrangères

        Documents d'information de l'Assemblée nationale n° 1297

        Assemblée nationale : 2003 / 95 p.

        Consulter le rapport

      • Le partenariat euro-méditerranéen : grands espoirs, modestes résultats

        Louis Le Pensec
        Sénat, Délégation pour l'Union européenne

        Les Rapports du Sénat n° 121

        Sénat : 2001 / 84 p.

        Consulter le rapport

      • Le partenariat euro-méditerranéen : la dynamique de l'intégration régionale

        Rémy Leveau
        Commissariat général du Plan

        La Documentation française : 2000 / 236 p.

        Commander le rapport

      • Les relations entre l'Union européenne et les pays tiers méditerranéens, bilan et perspectives du processus de Barcelone

        Avis présenté par Jean-Claude Pasty
        Conseil économique et social : octobre 2000 / 134 p.

        Consulter le rapport

      • Rapport d'information sur le partenariat euro-méditerranéen

        Michel Vauzelle
        Assemblée nationale, Commission des affaires étrangères

        Documents d'information de l'Assemblée nationale, n° 1737

        Assemblée nationale : 1999 / 88 p.

        Consulter le rapport

       

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